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Le club des maîtresses

Le club des maîtresses

GRACIA

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Chapitres

Prologue Mado (assise à même le sol le pagne noué autour des reins) : Oyoooooo mon enfant oooo mon Dieu ! Pourquoi ma fille, ooo Seigneur snif ! Qu'ai-je fait pour mériter un tel sort. Ma fille est sensé m'enterrer pas moi oooooo ihhhhhh [Posant mes mains sur mes jambes] Kerene (allongée à même le sol) : Maman, sniff ! J'ai mal au cœur, ma propre sœur, à cause d'une catin ! Mado (appuyant les mains sur les genoux) : Ma fille ooooo mon Dieu ! J'ai porté neuf mois, Seigneur tu as vu ma douleur, tu as vu combien de fois je me suis battu quand son père nous a quitté. Quand ma belle famille m'a mise dehors avec ma fille ! Ihhhh maman ohhh ! C'est donc comme ça la douleur qu'on ressent ? [Tendant les bras avec supplication] Kerene...Kerene ohhhh! Ma fille, je vais mourir. Kerene (avançant son bras vers sa mère les larmes plein les yeux) : Maman, non ! Sniff, si tu meurs aussi, qui restera avec moi ! Mado (la tête en arrière) : Tu as ton père ! Ohhhh mon Dieu ! Fabrice ! [Les yeux levés vers le ciel] Tu meurs et ta fille aussi meure ? Quoi, tu ne voulais pas qu'elle reste avec moi ? Où bien tu veux que je vienne avec vous ? Kerene (se redressant) : Je t'interdit de parler comme ça maman, sniff. Tu n'as pas d'amour pour moi aussi ? Je suis ton sang aussi ! C'est vrai, ma sœur est morte de la pire des façons, mais tu ne vas pas me laisser aussi ? Il vaudra mieux que je vienne avec vous si tu décides de la suivre. Mado (inconsolable) : Ouh ouh snif ! [La main sur la poitrine] Désolée, j'ai vraiment mal. Ta sœur, la tête de la famille nous à quitter à cause d'un conard, un sorcier. Il n'a qu'à se pointer ici oooooooo [les mains sur la tête ] ihhhh...wooo ma fille ooo ! Fernand (les bras le long du corps) : Mado, explique moi ce qui s'est passé, je viens d'apprendre que ma nièce nous a quitté ? Mado (la tête baissée) : Oui oh tate, [levant les yeux enflés vers lui] Je ne sais pas... snif comment… son… sorcier de mari... snif s'est arrangé pour le faire... Fernand (les mains aux hanches) : Et où est -il maintenant ? Mado (la voix faible) : Porté disparu ooooo Fernand ! Snif Il me laisse avec un corps inanimé ooo ! [S'arrêtant un instant de pleurer] Je fais quoi avec ça ? J'ai besoin de ma fille vivante...oyooooo brrrrrrr snif. Fernand (furieux) : On va le retrouver ce salaud ! Et il va le payer très cher. Je l'aurai prévenu. Il l'a épousé pour en finir avec elle ? Tout l'argent qu'il lui donnait c'était pour l'achever ? Quand je disais que je suis contre ce mariage, j'avais raison ! Hanna (les bras croisée) : Fernand !!! Fit-elle sur un ton de reproche. L'heure n'est pas à la condamnation ! Où à chercher qui a tort ou raison ! Mado n'a jamais su que ce mariage l'aurait tué, chacun veut le bonheur de son enfant. Fernand (se rapprochant dangereusement) : Toi, tu parles en tant que qui ? Me suis-je adressé à toi ? Hanna (reculant) : Non, mais … Fernand (levant la main) : Alors la ferme ! Ma nièce est morte à cause de la négligence de sa propre mère, point barre ! Hanna (calmement) : Tu croix que ça changera quoi ? Tu ajoutes encore la douleur à ta sœur. Fernand (s'adressant à Kerene) : J'espère que toi aussi tu ne feras pas les même erreurs que ta sœur ? Aller épouser quelqu'un d'une ethnie barbare comme ça ! Dit-il en s'adressant à Kerene. Kerene (essuyant les larmes du revert de la main) : Non tonton, snif. Mado (qui se remis à pleurer de plus belle) : Snif...Toi Fernand, tu oses me juger, tu croix que je peux faire du mal à ma propre fille ? Eh Dieu ! Toi même tu sais combien j'ai conseillé ma fille de son vivant ! [S'enroulant à même le sol] Snif, ooooooo Seigneur ma fille est morte eh ! Oyo ni sa ma djabé éh lé lé lé... muané, ghure eh lé ! (Je ne savais pas eh...ma fille eh vient eh). Fernand (se dirigeant vers la maison) : En tout cas je ne laisserai pas cette affaire impunis ! Cet homme va regretter pourquoi il a tué ma nièce. Il ferait mieux de ne plus jamais apparaître sinon c'est moi qui finira avec lui. Tchip. Je vais de ce pas, rejoindre les autres. Kerene (qui jusque là n'avait dit mot) : Tante Hanna, pourquoi tonton Fernand se comporte comme ça ? Il voit bien qu'on a perdu yaya, son corps n'est même pas encore enterré et déjà il vient accuser maman. Hanna (les mains aux hanches) : Ah ma fille ! C'est sa manière à lui de pleurer ta sœur. [Me tournant vers Mado] il faut te lever, on va aller au salon, au lieu de rester à même le sol. Mado (épuisée) Snif, rien n'a plus d'importance Hanna, je ne suis plus rien sans ma fille. Que j'ailles au salon où que je reste dehors à même le sol, ma fille ne reviendra plus jamais à la vie. Kerene (la supliant) : Maman, s'il te plaît pense aussi à moi, je suis aussi ta fille. Hanna (la main sur son l'épaule) : La petite à raison, une de tes filles est partie, tu en a une deuxième soit forte pour elle aussi. [L'aidant à se lever ]

