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Broken angels: Tome I

Broken angels: Tome I

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Chapitres

Upper East Side... un nom qui fait rĂȘver. C'est le nom d'un quartier huppĂ© trĂšs convoitĂ©. C'est pourtant dans cet endroit calme et trĂšs select que se dĂ©roule, depuis deux ans et demi, le triste et sombre calvaire quotidien de Tyler Firestone. Sa compagne Alison Sanderson n'a aucune limite quand il s'agit de l'humilier et le faire souffrir... et ce, juste pour son propre plaisir. Tyler pourra-t-il se rĂ©veiller et faire connaĂźtre son statut de victime afin de se libĂ©rer de son emprise malsaine ? Biographie de l'auteur AurĂ©lie Collard s'investit dans l'Ă©criture en 2010. Elle dĂ©veloppe son style au travers de scĂ©narios Role Play Game sous format texte sur diverses plates-formes de forums, avant de se lancer dans l'Ă©criture de fan fictions et essais personnels en 2015.

Chapitre 1 No.1

Chapitre 1 Il Ă©tait une fois... Tyler et Alison

« Un adage dit qu'on ne choisit pas ses parents et sa famille, mais que l'on choisit ses amis et si l'on peut choisir ses amis, peut-on choisir sa copine ? Peut-on choisir l'amour de sa vie ou celui-ci nous tombe-t-il juste comme ça sur le coin du nez, sans que l'on ait demandé quoi que ce soit ?

Au cas oĂč il nous tombe dessus, comment ĂȘtre certain ou certaine que cette personne est vraiment celle faite pour nous, celle pour qui nous sommes nĂ©s, celle Ă  qui nous Ă©tions destinĂ©s ? L'amour peut-il se tromper Ă  ce point sur cet autre qui nous avait, pourtant attirĂ© ? Et, pour finir, qu'est-ce qui nous a attirĂ©s ? Qu'est-ce qui m'a attirĂ© chez elle ? Qu'est-ce qui m'a plu chez Alison lors de cette soirĂ©e dans la maison de cette fraternitĂ© au lycĂ©e ?

J'essaie de me souvenir, mais je n'y arrive plus... non... je n'veux plus me souvenir de comment tout a débuté. Pourtant, il va le falloir parce que je veux comprendre comment nous en sommes arrivés à cette situation. Comment en est-elle arrivé à me frapper dÚs qu'elle est contrariée ?

Pourtant, je me souviens que nous avions une vie de couple des plus normales. Avant, on se kiffait grave, on s'aimait tellement, on se prenait dans les bras, on s'embrassait et on se touchait... mais maintenant, j'ai carrĂ©ment peur de la toucher. Rien que l'idĂ©e de devoir me retrouver dans le mĂȘme lit qu'elle, mon ventre se tord et j'apprĂ©hende le moment oĂč elle va se rĂ©veiller et m'en coller une parce que je suis trop prĂšs d'elle...

Enfin, ce n'est qu'une excuse parmi toutes les minables qu'elle me sert tous les jours pour justifier des coups qu'elle me porte continuellement et... quotidiennement.

J'Ă©cris ces lignes, car ce journal est mon seul et unique exutoire. Personne ne peut m'aider... sauf celui qui trouvera mon journal, mais peut-ĂȘtre que ce jour-lĂ , ce sera trop tard. Ce sera trop tard... parce que j'aurais succombĂ© sous les coups de mon bourreau qu'est ma copine.

J'aimerais tellement me sortir de cet enfer, mais j'ai peur...

J'te laisse, je l'entends déjà beugler mon nom. Je vais m'en prendre une sévÚre, c'est certain... mais elle me trouvera quoi comme excuse cette fois-ci ? Est-ce que je ferais encore un séjour à l'hosto comme à chaque fois ? Je dois descendre, mais j'ai vraiment peur... »

Rapidement, il ferme son journal et bouche son stylo avant de sortir de l'immense salle de bain dans laquelle il a pris l'habitude de se rĂ©fugier. Il planque son journal derriĂšre une bouche de ventilation et descend Ă  grandes enjambĂ©es les escaliers menant Ă  l'Ă©tage infĂ©rieur. Il se prĂ©cipite dans la cuisine d'oĂč Alison aboie son prĂ©nom avant de lui assener une gifle monumentale, une gifle si puissante qu'elle crĂ©e une coupure nette sur la lĂšvre infĂ©rieure du jeune homme.

