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Contrat d'amour Ă  Venise

Contrat d'amour Ă  Venise

mora

3.5
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45
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Pendant ses vacances, la belle jeune touriste entame une romance avec un jeune Vénitien ; ces courtes vacances deviennent le début d'une nouvelle vie.

Chapitre 1 Chapitre 1

Je donne un avertissement à l'agresseur, je préfÚre ça, plutÎt que de gifler le beau-frÚre gluant de mon patron. J'en ai marre de devoir me faufiler pour éviter les abus des hommes avec qui je travaille.

A cette occasion, mon patron est en voyage, je décide donc de rester seule au bureau, à l'heure du déjeuner. Dans une tranquillité apparente.

Mes collÚgues sont sortis, j'ai déjeuné et j'ai lu quelques chapitres du livre en service.

Au bout d'une demi-heure, on frappe Ă  la porte, c'est M. Carmelo, mari de la sƓur de mon patron. Chaque fois qu'il me voit, je remarque ce regard Ă©trange sur son visage et cette expression qui me met mal Ă  l'aise. Il me trouve seul et me demande de faire des doubles de certains documents.

Nous nous dirigeons vers la zone oĂč se trouve l'Ă©quipement. Je lui tourne le dos et commence Ă  sortir les copies. A ce moment-lĂ , je le sens passer le dossier qu'il tient dans ses mains sur mes fesses. C'est une sensation tellement dĂ©sagrĂ©able que je m'empĂȘche de crier. Je me suis immĂ©diatement retournĂ© et, le regardant dans les yeux, j'ai menacĂ© d'en parler Ă  sa femme. Au ton de ma voix, il sait que je suis sĂ©rieux. Il se penche en arriĂšre et part en me disant ce qui va se passer plus tard.

Le directeur de l'entreprise arrive, je m'assois pour discuter avec lui et lui raconter ce qui s'est passĂ©. Il ne le prend pas trĂšs au sĂ©rieux, mĂȘme s'il essaie de le cacher. Et soudain, il Ă©clate de rire.

Voyant que je suis agacé par son attitude, il devient sérieux et me présente ses excuses.

- Ne t'énerve pas, c'est juste que je trouve ça drÎle que ce gros ose autant . La prochaine fois qu'il vous manquera de respect, donnez-lui une bonne gifle. Il a continué à rire.

"Cette fois, je l'ai supporté", lui ai-je dit, mais je l'ai prévenu que je le dirais à sa femme s'il recommençait.

AprÚs la réunion, je me retire dans mon bureau. Le président du groupe est en voyage. Je n'ai personne d'autre vers qui me tourner.

J'ai passĂ© un trĂšs bon moment cet aprĂšs-midi bĂ©ni. Chatte! - Je me dis : DĂ©missionne ! Maintenant, trouvez un autre emploi oĂč vous ne serez pas dĂ©rangĂ© !

Je quitte le travail et je vais au centre commercial, j'ai tellement envie de voyager. Je fais un calcul de l'indemnisation que je recevrai si je quitte le travail et consulte les destinations et les prix des billets d'avion. La fille de l'agence me dit que j'ai juste de quoi aller en JamaĂŻque. Pas mal.

À partir de ce moment-lĂ , j'ai commencĂ© Ă  façonner l'idĂ©e dans ma tĂȘte.

Je rentre Ă  la maison et j'embrasse ma mĂšre sur la joue, pendant que je mets mes cheveux en queue de cheval, pour me rafraĂźchir.

- Il fait trĂšs chaud aujourd'hui!.

- Oui maman , il fait 32 degrés.

"Donne-moi un autre baiser, ma fille, tu as l'air Ă©trange", murmura sa mĂšre.

- Maman, tu sais déjà que je n'aime pas que tu me questionnes, je ne veux pas t'inquiéter .

Je suis allé à la cuisine et j'ai soulevé le couvercle d'une marmite dans l'espoir de trouver des pùtes, j'adore la cuisine italienne. A la place, il y a des haricots.

