Un amour inébranlable
Le retour de l'héritière adorée
Une autre chance avec mon amour milliardaire
L'épouse en fuite du PDG
Reviens, mon ex-femme
La contre-attaque du milliardaire déguisé
Coup d'un soir avec le PDG
L'ex-femme muette du milliardaire
Ton amour me fait souffrir
L'amour possessif : mon mari handicapé
Kara
- Kara bouge, tu vas être en retard ! S'exclame mon père en apparaissant dans ma chambre en un éclair.
Mon père, ce vampire de mille deux cents ans qui ressemble à un homme d'une quarantaine d'années avec ses cheveux noirs et ses yeux bleus, vêtu d'un Jeans et d'un pull entre dans ma chambre tranquillement alors que j'écoute de la musique.
Vous connaissez la musique en fait, pas besoin de vous expliquer qu'en tant que vampires, nous ne dormons pas un seul instant.
- Et merde ! Pourquoi tu fais ça ?! Il n'est que sept heures cinquante, il me faut deux minutes pour arriver à l'école ! Et encore en étant vraiment lente ! M'exclamé-je en sautant de ma chaise.
- Arrête tes conneries ! Tu sais que depuis qu'ils sont venus tourner Twilight ici il y a une dizaine d'années, on doit éviter ce genre de chose. Me fait-il en me toisant.
- Mais oui bien sûr, tu vas bientôt me dire de ne pas sécher les jours où il y aura du soleil aussi. Dis-je nonchalante en prenant des vêtements dans l'armoire.
- Tu as tout compris et si tu pouvais éviter ce genre de fringues aussi ! Me dit-il en attrapant mon pull à capuche noir de mes mains.
Je ne sais pas pourquoi mon père a accepté sa mutation. Bon vous me direz c'est mieux que Mystic Falls, il y a moins de touristes et surtout moins de soleil dans ce bled. Mais avec leur délire de Twilight et le fait que ce bled soit si petit, tout le monde est aux aguets du moindre fait qui concernerait un vampire.
Il a beau être flic ; sur ce coup-là il aurait mieux fait de rester tranquille.
Et oui, mon père est flic et a été muté dans ce super bled pendant les vacances. J'ai vraiment l'impression qu'à des moments nous sommes dans Twilight sauf que je suis loin d'être la gentille Bella et en ce qui concerne Edward ; ben non merci les histoires de cœur et de délire pour un parfum au goût du sang ce n'est pas mon truc.
- Kara ! Dépêche je vais partir sans toi !
- Ah parce qu'en plus tu me conduis ? Grogné-je.
- N'oublie pas que je t'entends.
Oui heureusement que tu ne lis dans les pensées des gens comme Edward sinon je serais dans la merde.
Mise à part notre ouïe fine très fine, notre vitesse et notre force décuplée on n'a pas du tout de pouvoirs spéciaux comme dans ce fameux Twilight. Et heureusement pour les gens de cette bourgade, je ne mange pas les humains non plus.
Je sors de la maison alors que mon père me regarde de haut en bas d'un air limite foutage de gueule.
- T'es sérieuse ? S'exclame-t-il en levant limite les yeux au ciel.
- Tu voulais peut-être que je mette une minijupe ? Lui demandé-je narquoisement.
Il lève à nouveau les yeux au ciel en faisant une grimace tout en entrant enfin dans la Jeep.
- Tu pourrais enlever la capuche et les foulards au poignet ?! Me fait-il remarquer.
- C'est ma marque de fabrique, je ne vais pas changer parce que la mode a changé. Lui fais-je remarquer à mon tour.
- La mode a changé mais toi, tu es resté dans les années nonantes.
Je grimace alors qu'il arrive près du Lycée. Je ne vous le décris pas ; c'est le même quand dans Twilight.
- Comme dans le film, c'est mignon. Grogné-je en prenant mon sac.
Mon père s'arrête un peu avant. Dieu merci pour moi c'est déjà la gêne de venir avec son père alors quand tout le monde saura que c'est le nouveau chef de la police, ma vie va à nouveau être un enfer.
- Si tu pouvais éviter de faire comme dans le film. Me lance-t-il alors que je vais fermer la portière.
- Non, mais tu m'as vue. J'ai une tête à tomber amoureuse ? Ricané-je.
Mon père enlève ses lunettes et me toise de ses yeux bleus qui virent un peu au rouge d'un coup.
- Je parlais d'utiliser ta force ! Claque-t-il froidement.
J'avale tant bien que mal ma salive, il est légèrement effrayant quand il fait ça avec ses yeux. En fait, je pense que c'est un des vampires les plus effrayants que je connaisse mise à part ses vieux originels grincheux.
Alors que je ferme la portière en reculant, une moto arrive à fond de balles dérapant et manquant de me percuter.
- Pardon ! Hurle le motard.
Je me retourne de rage regardant mon père qui fait ses gros yeux rouges en me toisant et je serre mon poing en respirant derrière mes lunettes noires.
RJ