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Le pouvoir de la langue

Le pouvoir de la langue

LEONA

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Chapitres

Nos destins ne sont souvent pas prédéfinis... Nous devenons trÚs souvent ce que nous disons... Chaque mots qu'on articule au sujet de nos vies, s'accomplissent trÚs souvent comme des prophéties inévitables.

Chapitre 1 Le pouvoir de la langue

Je n'ai pas dormi de la nuit, entre l'excitation et les insomnies depuis plus d'une semaine, je ne tiens plus.

Je quitte officiellement le lit Ă  7h du matin en direction de la salle de bain.

Je me brosse les dents puis je vais rester sur les wc pendant une bonne dizaine de minutes.

Je me lĂšve quand j'entends quelqu'un cogner Ă  la porte.

Moi : j'arrive !

Je vais ouvrir et je vois ma mĂšre.

Elle : bonjour !

Elle a un sourire jusqu'aux oreilles, va savoir pourquoi !

Elle : tu vas bien ?

Moi : oui, mais une nuit de plus sans dormir !

Elle : c'est comme ça !

Je ferme la porte de la chambre et je vais sur mon lit avec elle.

Elle : tu t'es douché ?

Moi : pas encore !

Elle : tu es mĂȘme comment toi lĂ  ?

Je me lĂšve Ă  nouveau et je vais prendre ma douche, je pensais la prendre plus tard mais bon je ne veux pas qu'on se prenne la tĂȘte aujourd'hui.

Elle (me voyant sortir de la douche) : lĂ  au moins tu es prĂȘte Ă  te faire maquiller.

Moi : hum.

Elle : comment tu te sens ?

Moi : je ne tiens plus en place !

Elle (souriante) : tu m'Ă©tonnes !

Alors qu'elle veut me dire quelque chose quelqu'un cogne Ă  la porte.

Elle se lĂšve et va voir de qui il s'agit.

Elle (Ă  la personne) : oui elles peuvent monter.

Elle (refermant la porte) : ton Ă©quipe est lĂ .

Elle me regarde et va ouvrir les rideaux.

Elle : tu vois, si tu n'avais pas pris ta douche elles allaient te trouver sale !

Moi : maman !

Elle : non mais c'est vrai.

Je la regarde et je rigole.

Je trouve qu'elle est trop sur mon dos depuis le début de toute cette histoire mais je dois avouer que c'est également grùce à elle que je peux respirer.

Elle s'occupe de tout et refuse que je me prenne la tĂȘte avec quoique ce soit.

Je suis de nature à m'inquiéter mais je sais qu'avec une femme comme ma mÚre je n'ai pas à me préoccuper.

A peine quelqu'un cogne Ă  la porte qu'elle va ouvrir.

Elle (souriante) : bonjour.

Je vois ma make-up artiste entrer et ma coiffeuse derriĂšre.

Moi (souriante) : bonjour !

Je suis tellement contente aujourd'hui, je déborde de joie !

La make-up artiste arrange sa grande chaise et me demande de prendre place.

Je vais sur la chaise tandis que la coiffeuse sort son matériel.

Moi : maman tu dois te préparer.

Elle : tout est prĂȘt dans ma chambre ! J'attends juste ma perruque !

Moi (regardant ma maquilleuse) : plus prĂȘte que ma mĂšre ce n'est pas possible !

Elle prend place face Ă  moi et regarde comment on me maquille.

Je ne fais que lui dire de partir se préparer mais rien, madame insiste, elle doit voir si tout va bien de mon cÎté.

Ma petite maman !

Maman : les filles lĂ  sont oĂč ?

Moi : elles sont en route lĂ  !

En parlant du loup !

Je vois la porte s'ouvrir avec toutes mes demoiselles d'honneurs (cinq).

Elles étaient se faire maquiller et coiffer à cÎté (dans un institut de beauté).

Le photographe vient derriĂšre elles et :

Lui : bonjour.