Je lui donne un autre baiser, cette fois plus proche, et je dis :

- Je vais allumer l'air pour rafraĂźchir l'environnement pendant que je me baigne.

Je prends mon temps sous la douche. Je mets des vĂȘtements simples, comme ceux que je porte habituellement Ă  la maison. Short rose et bleu, avec un haut beige. Cheveux relevĂ©s et sandales en caoutchouc, du genre Ă  glisser entre vos orteils. Quand j'ai fini, je suis descendu les escaliers.

Mon apparence a changé, j'ai l'air plus détendu.

- Ma fille, j'ai préparé une compote de haricots avec du riz...

Je grimace, indiquant mon mécontentement.

- Ça ne me provoque pas, maman. J'ai envie de pĂątes. Mais je ferais mieux de me prĂ©parer un sandwich pour ne pas me salir trop.

- Non, ma fille... Nourris-toi...

- Je veux juste quelque chose de léger. Et tu sais que je n'aime pas les haricots. Je les mange juste pour te faire plaisir !

- Qu'est ce qu'il t'arrive?

- Je ne veux pas en parler maintenant parce que ça va encore me mettre mal à l'aise. Je suis plus calme maintenant.

- C'est bien mon amour.

- J'ai eu une idée. Je veux voyager.

- Et ça ? OĂč vas-tu ?

- Parce que je veux... J'aime l'Europe, je suis allé dans une agence et le budget m'arrive en Jamaïque.

- Et qu'est-ce que tu vas faire lĂ -bas ? Pourquoi n'irais-tu pas en Italie ?

- C'est plus cher pour moi.

-Le frĂšre de mon ami Cristiano habite lĂ -bas et m'invite toujours. Si tu veux, je lui parlerai.

- C'est une excellente nouvelle, maman.

J'Ă©tais trĂšs heureux, je m'imagine en Italie, marchant et dĂ©gustant des plats dĂ©licieux. La proposition de ma mĂšre me fait rĂȘver.

De l'excitation, j'oublie le mauvais moment que j'ai passé au bureau.

Je prépare le dßner pendant que je réfléchis à la maniÚre de tout organiser pour que le voyage devienne une réalité.

- Maman ! Tu veux que je t'en prépare un ? Si tu dis oui, je te raconterai ce qui s'est passé au bureau !

- D'accord, prépare-en un délicieux.

J'en ai fait deux, un pour chacun, remplis de fromage, jambon, tomate et sauces.

Je me suis approché de ma mÚre et lui ai tendu la nourriture.

- Tu vas adorer.

- Voyons, dit-il, je ne supporte pas ma curiosité.

- Bref... le beau-frÚre du patron m'a manqué de respect.

- Quel abus ! Et qu'as-tu fait ?

- J'ai parlé avec le gérant, le frÚre de Felipe. Quand il voyage, je dois m'entendre avec lui.

- Ça me parait bien. Assez de maltraitance envers les femmes.

- Oui, en vérité, ce n'était pas tellement ce qu'il avait fait, c'était juste quelque chose de désagréable. Son expression m'a dégoûté. Ce qui m'a le plus dérangé, c'est son regard et la façon dont son visage s'est transformé. C'est un pervers. J'ai menacé de le dire à sa femme.

- Bravo, ma fille. Vous n'ĂȘtes pas obligĂ© de garder le silence. Sinon, un autre jour, il s'en va et vous fait quelque chose de pire.

- Oui, alors... maintenant c'est ton tour.

– À moi ?

- Maman, n'agis pas... Parle-moi de Cristiano et de sa famille. Comment sont-ils ? Que t'a-t-il dit lorsqu'il t'a invité en Italie ?

- Ouais... ce sont des Romains, ce sont mes amis. Ils sont à Margarita depuis trois ans, je les ai beaucoup aidés. Ils me disent toujours de prendre des vacances et que je peux aller chez leur frÚre.

- Super ... Et oĂč vit la famille en Italie ?

- A Rome, c'est un couple avec deux filles. Tu pourrais rester lĂ  pour dormir.

