Enceinte et sommelière à Bordeaux, je flottais sur un nuage de bonheur, attendant les résultats de mon bilan prénatal et ceux d'une analyse de vin révolutionnaire que j'avais conçue.
Mon mari Luc, héritier d'un prestigieux domaine viticole et mes beaux-parents, qui m'adoraient, ne voyaient en moi que la fille qu'ils n'avaient jamais eue.
Mais l'instant où Luc a posé les yeux sur mon rapport d'analyse de vin, son sourire a figé, transformant son visage en un masque de haine froide, et il a murmuré glacialement : « Il faut avorter. Tout de suite. »