Mariage avec un zillionnaire secret
L'héritière de génie brille après le divorce
Le Prince est une fille : Esclave captive d'un roi vicieux
Ex-mari, je ne t'aime plus
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Les regrets de mon ex-mari
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Reviens mon amour
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Il était une fois, à notre époque, une fille qui n’a pas envie qu’on l’aime parce que le sexe l’intéresse davantage. Rosie rêve d’aventures peu ordinaires. Le quotidien ne semble pas être son truc. Seulement, dans ce village qui n’adopte pas forcément les nouveaux arrivants, comment réellement penser que l’on puisse avoir un destin si ce n’est en grisé, en action, ou par omission du train-train ?
Un site, pourtant, où la petite histoire mériterait bien de côtoyer la grande. Un courant d’air électrique convole en noces d’acier avec une atmosphère festivalière lorsque l’énergie solaire veut bien être de la partie. Imaginez un horizon de foin et une verdure opulente et vous aurez en face de vous une terre. Bordée de mer, celle-ci pèche par défaut d’activités à but non lucratif. L’économie n’est en rien souterraine. Tout se cultive dans le petit bourg de cette presqu’île. Surtout l’ennui qui rend vaches la mère au foyer, les gamins de la petite école ainsi que les retraités. Lorsque le facteur n’apporte que des factures, il faut bien que les habitants s’occupent à s’inventer une utilité morale. Il y avait donc trois cent soixante habitants, tous gardiens de la salubrité publique, tous prêts à se méfier d’elle.
Rosie, née de parents modestes, mais surtout de personnes réputées pour être des zélés ouvriers au service de leurs patrons, qui ne lui offraient rien a prioriqui eût pu illuminer d’espoir les ambitions d’une jeune fille de quinze ans à peine. Et ce n’est pas son parcours scolaire qui influence Rosie vers cette envie furieuse d’être libre. Peut-être que ses fréquentations de l’époque ont fait d’elle cette adolescente qu’il est à présent temps de présenter plus amplement. La profondeur, c’est ce qu’elle aime, la Rosie, comme le dirait son dernier soupir en date, s’il nous était possible de l’interpréter à l’image des rêveries d’une autre époque.
Jolie, Rosie ? Oui. Comme le fruit vert qui va rougir bientôt d’être butiné par toutes sortes d’oiseaux. Son physique semble attendre le moment de se laisser déformer. Tout comme ses idées, l’émancipation des boutons juvéniles n’ose pas encore se laisser dégrafer. Une couleur de peau, à rendre mal à l’aise en public tous ceux que la chair attire, était son plus bel attrait. Une belle peau de rousse, blanche comme le lait qui pourrait tout droit provenir de ses seins pas si petits que ça déjà. À condition qu’elle se laisse féconder. Or, elle n’est pas si facile à traire, la Rosie. Jamais, hormis sa cousine Jeanne, quiconque ne lui avait frôlé un téton. À l’époque, elles prenaient leurs bains toutes les deux. Jeanne la brune que l’on pourrait, en ne la flattant pas, décrire comme boulotte sainte nitouche. Elle est l’enfant d’un cœur brisé de femme à qui l’homme de sa vie a volé le droit de vieillir en famille. Jeanne veut de l’amour autant que d’autres (des musiciens) veulent du soleil. Jeanne a le cœur prêt à être vendu tandis que Rosie, paradoxalement, ne croit pas à ces sentiments pompeux mais surtout incompatibles avec l’idée de quête. De tels penchants conduisent inévitablement à la perte d’une partie de soi d’après elle. Et quoi ? Faire comme ses parents ?