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New York
La ville où tout était possible. Les villas des stars, les buildings imposants, les voitures de luxe… Tout cet univers m’était encore, jusque-là, totalement inconnu ; je n’étais pas quelqu’un de très superficiel.
Pourtant, lorsqu’on m’avait mis ce fameux billet d’avion entre les mains, je n’avais pas pu le refuser ! L’arracher des mains de mon boss m’avait paru si logique…
Il n’y avait encore que quelques jours, si vous m’aviez dit que je serais mutée ici pour le travail, je ne vous aurais jamais cru : je vous aurais tout simplement ri au nez, comme à ma grande habitude. Comment quelqu’un comme moi, timide et sans grande importance, pouvait-il se retrouver en haut de l’affiche ?
New York
Le rêve américain. Vous imaginez ? Là où tout était plus grand. Vos rêves devenaient réalité en un claquement de doigts. Là où votre marraine la bonne fée exauçait chacun de vos souhaits et vous offrait des opportunités incroyables !
Tenez, justement ! En parlant d’opportunité… Et si je vous racontais mon histoire ?
Retour en arrière
— Jillian, ne me dites pas que vous êtes encore en train de travailler sur ce foutu magazine ?
*
Ça faisait maintenant plus de deux heures que la couverture du prochain numéro de l’entreprise m’obsédait. J’étais sûre que quelque chose y manquait et, étant une grande perfectionniste, je ne supportais pas l’idée de bâcler un travail sous prétexte de le finir plus tôt.
— Euh… Je… Oui… avouai-je honteusement.
— Enfin, Jillian… Je vous avais pourtant bien dit de laisser tomber !
— Mais monsieur, c’est mon devoir de…
— Arrêtez donc d’essayer de vous justifier sans cesse et écoutez-moi.
Ouille. Ça, c’était de l’autorité.
Mon patron était à la fois très strict et bienveillant. On ne dirait pas à l’entendre me parler comme ça, mais je pouvais vous jurer que c’était la pure vérité !
— D’accord. Que se passe-t-il, monsieur ?
— Suivez-moi dans mon bureau, je vous prie.
En général, ce n’était jamais bon signe quand le patron vous convoquait. Soit vous aviez fait quelque chose de mal, soit vous alliez devoir vous coller le travail pourri.
Je me demandais ce que la roue de la Fortune me réserverait cette fois-ci…
*
Je me tenais derrière cette chaise noire en cuir, incertaine, attendant un quelconque signal me permettant de m’asseoir. Je me remémorai une dernière fois les jours précédents afin de trouver ce qui clochait chez moi, mais en vain… Rien d’anormal ne me vint à l’esprit !
— Très bien. Installez-vous, mademoiselle Sanders.
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