Les Cendres du Phénix

Les Cendres du Phénix

Gavin

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On vivait dans un appartement luxueux surplombant Paris, ma femme Éléonore et moi. Pourtant, mon cœur était lourd quand elle a offert la montre de mon père, le seul héritage précieux qu'il me restait, à Julien, son jeune amant. Mon monde bascula quand elle m'emmena dans un parc d'attractions désaffecté, et que je vis ma mère comateuse, attachée à une nacelle de grande roue, un horrible chantage pour que je cède la montre. J'ai supplié, me soumettant finalement, mais l'humiliation continua : elle a fait tomber un mannequin à l'effigie de ma mère, me montrant le sort qu'elle destinait à la vraie si je ne coopérais pas. Julien, sûr de son impunité, a brisé ostensiblement la montre de mon père, puis m'a accusé et brûlé sciemment avec de la bouillabaisse devant une Éléonore indifférente. Elle, ma prétendue sauveuse qui avait financé les soins de ma mère, me laissait souffrir, protégeant son amant aveuglément. La nouvelle de sa grossesse, de notre enfant, est venue comme une arme de plus. Mais le coup de grâce fut la mort de ma mère, causée par la négligence de Julien à l'hôpital, toujours couvert par Éléonore. Puis, elle a menacé d'avorter cet enfant, notre enfant, pour me punir de ma "violence" contre Julien. Je n'avais plus rien à perdre, plus aucune raison de rester dans cette cage dorée de manipulation et de souffrance. J'ai compris que je devais disparaître, que le seul moyen d' échapper à cette torture était de simuler ma propre mort. J'ai méthodiquement recueilli les preuves de sa cruauté et de la perfidie de Julien, avant de me préparer à disparaître pour toujours. Le phénix devait renaître de ses cendres.

Introduction

On vivait dans un appartement luxueux surplombant Paris, ma femme Éléonore et moi.

Pourtant, mon cœur était lourd quand elle a offert la montre de mon père, le seul héritage précieux qu'il me restait, à Julien, son jeune amant.

Mon monde bascula quand elle m'emmena dans un parc d'attractions désaffecté, et que je vis ma mère comateuse, attachée à une nacelle de grande roue, un horrible chantage pour que je cède la montre.

J'ai supplié, me soumettant finalement, mais l'humiliation continua : elle a fait tomber un mannequin à l'effigie de ma mère, me montrant le sort qu'elle destinait à la vraie si je ne coopérais pas.

Julien, sûr de son impunité, a brisé ostensiblement la montre de mon père, puis m'a accusé et brûlé sciemment avec de la bouillabaisse devant une Éléonore indifférente.

Elle, ma prétendue sauveuse qui avait financé les soins de ma mère, me laissait souffrir, protégeant son amant aveuglément.

La nouvelle de sa grossesse, de notre enfant, est venue comme une arme de plus.

Mais le coup de grâce fut la mort de ma mère, causée par la négligence de Julien à l'hôpital, toujours couvert par Éléonore.

Puis, elle a menacé d'avorter cet enfant, notre enfant, pour me punir de ma "violence" contre Julien.

Je n'avais plus rien à perdre, plus aucune raison de rester dans cette cage dorée de manipulation et de souffrance.

J'ai compris que je devais disparaître, que le seul moyen d' échapper à cette torture était de simuler ma propre mort.

J'ai méthodiquement recueilli les preuves de sa cruauté et de la perfidie de Julien, avant de me préparer à disparaître pour toujours.

Le phénix devait renaître de ses cendres.

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