Et il m'a parlĂ© de Venise, oĂč il m'a proposĂ© de m'emmener chez son cousin.

- C'est mieux que ce Ă  quoi je m'attendais, alors je pourrai voir Rome et Venise.

- Oui, mais laisse-moi lui dire. Et puis on s'organise.

- C'est une excellente nouvelle maman. Je suis heureux. Je vais faire ce voyage et tout voir. C'est une destination fantastique. La meilleure chose qui puisse m'arriver.

- Et l'argent ? Combien as-tu économisé ?

- Pas grand-chose, j'ai dû payer mes études. Mais si je démissionne, je recevrai une bonne compensation.

- Réfléchis bien, ma fille. Si c'est le mieux pour vous, je vous soutiens.

- Je vais y réfléchir. Pendant ce temps, vous parlez à l'Italien.

Ma mĂšre va dans sa chambre se reposer, elle est heureuse de voir que j'atteins mes objectifs et veut me donner un coup de main.

Je vais au studio, je n'ai pas sommeil. La priorité en ce moment est de faire des recherches, de regarder des vidéos sur Rome et Venise. Cela me semble tellement romantique...

J'Ă©tudie depuis longtemps, jusqu'Ă  ce que l'envie d'aller me coucher me submerge . Et je vais dormir. Cette nuit a Ă©tĂ© splendide , je fais de beaux rĂȘves.

Je me réveille avec le délicieux arÎme venant de la cuisine. Ma mÚre prépare le petit-déjeuner et ça sent trÚs bon. Je prends une douche et me prépare. Je ne porte ni jupes ni robes, j'essaie d'attirer le moins d'attention possible. J'ai donc décidé de porter une blouse en coton à manches longues et un pantalon plissé. Les deux piÚces en baskets bleues et noires, tout comme mon sac.

suis descendu les escaliers, plein de confiance et d'amour pour ma mÚre, je l' ai serrée dans mes bras en lui disant :

- BĂ©nis maman, je t'aime beaucoup.

-Tu vas me laisser tranquille ? -Carmen m'a demandé.

-Pourquoi dis-tu ça ? Bien sĂ»r que non, tu ne te dĂ©barrasseras jamais de moi ! Tu seras toujours avec moi, oĂč que je sois.

- Merci ma fille, je t'aime. Mangez et allez travailler. Et rappelez-vous, vous ne devriez pas avoir honte. Les choses que pensent certains hommes n'ont rien Ă  voir avec vous.

Chacun regarde, selon son expĂ©rience et avec son cƓur. Les agresseurs agissent ainsi parce qu'ils supposent qu'ils peuvent avoir accĂšs Ă  toutes les femmes. Marquez simplement votre distance et tout ira bien.

Nous avons pris le petit-dĂ©jeuner, un dĂ©licieux Ɠuf brouillĂ© avec du jambon et du fromage jaune, du pain grillĂ© et du cafĂ©.

- J'adore la nourriture, merci. Je pars avant d'ĂȘtre en retard. N'oubliez pas d'appeler votre ami. J'espĂšre avoir de bonnes nouvelles.

- Compte avec ca!. Dieu te garde.

Je me rends Ă  l'urbanisation Jorge Coll, oĂč se trouvait mon bureau. J'arrive gĂ©nĂ©ralement tĂŽt.

En tournant le coin, j'aperçois la devanture de la maison. Une villa de style colonial, trÚs belle. Devant, le camion de mon patron est garé. Qui descend, à ce moment-là, muni de sa mallette en cuir. Il porte des lunettes noires et une tenue composée d'un jean et d'une chemise à carreaux. Toujours impeccable.

Je suis content de te voir. Pour que je puisse lui parler et prendre une décision.

Mon patron a une trÚs mauvaise réputation auprÚs des femmes. Il est marié à une Allemande et a eu deux enfants avec elle. De temps en temps, ils viennent au bureau.

-Bonjour, bonjour, M. Felipe !

- Oh, Ale ! -cri -. Je suis ravi de te voir. Vous arrivez toujours tĂŽt.

