Les regrets de mon ex-mari
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Ex-mari, je ne t'aime plus
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mariage avec un zillionnaire secret
Le retour de l'héritière adorée
Chant d'un cœur brisé
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'épouse indésirable
Le soleil commençait à se coucher sur la ville de Naples, plongeant les rues pavées dans une lumière dorée qui semblait tout à la fois belle et menaçante. Marco D'Angelo se tenait sur le balcon de son appartement, les yeux perdus dans l'horizon. Après six longues années passées à l'étranger, loin de la famille et des affaires familiales, il était de retour. Mais le retour à la maison n'était jamais aussi simple qu'on le pensait.
Il était de retour à Naples, dans l'ombre de son père, Vincenzo D'Angelo, le parrain de la famille, celui qui régnait sur une grande partie du monde criminel de la ville.
"Tu n'as pas changé, hein ? Toujours ce regard perdu dans le vide." La voix familière de Savo, l'incontournable bras droit de son père, brisa le silence. Marco se retourna lentement.
Savo Bellini, un homme dans la quarantaine, avec des cheveux noirs bien coupés et une mâchoire carrée, se tenait dans l'embrasure de la porte. Son regard perça Marco, comme il l'avait toujours fait, à la fois respectueux et méfiant. Savo n'avait jamais accepté que Marco parte pour ses études à l'étranger, jugeant cela comme une faiblesse, une fuite. Mais Vincenzo avait insisté. Il voulait que son fils ait une éducation, qu'il sache gérer les affaires à la manière des grandes familles, que ce soit dans le business ou dans le crime.
Marco haussait les épaules, un sourire cynique sur les lèvres. "Je n'ai jamais été un homme de retour. Mais la famille, tu sais... la famille te tire toujours vers elle."
"Et tu penses qu'elle t'attendait, ici, dans le confort ?" Savo s'approcha, s'appuyant contre le cadre de la porte. Il scruta Marco d'un air amusé, mais aussi un peu dur. "Tu vas devoir apprendre à nouveau comment les choses fonctionnent ici. Rien n'a changé. Ou presque rien."
Marco tourna la tête vers lui, ses yeux sombres plissés. "Tu sais pourquoi je suis là, Savo. Ce n'est pas pour les affaires de famille... c'est pour mon père. Il est malade."
Savo leva un sourcil. "Tu crois vraiment qu'il va t'avouer ça ? Il préfère mourir sur son trône que te laisser entrer dans le jeu trop tôt."
Marco se tourna entièrement vers lui. "Je ne suis pas là pour prendre sa place tout de suite. Mais je dois savoir où on en est. Les affaires sont différentes aujourd'hui."
Savo haussait les épaules. "Tu as raison. Tout change. Mais dans ce monde, tout est une question de loyauté et de respect. Sois prêt à perdre plus que tu ne crois."
Le silence s'installa quelques instants. Marco connaissait la dureté de la vie qu'il allait devoir affronter. Il savait aussi que Savo ne lui donnerait pas de répit. Mais Marco était plus intelligent qu'il ne le laissait paraître. Il n'avait pas l'intention de se laisser submerger par la violence et la manipulation, mais il savait que la famille D'Angelo, son père en particulier, n'avait pas de place pour les faibles.
---
Le dîner familial.
La maison D'Angelo, une imposante villa en dehors du centre de Naples, était un endroit où les décisions devaient être prises dans le secret des murs épais. Ce soir-là, l'air était lourd, chargé de tension, mais aussi d'un certain confort. La salle à manger était grande, décorée avec des meubles anciens, des tapis persans et des chandeliers en cristal. À une extrémité de la table, Vincenzo D'Angelo était assis, ses yeux perçants scrutant son fils qui venait de prendre place en face de lui.
"Tu es enfin rentré, Marco", dit Vincenzo d'une voix calme mais autoritaire. "Tu avais une bonne raison d'être loin, mais les affaires ne peuvent pas attendre."
Marco posa les mains sur la table, fixant son père. Il était difficile de lire ses yeux, qui étaient durs comme de l'acier, mais Marco savait qu'il lui en fallait plus qu'un simple retour pour gagner son respect. "Je suis là, père, comme tu l'as voulu. Mais je veux comprendre où la famille en est."
Vincenzo eut un léger sourire, mais ce sourire ne cachait aucune chaleur. "Tu veux comprendre ? Très bien. Je vais t'expliquer." Il tourna la tête vers Savo, qui s'était installé à la gauche de Marco. "Savo, explique-lui."
Savo, qui jusque-là avait gardé une certaine distance, se pencha en avant, le regard ferme. "Les choses sont devenues plus complexes, Marco. Carmine Russo, un de nos rivaux, a commencé à s'étendre dans nos territoires. Il a rassemblé de nouvelles alliances avec des familles extérieures. On a perdu quelques secteurs de la ville au profit de son influence."
Marco fronça les sourcils. "Russo. Il n'a pas l'envergure de pouvoir attaquer frontalement la famille D'Angelo. Il doit y avoir quelque chose d'autre."