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SƓurs de sang

SƓurs de sang

LEONA

5.0
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21
Chapitres

Rien n'est plus fort que les liens de sang.

Chapitre 1 SƓurs de sang

Monique : tu ne seras rien. Regardes-toi !

Moi (pleurant) : pourquoi je ne peux pas ĂȘtre comme les autres filles de mon Ăąge ?

Monique : tu es moche, qui peut te regarder.

Moi (essuyant mes larmes) : ce n'est pas vrai, je ne suis pas moche.

Monique : bon c'est vrai, tu n'es pas moche. Mais tu n'es pas loin de l'ĂȘtre.

Moi : ce n'est pas vrai, tu mens !

Monique (se rapprochant de moi) : personne ne voudra t'Ă©pouser plus tard. En, plus tu es noir.

Moi : je vais avoir un mari, tu mens !

Lorsque j'entends le bruit de la porte je fonce sur maman.

Moi (pleurant) : maman Monique n'arrĂȘte pas de se moquer de moi.

Elle : je suis fatiguée ma chérie.

Moi (essuyant mes larmes) : mais maman, Monique n'est pas gentille avec moi.

Ma mĂšre (enlevant ses chaussures) : qu'est-ce qu'elle t'a dit ?

Avant mĂȘme que je ne puisse dire quoi que ce soit Monique rentre dans la piĂšce.

Elle (croisant ses bras) : je veux qu'elle sache déjà qu'elle n'est pas trÚs belle et que plus tard elle aura du mal pour trouver un mari.

Maman (me tirant vers elle) : c'est tout ce qu'elle t'a dit ?

Moi : tout ? Maman ce n'est pas gentil !

Maman : elle blague ma chérie.

Elle se lĂšve me tire avec elle et ensemble on va dans sa chambre. Dans sa chambre elle prend le temps qu'il faut pour me calmer.

Lorsqu'elle termine elle me demande de ranger ses chaussures et elle sort de la chambre.

Lorsque je termine avec ses chaussures je sors de la chambre. Je suis encore dans le couloir quand je l'entends gronder Monique :

Elle : il faut que tu arrĂȘtes de lui dire ça. C'est vrai mais alors ? Je ne veux plus entendre parler de ça.

Monique : pardon.

C'est quoi ? Vrai ? Qu'est-ce qui est vrai ? Je ne suis pas belle ? Je ne vais pas avoir un mari plus tard ?

Ce que je viens d'entendre me fait terriblement mal au cƓur.

Je vais dans la chambre que je partage avec Monique (ma grande sƓur) et je vais sur le lit. Je m'allonge et je pleure un bon coup.

Monique me dit tout le temps des méchancetés.

Elle me dit tout le temps que les hommes préfÚrent les filles qui ont son teint. Elle dit qu'ils n'aiment pas les filles de teint noir.

Je crois qu'elle a raison, en mĂȘme temps tout le monde me dit Ă  l'Ă©cole que je ne ressemble Ă  rien.

Mais peut-ĂȘtre que je vais devenir plus jolie en grandissant non ?

Ou alors peut-ĂȘtre que j'espĂšre beaucoup ? J'ai Ă  peine 10 ans, peut-ĂȘtre qu'avec le temps les choses vont s'amĂ©liorer non ?

- FIN SYNOPSIS -

Moi : je ne crois pas Ă  ces sondages.

Felix : et pourtant tu devrais.

Moi : Felix tu dois te bouger !

Lui : je ne fais que ça jusqu'à présent.

Moi (tournant dans la piĂšce) : ce n'est pas assez.

Lui : tu veux que je fasse quoi de plus, je fais tout ce qui est en mon possible.

Moi (continuant de tourner) : et ce n'est toujours pas suffisant.

Lui : ce que tu fais me fait stresser.

Je m'arrĂȘte et je vais prĂšs de lui.

Moi (me mettant devant lui) : il nous faut un débat !

Lui : le débat de la présidentielle est dans quelques jours.

Moi : je sais, mais il te faut un avec ceux qui n'ont aucune chance de gagner.

Lui : quel est l'intĂ©rĂȘt. On sait tous qu'ils ne vont pas gagner.

Moi (essayant de le convaincre) : l'intĂ©rĂȘt ? GrĂące Ă  ce dĂ©bat tes ambitions ne feront que confirmer les raisons pour lesquelles ces hommes-lĂ  n'iront pas au second tour. Tu dois miser sur ça avant le dĂ©bat du second tour.