Maman : ce n'est pas trop tĂŽt !

Ma mĂšre absorbe mes Ă©motions et heureusement parce que je ne veux pas me fĂącher aujourd'hui.

Il sort son matériel et commence à travailler

Il n'est pas seul, lui, il se charge de faire la vidéo tandis que son aide prend des photos.

40 minutes plus tard, quand elle termine avec mon visage elle attaque celui de ma mĂšre.

Ma mÚre, ce phénomÚne !

Elle avait sa make-up artiste mais non, pour ce jour elle veut exceptionnellement une nouvelle.

Papa (derriĂšre la porte) : ma femme est lĂ  ?

Moi : oui mais tu viens un peu tĂŽt non ?

Lui : non je ne veux pas te voir, je cherche ma femme.

Ma mĂšre : tu veux quoi ?

Moi (rigolant) : maman !

Elle : non mais il me veut quoi celui-lĂ  ?

Elle demande Ă  ce qu'on laisse son visage et elle va voir son mari.

Pendant ce temps la coiffeuse termine avec ma coiffure.

Il est presque 9h et j'avoue que je commence Ă  me faire un peu de souci.

Les filles sont prĂȘtes mais je pense au temps des photos et tout le reste.

8 minutes plus tard, lorsque la coiffeuse termine ; je fonce mettre mon peignoir et on commence la séance photo avec les filles.

On passe quasiment 20 minutes Ă  poser et avant d'aller me changer je demande Ă  ce qu'on me monte les cadeaux des filles.

Moi (contente) : je tiens quand mĂȘme Ă  vous remercier de m'accompagner en ce jour spĂ©cial.

Je sens les larmes monter et elles viennent toutes me faire un cĂąlin.

Je suis la plus heureuse au monde aujourd'hui !

Quand je vois le visage de ma mĂšre je comprends qu'il faut que je mette ma robe !

Moi : ok maintenant mariez-moi !

Elles applaudissent toutes avec les sourires aux lĂšvres.

Je vais mettre ma robe et j'insiste pour que ma mĂšre la ferme.

Elle : voilĂ  !

Quand je me retourne et qu'elle me voit, elle fait moins la maligne.

Je sens qu'elle veut pleurer alors je la calme.

Moi : je suis lĂ .

Elle : je sais, pour l'instant.

Moi : Ă  vie !

Elle : je disais ça à ma mÚre et ma mÚre à sa mÚre.

Moi : toi, tu es toi, moi, je suis moi. Je suis lĂ , Ă  vie.

Dans son regard je vois un peu de peur, je ne vois pas que de la joie mais je n'ai pas le temps devant moi pour la questionner.

Elle : je t'attends en bas.

Moi : ok.

Elle va se préparer et je reste faire quelques photos de plus avec les filles dans nos tenues.

Je ne savais pas ce processus Ă©tait aussi long !

Je suis fatiguée alors que rien ne s'est encore passé.

Lorsqu'on enlĂšve le drap sur le miroir et que je vois le look final je suis Ă©mue.

Dans quelques heures je vais ĂȘtre la femme de quelqu'un.

Je suis incroyablement bénie !

Mouna Bekale !

Pour tout vous dire, je suis une jeune femme au teint clair de 27 ans. Du haut de mes 1m74 je pense que ma taille est un atout majeur chez moi (oui je sais je ne suis pas non plus trĂšs grande).

D'apparence plutĂŽt ordinaire, loin des standards habituels, je ne fais pas 50 kilos !

Avec une poitrine plutĂŽt forte (un gros complexe) et un derriĂšre peu tape Ă  l'Ɠil, j'ai toutes les raisons de me comparer Ă  la « femme idĂ©ale » que l'homme africain poursuit du regard.

Je suis la premiÚre fille de mes parents et nous ne sommes que deux, autant dire que cÎté héritage, il n'y a aucune raison de s'entretuer.

