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Partie I La sélection
Chapitre 1L’îlot
« L’Homme croit tout connaître. L’Homme croit être l’entité la plus puissante sur Terre. Il chasse et il tue, parfois même parmi les siens. Chaque jour, il enlaidit ce monde qu’il abrite encore plus. Pourtant, l’Homme ne s’arrête pas, parce que ce monde lui appartient. Toutes terres, végétations et tous les autres êtres vivants qui comblent ce monde lui appartiennent.
Cependant, ce que l’Homme ne sait pas, c’est qu’il n’est pas tout-puissant, il existe une entité supérieure à lui. Quelque chose qu’il n’arrivera jamais à surpasser ni comprendre. Une entité qui restera à jamais infiniment plus puissante que lui, quels que soient ses efforts pour l’égaler, il n’y arrivera jamais.
Et c’est ce que vous êtes amenés à devenir : des surhommes. »
Je m’appelle Ayden. J’habitais l’îlot, un endroit qui n’apparaissait sur aucune carte, un endroit parfaitement introuvable coupé du reste du monde. C’était là que j’ai grandi avec plusieurs enfants comme moi. Les enfants comme moi… ceux que ce monde avait choisi de rejeter. Nous n’avons nulle place ailleurs, l’îlot était le seul endroit où nous pouvions vivre en paix.
M. Raimer nous faisait encore un de ses cours sur l’Homme.
Les surhommes dont M. Raimer parlait étaient les agents ou plus particulièrement le peuple de L’Agence. Une population qui vivait sous terre ou dans les airs, leur technologie les rendait totalement invisibles et imprévisibles. Cette organisation avait pour but de protéger les habitants de la surface. Pourquoi ? On ne nous l’a jamais vraiment révélé. Ils avaient plus d’une :
— Centaine de siècles d’avance sur le peuple du dessus, avança M. Raimer.
« Le peuple du dessus », c’était comme ça qu’eux, les agents, ils appelaient les Hommes qui vivaient à la surface. L’îlot était bien sûr une création de L’Agence. Leur but était d’engranger le plus d’agents en recueillant les enfants les plus rejetés de ce monde, les fantômes comme j’aime le dire.
En une vie, très peu de gens arrivent à marquer leur histoire. On dit de ceux qui y arrivent que ce sont des personnes spéciales. Ils ont forcément tous un passé spectaculaire, des prédispositions et surtout une bonne étoile. Et puis, il y a ceux qui en une vie n’accomplissent rien, ils ne marquent personnes et n’excellent en rien de particulier. Pourtant, ces personnes dites « normales » ont de quoi se rattacher : une famille. Moi je ne me trouvais dans aucune de ces deux catégories, je n’étais qu’un fantôme. Un être qui peut voir le jour mais qui en une existence ne se fera remarquer par personne, un être qui meurt sans identité, sans famille, sans ambition, sans aucun rêve.
C’est ce que nous étions, on m’a raconté que j’ai été recueilli par un agent anonyme. Je devais être bien trop jeune pour m’en souvenir. L’agent qui m’avait laissé aux portes de l’îlot avait déposé dans mon berceau un petit anneau en bois que je portais désormais tout le temps.
Je n’étais pas quelqu’un de très sociable mais j’avais bien un ami : il s’appelait Franck Jayme Butler. Il y avait déjà un garçon qui s’appelait Franck et comme Jay préférait son deuxième prénom il avait décidé lui-même d’en faire son premier prénom. Tout ce que je savais c’était qu’apparemment il était le fils d’un couple d’agents. Les deux étaient morts au combat, Jay n’avait alors qu’un an. Ils étaient une centaine d’enfants dans le même cas que lui. Tous ont été reconduits dans un îlot.