Lui (réfléchissant) : oui mais on a mieux à faire.

Moi : je me charge des Ă©quipes des provinces. Tu dois juste m'Ă©couter Felix. Tu sais que je sais de quoi je parle.

Il fait le tour de mon bureau avant de poursuivre avec :

Lui : dans tous les cas ça va prendre au moins deux jours pour mettre ça en place. Le temps de lancer une demande.

Moi : je me charge de tout !

Je vais prĂšs de lui et j'arrange sa cravate.

Lui (passant ses mains sur mon visage) : toi ça va ?

Moi : ça ira mieux quand tu vas finir avec ces imposteurs !

Lui (souriant) : j'y vais !

Moi (le regardant partir) : je me charge de tout !

Lui (avant de sortir du bureau) : je te fais confiance.

Je le laisse sortir de la piĂšce et je souffle un bon coup.

J'ai Ă  peine le temps de lever ma tĂȘte que mon tĂ©lĂ©phone sonne.

Moi : allĂŽ ?

Le chargé de communication de Felix : c'est bon, le discours a été retravaillé.

Moi : je veux ĂȘtre en copie des mails.

Lui : ok madame.

Moi : Demain 14h mise au point ici au siĂšge.

Lui : bonne fin de journée madame.

Moi : merci.

Je raccroche et je vais dans la salle de rediffusion.

Lorsque je rentre dans la piĂšce je vois qu'ils se bougent tous.

Moi (montrant du doigt un écran) : Alphonse, je veux la vidéo du dernier meeting.

Il prend une clé usb et vient avec prÚs de moi.

Moi (regardant les personnes qui sont dans la salle) : attention Ă  tous ceux qui rentrent ici.

Lui : on fait attention madame.

Moi : j'espĂšre.

Je prends la clé usb et je retourne dans mon bureau.

Je visualise la vidéo en prenant des notes.

Il est 19h quand je termine avec mon rapport.

AprĂšs chaque meeting je regarde les points que Felix doit retravailler. On travaille beaucoup sur son image. Il est dans le Top 3 des candidats qui ont le plus de chance.

Je passe deux coups de fil avant de quitter les lieux.

25 minutes plus tard je suis Ă  la maison.

Je vais prendre ma douche, je mets un jean et une chemise et je vais Ă  la salle Ă  manger.

Je trouve la gouvernante qui vérifie ce qu'il y a sur la table.

Moi : monsieur est lĂ  ?

Avant mĂȘme qu'elle ne puisse rĂ©pondre il apparaĂźt dans la piĂšce.

Lui : je suis Ă  l'heure.

Moi (regardant l'heure sur la montre du mur) : quel exploit !

Elle sort et nous laisse Ă  deux.

Lui (inquiet) : il faut que tu te ménages.

Moi : pour l'instant tu es ma priorité.

Lui : tu suis toujours ton traitement.

Moi : oui.

Je l'aide Ă  se servir avant de me servir.

Moi : plus que quelques jours.

Lui : j'espĂšre que tout va bien se passer.

Moi (déposant ma main sur la sienne) : tu me fais confiance ou pas ?

Lui (serrant ma main) : je te fais confiance.

Moi : ok, maintenant mangeons.

J'affiche un sourire pour le rassurer et on commence Ă  manger.

Lorsqu'on termine on va dans la chambre.

Lui : je suis épuisé.

Moi : il est 21h, tu as le temps de te reposer.

Il se dirige vers la douche pour je suppose prendre sa douche.

Pendant qu'il prend sa douche je consulte mes mails et je fais une to-do list des choses que je dois absolument faire demain avant 12h.

15 minutes plus tard il sort de la douche en pyjama et vient me retrouver sur le lit.

Lui (fermant mon ordi) : tu dois Ă©galement te reposer.

Moi (déposant l'ordi sur le chevet) : tu n'as pas tort.

J'arrĂȘte la lumiĂšre (laissant la veilleuse) et je dĂ©pose ma tĂȘte sur son torse.

Lui (caressant mon visage) : je sais que je ne te suis pas assez reconnaissant mais merci pour tout.

Moi : je sais que tu l'es au fond, c'est le plus important.

Lui (déposant un bisou sur mon front) : j'ai hùte que tout ça finisse.

Moi (petit sourire) : tellement.

Je me redresse et j'arrĂȘte la veilleuse.

Il est 5h lorsque j'ouvre les yeux et que je quitte le lit.

Je vais prendre ma douche, me brosser les dents et je m'habille.