En ce qui concerne les études, j'ai un master 2 en management mais aprÚs mon CDD j'ai claqué les portes à ce métier. Depuis 5 ans je vis de ma passion !

Je suis designer haute couture Ă  mon propre compte et je dois dire que je le vis plutĂŽt bien !

Mais, ça n'a pas toujours été facile ! Il a fallu convaincre mes parents peu intéressés par cette passion « légÚre ».

J'ai mis du temps avant de devenir stable dans ce domaine et ce n'est qu'en voyant mes revenus qu'ils ont pris les choses autrement.

Aujourd'hui j'habille des personnalités d'Afrique et dans le monde pour mon plus grand plaisir !

CÎté amour, je suis en couple avec mon fiancé depuis 1 an et demi et trÚs vite on a souhaité changer de statut.

J'Ă©tais bien Ă©videmment pour, je l'aime !

J'ai quitté mon appartement il y'a deux mois de cela pour rester chez mes parents avant le mariage.

Le mariage coutumier a eu lieu mercredi dernier et aujourd'hui (samedi) on poursuit avec la mairie et la soirée.

Manelle (ma petite sƓur, 25 ans) : Mouna on va y aller !

Manelle c'est ma demoiselle de compagnie, je voulais lui faire cet honneur. Une belle preuve d'amour selon moi.

Je laisse Manelle porter ma robe et je sors de ma chambre avec les filles à mes cÎtés.

Le caméraman est devant moi et prend bien le soin de capturer chaque détail de ma robe.

Je porte une robe blanche (coupe sirĂšne) qui met en valeur ma silhouette et dont la traine n'est pas trĂšs longue.

Quant Ă  mon voile, il fait deux fois ma taille et non cela ne me gĂȘne pas, au contraire !

Je m'arrĂȘte en haut des escaliers et je regarde bien si mes parents sont en bas.

De loin je vois ma mĂšre dire quelque chose Ă  mon pĂšre alors j'attends qu'elle termine.

Lorsqu'elle me voit, elle arrĂȘte de parler et je profite pour descendre.

Je descends marche par marche avec une joie indescriptible !

Une fois en bas, je vois un petit sourire sur le visage de mon pĂšre mais il ne dit rien.

Je passe mon bras dans le sien et je le laisse me guider jusqu'Ă  la voiture.

Pendant le trajet je tente de le sonder mais il ne dit pas grand-chose.

Un bon africain !

Alors que la voiture se gare devant le lieu, mon cƓur se met à battre plus que d'habitude.

Moi (regardant mon pĂšre) : j'ai peur.

Lui : de ?

Moi : je ne sais pas.

Lui : ton cƓur sait ce qu'il te faut, Ă©coute-le !

Je le regarde et je le laisse descendre.

Il fait le tour de la voiture et vient me prendre.

A ce moment je respire un bon coup et je lui tends ma main.

Je ne pensais pas ressentir ce que je ressens le jour de mon mariage, Ă  quelques minutes de dire oui Ă  l'homme que j'aime.

Je descends du véhicule et je suis mon pÚre.

Lorsque le dj nous voit, il change d'ambiance et met la musique afin que je fasse mon entrée.

Je laisse mes demoiselles passer devant et je reste derriĂšre au bras de mon pĂšre.

Ma mĂšre est dĂ©jĂ  assise devant avec ses sƓurs.

Lorsque notre tour vient, mon pĂšre donne le pas et je regarde fiĂšrement devant moi.

Je traverse l'allée en direction de l'arche qui est devant moi.

A vrai dire je ne vois pas grande chose, tous les téléphones sont sur moi.

Une fois devant le maire, mon pĂšre me laisse et Alexis prend ma main.

Je regarde la belle vue derriĂšre le maire, la mer.

J'ai souhaité faire mon mariage en plein air plutÎt que dans une salle. J'ai loué une villa pour bénéficier de la vue sur la mer.

Alexis, dans son costard me regarde avec un sourire aux lĂšvres.

Lui (chuchotant) : tu es belle.

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