« Combien de fois il faut que je t'appelle pour que tu te bouges le cul ? Va me faire à manger tout de suite, avant que l'envie ne me prenne de t'en coller une autre ! »

Tyler ne rĂ©pond rien et baisse les yeux lorsque la voix criarde d'Alison lui agresse les oreilles. Peu Ă  peu, le sang qui coule de sa plaie s'insinue dans sa bouche et poursuit sa course sur sa langue. Il peut sentir le goĂ»t ferreux de l'Ă©pais liquide tandis qu'il s'affaire Ă  prĂ©parer le plat du jour en suivant les quantitĂ©s prescrites Ă  la lettre par celle qu'il a, un jour, aimĂ©e. Il sait qu'il n'a pas le droit Ă  l'erreur et encore mĂȘme quand les quantitĂ©s sont respectĂ©es et que le plat est parfait, elle trouve le moyen de le frapper juste pour le plaisir de l'entendre crier ou de le voir grimacer de douleur...

... Et ça fait environ deux ans et demi que ça dure. Deux annĂ©es et demie de coups perpĂ©tuels, de rĂšgles de vie stupides Ă  respecter, deux ans et demi oĂč il est de rares soirs oĂč il arrive Ă  sortir et trouver refuge chez des amis Ă  lui, oĂč parfois, il n'y arrive pas et se fait battre comme un chien ayant fait une grosse bĂȘtise.

Aussi, quand elle reçoit des amis ou mĂȘme... ses nombreux amants d'un soir, elle l'enferme dans une cage, affublĂ© d'un collier semblable Ă  celui que porte les chiens et l'oblige Ă  la regarder soit se gaver avec ses amies, soit Ă  assister Ă  ses prouesses sexuelles avec ses amants. Parce que oui, lui, Tyler n'a pas le droit d'aller voir ailleurs sous peine de se faire non seulement suivre, mais aussi de se faire frapper, alors que pour mademoiselle tout est permis. Alors quand il se retrouve dans cette cage, avec ce collier et enchaĂźnĂ©, Tyler laisse son esprit quitter son corps et voyager hors des murs de cet appartement de luxe qui est un vĂ©ritable enfer. D'apparence, il semble regarder ce qu'il se passe, mais si on s'approche de la cage, on remarquera rapidement le vide qu'il y rĂšgne, dans ses prunelles d'or.

Le repas est prĂȘt et il le dĂ©pose sous le nez d'Alison qui le fixe avec un air mauvais dans ses yeux bleu-vert. Sans un mot et le regard vide de toute Ă©motion, il sert de l'eau dans le verre de la jeune femme, devenue une parfaite Ă©trangĂšre, puis repose la carafe et va se poster dans un coin en attendant qu'elle prenne son repas. Car cette situation rĂ©sulte d'une des rĂšgles imposĂ©es par la jeune femme : elle mange en premier et lui n'a le droit de manger qu'une fois qu'elle est montĂ©e dans la chambre. Pour l'heure, il prĂ©fĂšre rester lĂ  et ne pas la contrarier, n'ayant pour toute nourriture que le goĂ»t de fer du sang dans sa bouche.