Je porte un jean, une chemise de campagne blanche, je mets des baskets, je me parfume et je sors de la piĂšce.

Je vais dans le salon privé histoire de bosser pendant une heure de temps.

À 6h30 je m'apprĂȘte Ă  quitter les lieux quand je le croise aux escaliers.

Lui : bonjour.

Moi : bonjour, on se voit devant.

Lui : ok, j'ai un rendez-vous ici dans 20 minutes. Je te suis juste aprĂšs.

Il se rapproche et je lui fais un bisou avant de partir.

Lorsque j'arrive au siÚge je ne vois que la sécurité.

Eux (en cƓur) : bonjour madame.

Moi : bonjour !

Je trace dans mon bureau et je me fais un café.

Patricia BIAM, épouse de Felix BIAM candidat à la présidentielle. J'ai fait science politique pendant mes années universitaires avant de me reconvertir en business woman (choix personnel).

J'ai rejoint l'Ă©quipe de campagne de mon mari parce que je pense ĂȘtre Ă  mĂȘme de le guider.

Presque tout passe par moi (oui, presque tout). Je n'ai jamais vraiment fait de la politique mais je connais plus d'une chose.

Felix et moi sommes ensemble depuis 15 ans (j'avais 25 ans et lui 35 Ă  notre mariage).

Mon Ăąge surprend beaucoup de personnes, disons que je suis loin de faire mes 40 ans. Selon les dire, je parais plus jeune, ce que je trouve flatteur pour une femme qui ne se laisse pas vieillir.

J'ai toujours su que Felix avait pour ambition de finir président.

Il fait de la politique depuis 12 ans maintenant. J'ai toujours été à ses cÎtés. J'ai toujours eu une place importante dans sa carriÚre politique.

Felix et moi n'avons jusqu'à présent aucun enfant ensemble.

Il a de son cÎté un enfant avec une autre femme. Il a eu cet enfant avant notre mariage alors cela n'a jamais été un vrai problÚme.

Toc Toc

Moi : oui ?

La personne : c'est important madame.

Moi : vas-y !

Il rentre et me montre une interview sur internet.

Moi : cette femme parle trop ! Il va falloir fermer sa bouche ! Je veux son adresse.

Il m'Ă©crit son adresse sur un post-it et dispose.

Je suis sur mon ordi quand Felix entre dans mon bureau.

Moi (levant les yeux) : ...

Lui : elle joue Ă  quoi ?

Moi : je viens de prendre son adresse, je vais chez elle.

Lui : ok.

Moi : prends le temps de lire chacune de mes notes. Je ne vais pas revenir avant 14h.

Lui : je pense toujours que c'est une grosse perte de temps ce débat.

Moi : tu verras de toi-mĂȘme. J'ai rarement tort et tu le sais.

Je le laisse dans mon bureau et je quitte les lieux.

Je n'ai pas son contact personnel. Je n'ai plus de ses nouvelles depuis des lustres. Je sais qu'elle cherche Ă  rentrer en contact avec moi, chose que je ne veux pas.

AprĂšs 30 minutes de route je suis chez elle.

Je trouve le portail ouvert.

Je rentre et je crie son prénom.

Elle : ooh c'est qui ?

Lorsqu'elle sort de la maison, elle est surprise de me voir chez elle.

Elle : qu'est-ce que tu fais chez moi ?

Moi : je suis lĂ  pour deux choses Monique. 1 je ne vais pas te tendre ma main. 2 si j'apprends encore que tu utilises la candidature de Felix pour te faire de l'argent tu ne vas pas me reconnaitre.

Elle (rigolant) : ah donc pour te voir chez moi il fallait que je parle de Felix.

Moi : je te mets au défi.

Je regarde l'Ă©tat de sa maison avant de continuer :

Moi : déjà que là tu n'as rien. Crois-moi tu vas manger la terre !

Elle (souriant) : pourquoi tu te fĂąches ? Est-ce que j'ai tort ? Ton mari est incapable de gĂ©rer ce pays alors qu'il ne peut pas prendre soin de sa propre belle famille. Et toi ? Tu penses vraiment que tu seras premiĂšre dame ? Tu me fais mĂȘme rire Ă  te prendre au sĂ©rieux.

Moi : tu me fais rire Monique. Tu penses vraiment que Felix va encore te tendre sa main ? Il t'a aidé et qu'est-ce que tu as fait ?

Elle : c'est ce que tu appelles aider ?

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