L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Les regrets de mon ex-mari
Ex-mari, je ne t'aime plus
Le retour de l'héritière adorée
Chant d'un cœur brisé
Le retour de l'héritière délaissée
Le retour de l'épouse indésirable
Choyée par le chef de la mafia
Chapitre 1
Elle n'avait jamais eu de place. Ni dans le monde des hommes, ni dans celui des siens. Diane savait depuis longtemps que sa naissance n'était qu'une erreur de calcul, un passage obligé pour une dynastie qui n'avait que faire des liens familiaux, des sentiments. Les regards de ses parents n'avaient cessé de lui rappeler qu'elle n'était qu'un détail gênant, un fardeau dont il fallait se débarrasser, une silhouette floue dans un portrait dont les couleurs s'étaient fanées avant même qu'elle ne naisse.
La mort de sa mère n'avait pas été une libération. Elle n'avait pas senti de vide, de désespoir. Non. La mère qu'elle avait perdue n'était qu'une ombre, une silhouette dans une pièce trop grande, toujours trop distante. Elle avait toujours vécu pour l'illusion d'un amour qui ne venait jamais. Un amour de convenance, un amour de façade, d'apparence. La mort, inévitable, n'avait pas apporté de larmes. C'était juste un coup d'arrêt à une mécanique bien huilée. Ses pleurs étaient restés coincés dans une gorge qu'elle n'avait plus la force d'ouvrir.
Elle se tenait là, dans la grande maison familiale, seule parmi les voix fausses et les regards fuyants. Ceux qui l'avaient laissée dans l'ombre, qui l'avaient ignorée pendant tant d'années, avaient maintenant une excuse pour la repousser plus loin. Son père était un homme de calculs, de stratégies, un homme dont les sentiments se comptaient en actions et en chiffres. Quand il avait prononcé le verdict de son abandon, l'air de dégoût dans ses yeux était devenu une phrase. Il l'avait dit, sans un frisson, sans une hésitation : « Tu ne seras jamais digne de notre nom. »
Il avait cru qu'elle était une simple héritière. Une fille. Mais Diane n'était ni une fille, ni une héritière. Elle n'était rien d'autre qu'un corps à remplir avec des obligations et des responsabilités dont elle n'avait que faire. Elle avait cessé d'être une personne aux yeux de ceux qui l'avaient mise au monde. Ils l'avaient rejetée avant même de comprendre qu'elle était déjà un fantôme dans leur existence.
Les mois passèrent. Chaque mot de son père, chaque geste de ceux qui l'entouraient devenait un coup de poignard. Son regard s'était perdu dans des objets, des papiers, des choses sans âme. Elle s'était coupée du monde. Elle n'avait pas voulu parler. Elle n'avait plus rien à dire. Sa voix était tombée dans le silence, dans l'indifférence. Son unique lien était le cheval, ce dernier vestige d'une époque où elle croyait encore pouvoir aimer, encore pouvoir être entendue.
Clara, sa jument, était l'unique être avec lequel elle pouvait communiquer sans paroles. Les autres l'avaient abandonnée dans un coin de la vie. Le cheval, lui, était resté. Diane s'était retrouvée sur le dos de l'animal pendant des heures interminables, la chaleur de la bête et la liberté qu'elle ressentait à chaque galop devenaient son seul refuge. C'était tout ce qui restait. Le silence de la nuit, la distance, l'absence de regards étrangers.