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Le silence de la vérité

Le silence de la vérité

YEM

5.0
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101
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32
Chapitres

Le silence a sa propre éloquence dixit quelqu'un Et quand la vérité prends l'ascenseur le mensonge emprunt les excaliers

Chapitre 1 01

Chapitre 1

Jérôme : envoie le ballon oh toi aussi Mouketou!

Mouketou: attrapes

Jérôme: je l'ai

Je déjoue certains plans des défenseurs du camp adverse et j'arrive à marquer!

On à gagner! On à gagner! On vous à battus! On vous a mis les suppositoires! Nous chantons mon équipe et moi pour taquiner nos adversaires pendant qu'on va plonger à la rivière après ce bon moment de détente. Nous nous baignons chacun expérimentant ses talents de nageurs, moi j'aime les plongeons accompagnés de roulades arrières alors je m'aventure avec certains de mes amis sur un tronc d'Okoumé, abandonné, abattu par des forestiers, nous en faisons notre usage, on se place tout au bout du tronc, celui-ci situé a peut-être 5 mètres au-dessus de la rivière. Je me place le dos tourné à la rivière et saute en faisant un salto arrière, et je retourne une deuxième fois pendant ma descente dans l'eau

Les autres: beaux jeu

Moi: attendez un professionnel? Vous blaguez hein

Les autres: vantard

Mouketou: mans les bendelles là arrivent et Jérôme toi tu fais même comment avec l'histoire du retard de Véronique. Ah tonton tu sais que son boss est un mauvais.

Moi: je n'ai aucune idée des options, je suis plus fauché qu'un rat d'église et je ne me sens pas capable de dire à la vielle que j'ai enceinté Véronique.

Mouketou: mais dit à ta grand-mère, tu peux avoir confiance en elle peu importe les circonstances, les bendelles sont là, il faut trouver une solution tonton! Bientôt vous ne pourrez plus le cacher regarde son ventre dit-il en fixant Véronique qui posait son panier de linge sur une pierre près de la berge, elle était arrivés avec sa bande de copine, elles étaient 4 Véronique, sa sœur, et deux autres filles du village qui étaient leurs amies. Nous étions à près de 200m d'elles mais comme nous étions sur le tronc on les voyaient clairement, Véronique avais pris des bidons et se dirigeant vers la rivière je vis sous son pagne qu'elle n'avait comme seul vêtement, une petite courbe sur son nombril, Mouketou avait raison on ne pourrait plus le caché longtemps. Je la regardais elle était belle Véronique avec son teint noire, ses cheveux noires tressés en civiles affinaient ses traits qui révélaient un nez fin, entouré d'une paire yeux de biches magnifié par un regard innocent et doux au pupilles noires, ses lèvres pulpeuses et roses séduirait un prêtre, elle avait des courbes belles et sauvages en harmonie avec sa morphologie, la chute de ses reins éveillait mes instincts sauvages, nous vivions notre relation en secret depuis un an et demi et maintenant la voilà enceinte, il n'y a qu'elle, sa sœur et notre bande qui le, savons pour le moment. Avec son père qui est le chef du village la situation est assez délicate, mais je tiens à elle et je n'aimerai pas la perdre je voudrais bien qu'elle soit ma femme mais avec ma petite situation de boy chauffeur ça peut être compliqué. De toute façon advienne que pourra, je compte essayer d'en parler à, ma grand-mère. Je descends de mon tronc et me rapproche du groupe des filles, Véronique qui est entrain de remplir ses bidons un peu plus loin se tourne et le regarde avancer.

Moi: bonsoir ma belle comment tu te sens aujourd'hui

Véronique : ça va à part que chez moi les soupçons commencent à germer donc je ne sais plus comment faire.

Moi: .... J'en parlerai à Ma Maranga ce soir on va trouver une solution

Véronique: ok, tu n'as pas un bon porc épic pour moi? J'ai envie de mangé ça depuis le matin.

Moi: j'en est du fumé à la maison, je viens te déposer ça si tu veux.

Véronique : non je vais prendre ça quand on va rentrer de la rivière tu m’attends derrière votre cuisine comme c'est près de la route de la rivière.

Moi: ok

Nous rentrons les gars et moi au village et nous nous séparons Mouketou et moi devant chez moi, car il habite un peu plus loin. Lorsque j'arrive je trouve 2 hommes et 3 femmes assis près du feu de la cour. Je salue et vais dans la case et trouve ma mère et ma grand-mère en train de faire des mixtures.

Moi: Mbolo

Elles: Mbolo Jérôme

Maman: donne-moi la calebasse qui est devant la porte de mam

Moi en lui tendant la calebasse qui contenait un liquide verdâtre, les gens là c'est qui?

Ma grand-mère: ils sont venus avec une dame elle est dans la case des malades allongée, un serpent la piqué à la plantation et ils sont venu pour ça, il faut agir vite. Magotsi va chercher kindou (la cloche traditionnelle) et le (pimby) caolin et tu prends la calebasse du mirouga, je vais prendre le seau on va la laver dans la case, elle n'a pas assez de force pour aller à la douche. Ma mère se lève et commence à exécuter les directives donnés par mémé, puis elle sort de la maison, mémé qui est allé dans sa chambre, ressort et va rejoindre maman je suppose. Je vais prendre le porc épic et me dépêche d'aller le donner à Véronique. J'attends presque 30 minutes avant de les voir arriver Véronique reste pendant que les autres avancent.

Véronique: merci, trouve la solution

Moi: ok

Je rentre et vais me servir dans la cuisine ou je trouve du sanglier au chocolat indigène avec de la banane mure et des atangas (safou). Je me régale et lorsque je termine de nettoyer les lampes j'entends maman et mémé rentrer.

Mémé: ça va aller Dieu est grand.

Maman commence à ranger les affaires avec lesquelles elles sont venues, je sors allumés les lampes, ma grand-mère me rejoint

Mémé : Jérôme ça va

Moi: ah mémé je voulais même te parler, tu sais c'est difficile je ne sais pas

Mémé: ah je ne suis pas ta bonnamie

Mou: fille du chef manfoumbi, Véronique

Mémé: hum

Moi: elle est enceinte de moi

Mémé: mamo mon mari oh tu m'as trouvé la rivale. On va aller voir ses parents et tu sais que j'avais guéris son frére quand il ne voyait plus.

Moi:mais toi meme tu connais ta fille!

Mémé: ah mou cisse (laisse la) je vais tout arranger, on s'approche ensemble de la maison avec les lampes lorsque l'on aperçoit des silhouettes debout on s'approche et je distingue clairement Véronique, sa mère et son père. Véronique me jette un regard désolé, je la rassure par mon regard et remercie le ciel de m'avoir permis de parler avec mémé.

Mamfoumbi: bonsoir Ma Maranga

Mémé: mboulouaniooo, rentrez ici il y'a les fourous

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