- C'est confortable pour moi, alors je rattrape mon retard et je suis prĂȘt Ă  commencer la journĂ©e.

- Les gens qui réussissent se lÚvent avant l'aube !, Oui !, Hé !, Quoi de neuf par ici ?

- D'une maniÚre générale, tout s'est bien passé pendant son absence.

– Que s'est-il passĂ© ?

-Ton frĂšre ne te l'a pas dit ?

- Il ne me dit jamais rien ! Il m'en a marre ! Dis moi...

- C'est juste quelque chose que son beau-frĂšre m'a fait, il m'a manquĂ© de respect et je suis trĂšs en colĂšre. J'ai mĂȘme pensĂ© Ă  arrĂȘter.

-Mmmm ! Tu vas faire plaisir Ă  ce connard ? Nous savons tous qu'il trompe ma sƓur depuis des annĂ©es. Laissez vos affaires et venez Ă  mon bureau pour parler.

-D'accord, je peux te demander un café ?

- Oui, dis à la fille de me préparer un sandwich et un noir. J'attends ...

Au bout d'un moment, quand j'entre dans son bureau, il mange, avec un tel enthousiasme, que c'est un plaisir. Ses moustaches sont pleines de sauce. Et des mains grasses. Il prend une serviette pour se nettoyer et m'invite Ă  m'asseoir.

- Oh, quelle délicieuse cuisine ! J'étais sans petit-déjeuner. Je me suis levé tÎt et je suis sorti. J'ai raté tout ça.

Donc tu vas démissionner à cause de ce gros ... Et ça veut dire quoi ? Jetez-vous l'éponge à la premiÚre difficulté ? Dites-moi.

- Ce n'est pas ça. Le fait est que c'est trÚs inconfortable de travailler comme ça. Avec peur, les voici tous des hommes. Quelque chose de pire peut arriver à tout moment.

- Je vous garantis qu'il ne vous arrivera rien de mal. Quant au gros, je vais l'appeler pour lui dire ce qu'il mérite.

- Merci, M. Felipe.

- Tu vois, tu n'es pas obligé d'y aller. D'ailleurs, qu'aviez -vous prévu de faire en démissionnant ?

- J'ai pensĂ© Ă  voyager. J'en ai toujours voulu et ça semble ĂȘtre le bon moment.

- TrĂšs intĂ©ressant ... Et oĂč veux-tu aller ?

- J'ai l'occasion d'aller en Italie. J'arrivais chez des amis de ma famille.

-C'est une excellente idée, j'adore voyager. Je te propose quelque chose. Allez-y et décidez ensuite si vous démissionnez ou non. Avez -vous des vacances en attente ?

- Oui, j'ai deux rÚgles expirées.

- Je vais appeler mon agent pour me citer les billets, nous les paierons en avance sur vos prestations sociales. Vous ĂȘtes d'accord ?

- Oui oui oui!. Je ne veux pas paraßtre naïf, tu es sérieux ?

- Je n'ai jamais parlé plus sérieusement de ma vie ! De plus, je vais l'appeler maintenant.

le numéro de votre agent de voyages . Demandez-leur de vous envoyer, à votre adresse email, le montant d'un billet aller-retour pour Rome.

- PrĂȘt, laisse-moi ça ! Hahaha!. Vous verrez que tout se passera mieux que vous ne le pensez.

- Je vous suis trĂšs reconnaissant. Je compte sur vous...

Je me retire dans mon bureau, je n'arrive pas à y croire. Je me sens heureux, plus que jamais. Tout coule si naturellement, sans l'imaginer, je suis déjà proche de mon objectif. Maintenant, j'ai juste besoin de rentrer à la maison dans l'aprÚs-midi et que ma mÚre ait de bonnes nouvelles. AprÚs tout, l'offre que le patron m'a faite m'a remonté le moral.

Je me sens apprécié et valorisé pour mes mérites.

J'essaie trÚs fort de bien faire mes tùches. Je suis un travailleur engagé. Et maintenant, en ce moment, je récolte les fruits de mes efforts.

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