Ce soir, elle prend tout son temps et passe la majeure partie de son repas Ă  le fixer, prĂȘt Ă  le frapper au moindre mouvement qu'il osera faire. À ses amies, elle aime se vanter qu'elle a « dressĂ© » son mec et qu'il lui obĂ©it au doigt et Ă  l'Ɠil, mais ces derniĂšres voient continuellement les sĂ©vices subis par le jeune homme de 23 ans. Chaque fois qu'elles viennent et le voient dans cette cage, enchaĂźnĂ© par ce collier grotesque, elles ont envie d'intervenir... mais elles savent aussi que si elles parlent, Tyler en subira lourdement les consĂ©quences. Alors elles n'ont d'autres choix que de se taire, cependant, certaines d'entre elles ont pris discrĂštement des photos comme preuves et d'autres ont fait installer des camĂ©ras avec la complicitĂ© du jeune homme. Quand elle s'absente, il prend les vidĂ©os enregistrĂ©es et les stocke dans un endroit connu de lui seul, puis met un DVD vierge.

Au bout d'une heure, elle se lĂšve de table pour venir se mettre Ă  sa hauteur.

« Tu as été un bon chien, mon Tyler, tu mérites un sucre. »

Il ne rĂ©pond rien se contentant de regarder de ses prunelles d'or celle pour qui il aurait, autrefois, donnĂ© sa vie. À prĂ©sent, elle pourrait bien crever que ça lui en serait complĂštement Ă©gal. Au contraire, ça le libĂ©rerait d'un poids Ă©norme, mais il sait que les mauvaises herbes ont la vie dure et ne meurent pas si facilement. Alors il reste Ă  la regarder sans trop soutenir son regard, mais en Ă©vitant aussi de se soumettre Ă  la tentation de baisser son regard d'or et ainsi se prendre un coup.

« Merci... maßtresse. »

Sa voix à la fois grave, enrouée et suave se perd dans un murmure lorsqu'il prononce ces mots, alors qu'Alison se contente de lui adresser un sourire narquois avant de quitter la piÚce. Patiemment, il attend que la jeune femme monte et referme la porte, puis il s'affaire à laver la vaisselle de cette derniÚre avant de chausser ses grosses Timberland noir mat et sa veste de jean noire sans manches. Il se saisit rapidement de son portable et son portefeuille ainsi que de ses clefs et sort dans le plus grand silence. Une fois hors de l'appartement, il ferme la porte à double tour et emprunte les escaliers à pas feutrés jusqu'au hall qu'il traverse avant de passer la porte de l'immeuble

Une fois Ă  l'air libre, il inspire un grand coup et cale ses Ă©couteurs dans ses oreilles avant de brancher lesdits Ă©couteurs sur son tĂ©lĂ©phone qu'il passe en mode lecteur MP3. Il sĂ©lectionne son album des Knightmare Hells et prend la direction de la boĂźte oĂč le groupe se produit ce soir.

Cela ne fait que quelques minutes qu'il marche quand il entend le vrombissement d'une moto derriÚre lui. Méfiant, il sursaute avant de se retourner quand le deux-roues se met à sa hauteur. Le conducteur relÚve la visiÚre de son casque et le jeune homme à la chevelure de sang et aux yeux d'or reconnaßt immédiatement les yeux bleu électrique de Chance Ortiz. Chance est un de ses collÚgues de travail et il est aussi de ceux qui s'inquiÚtent sérieusement pour lui.

« Hey Ty' ! Tu te rends au concert, mec ?

- Euh... ouais. »

Chance observe Tyler qui dĂ©tourne la tĂȘte en rougissant nerveusement et ce n'est pas Ă  cause de celles dues au froid de ce dĂ©but de soirĂ©e. Le motard prend son collĂšgue par le menton et rapproche Tyler de lui pour scruter Ă  travers son casque la lĂšvre infĂ©rieure du jeune rouquin... avant de dĂ©tacher et d'enlever brutalement son casque, une expression de colĂšre dĂ©formant son visage.

« PUTAIN ! ENCORE ? »

Tyler se contente de dégager son menton et regarde, penaud, le motard qui fulmine de rage.

« Chance, c'est r....

- S'il te plaßt, ne me dis SURTOUT PAS que ce n'est RIEN ! Monte ! Je t'emmÚne au concert, tu me diras ce qu'il s'est passé devant une biÚre. »

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