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Le soleil était en train de disparaître derrière les tours scintillantes de la ville, teintant le ciel d'un rose doré qui se fondait délicatement dans le bleu du crépuscule. Surplombant cette scène, au sommet de l'un des gratte-ciel les plus impressionnants, se trouvait le penthouse de Lucas Belmont. Ce dernier, un homme d'une cinquantaine d'années à la stature imposante, observait la ville à travers les immenses baies vitrées de son salon. Chaque détail de l'appartement, du marbre italien au mobilier d'avant-garde, témoignait de l'opulence dans laquelle il vivait. Cependant, derrière ce luxe démesuré, se cachait un homme qui, en dépit de sa richesse et de son pouvoir, ressentait un vide qu'il n'arrivait pas à combler.
Lucas Belmont avait bâti un empire. Ses affaires s'étendaient des marchés financiers aux industries technologiques, en passant par les hôtels et complexes de luxe. Son nom était synonyme de succès, et chacun de ses gestes influençait les cours de la bourse. Pourtant, ce soir-là, il était seul, enfermé dans une bulle de verre qui le coupait du monde extérieur. Sa fortune, accumulée au fil des décennies, semblait n'avoir d'autre but que de remplir une existence privée de véritable chaleur humaine.
La porte coulissante de l'entrée principale du penthouse s'ouvrit silencieusement, laissant apparaître la silhouette gracieuse de Sabine, l'assistante personnelle de Lucas. Vêtue d'un tailleur sobre mais élégant, ses cheveux châtains attachés en un chignon strict, elle incarnait la discrétion et l'efficacité. Sabine connaissait Lucas mieux que personne, peut-être même mieux que lui-même. Son regard posé et son attitude calme étaient les seuls ancrages stables dans la vie tourbillonnante de son patron.
« Monsieur Belmont, le repas est servi, » annonça-t-elle d'une voix douce mais ferme.
Lucas se détourna lentement de la vue panoramique, son visage impassible masquant des pensées tumultueuses. Il acquiesça d'un simple signe de tête avant de se diriger vers la salle à manger. Le contraste entre l'homme et son environnement était frappant : là où tout respirait l'extravagance et le raffinement, lui paraissait presque austère, vêtu d'un costume noir impeccablement taillé, mais sans éclat, comme s'il portait une armure contre le monde extérieur.
La salle à manger, avec son lustre en cristal de Baccarat suspendu au-dessus d'une table en bois massif, pouvait aisément accueillir une douzaine de convives. Mais ce soir, comme souvent, Lucas dînait seul. Sabine s'assura que tout était en ordre avant de quitter la pièce sans un mot, laissant son patron face à une succession de plats préparés par un chef étoilé.
Le silence s'épaississait, seulement perturbé par le bruit subtil des couverts en argent qui touchaient les assiettes. Chaque plat était un chef-d'œuvre, mais pour Lucas, la nourriture n'était rien d'autre qu'une nécessité. Il mâchait mécaniquement, son esprit ailleurs, comme si son corps fonctionnait en pilote automatique.
Après avoir mangé quelques bouchées, il repoussa son assiette et se leva brusquement. Son appétit était aussi absent que sa joie de vivre. Il se dirigea vers son bureau, une pièce au décor plus épuré, presque monacal. La pièce était dominée par un immense bureau en ébène sur lequel trônait un ordinateur dernier cri. Les murs étaient recouverts d'étagères remplies de dossiers soigneusement organisés et de quelques livres d'affaires dont les pages semblaient à peine tournées.
Lucas s'installa dans son fauteuil en cuir, les yeux fixés sur l'écran. L'agitation fébrile du monde extérieur se reflétait dans les graphiques et les chiffres qui défilaient sous ses yeux. C'était là qu'il se sentait chez lui, entouré par les courbes ascendantes de ses bénéfices et les variations de ses investissements. Mais ce soir-là, même ces chiffres ne parvenaient pas à retenir son attention.
Un léger bruit se fit entendre, un signal discret provenant de son téléphone portable, posé sur le coin du bureau. Lucas s'empara de l'appareil et consulta le message. C'était une invitation à une réception mondaine, l'un de ces événements où les élites de la société se retrouvaient pour afficher leur richesse et leur influence. Le genre de soirée que Lucas fréquentait par habitude, sans y trouver aucun plaisir.
Il soupira, déchiré entre l'envie de rester seul et le besoin d'échapper à cette solitude écrasante qui l'envahissait. Finalement, il se décida à y aller. Après tout, c'était l'un des rares moyens qu'il avait de se rappeler qu'il appartenait encore au monde des vivants.
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La soirée se déroulait dans l'un des hôtels les plus prestigieux de la ville, un établissement qui, ironie du sort, appartenait à Lucas. Le hall d'entrée, illuminé par des lustres en cristal, était rempli de gens richement vêtus, dont le brouhaha incessant remplissait l'air. Les conversations tournoyaient autour des derniers investissements, des voyages exotiques, et des œuvres d'art les plus récentes. Lucas pénétra dans cette ambiance de luxe avec l'aisance d'un homme habitué à être au centre de l'attention. Pourtant, il se sentait étranger, comme un acteur jouant un rôle dans une pièce qu'il ne comprenait plus.
« Lucas ! » appela une voix familière.
Il se tourna et aperçut Clément Duvall, un vieil ami et rival dans le monde des affaires. Clément était un homme jovial à l'apparence soignée, toujours prêt à sourire ou à plaisanter, mais Lucas savait que derrière ce masque de bon vivant se cachait un redoutable stratège.
« Clément, » répondit Lucas avec un sourire poli.
« Comment vas-tu, mon vieux ? » demanda Clément en s'approchant pour lui serrer la main. « Je ne t'avais pas vu depuis... que dire... des lustres ! »
Lucas haussa les épaules. « Occupé, comme toujours. Les affaires ne prennent jamais de vacances. »
Clément éclata de rire. « Ah, tu es incorrigible ! Mais dis-moi, qu'est-ce qui te ramène dans cette jungle mondaine ce soir ? »
Lucas fit un geste vague. « Besoin de me changer les idées, je suppose. »
Clément l'observa attentivement, un éclat de compréhension dans les yeux. « Toujours le même Lucas, implacable, mais parfois un peu perdu dans cette tour d'ivoire que tu as construite. Tu devrais profiter de la soirée. Qui sait, peut-être que la bonne compagnie te ferait du bien ? »
Lucas esquissa un sourire sans joie. « Peut-être, » répéta-t-il sans conviction.