Chapitre 1 Chapitre 01

Chapitre 1

Tchizambengue, un terme d'origine Gabonaise, passé dans le langage courant et focalisé sur les relations extra-conjugales.

La Tchizambengue désigne la maîtresse, l’amant, le deuxième bureau, celle qui décide de tout, quand, où et comme elle veut car qui dit Tchiza (dimunitif de Tchizambengue), dit briseuse de foyer, voleuse de mari...

Nouna MAPESSI, étudiante à l’Université Omar Bongo (U.O.B.), qui est un établissement public, à caractère scientifique, culturel et professionnel doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion financière, est mère de deux enfants de pères différents, vit seule, séparée des pères de ses enfants.

Elle a envoyé ces derniers chez leur grand-mère au village et chaque fin de mois, elle se démerde pour envoyer une modique somme d’argent qu’elle retire de sa bourse mais qui s’avère être insuffisante.

Malgré sa beauté et son corps de rêve, Nouna est toujours à la recherche du véritable amour.

Graziella OKOME MBA, de teint claire, étudiante à l’U.O.B, elle passe un stage école à GPM (Gabon Port Management) d’où elle devra par la suite soutenir.

Elle travail avec son professeur à l’U.O.B de temps à autre pour la rédaction de son mémoire.

Elle adore avoir les hommes à ses pieds et aime diriger.

Shirley DIVOUNGUI, étudiante à l'U.O.B, mais aussi, après les cours, elle travaille en tant que technicienne de surface à Gabon Meca en ville. Malgré qu'elle a une famille bien placé dans le pays mais elle préfère être indépendante.

De teint marron et de taille moyenne, elle est mère d’un minion petit garçon de quatre ans et vit avec le père de ce dernier qui, n’a aucune source de revenu après avoir été licencié d'une entreprise de la place.

La vie n’est pas si facile pour elles, il leur faut trouver des voies et moyens pour pouvoir s’acquitter de certaines responsabilités, pour pouvoir vivre et non juste exister.

Nouna MAPESSI.

Affamée, je longeais la voie qui menait au réfectoire de l'UOB, c’était l’heure du déjeuner.

Pourtant, je n’avais pas assez d’argent, la grâce c’est que le ticket ne coûtait que cent cinquante francs.

Avec ce tiquet, nous avions droits à une entrée, un plat de résistance et un dessert le tout sur un plateau à compartiment comme celui des prisonniers dans lucky Luke.

[Rire]

Les minutes qui suivirent, je faisais la queue comme tout le monde pendant au moins une quinzaine de minutes avant de recevoir mon plateau.

Puis, je cherchais une place libre, mais toutes les places étaient presqu'occupées.

Ce qui ne me laissait pas le choix de m'asseoir près d'une jeune fille, je dirais la même génération que moi, qui, elle aussi, était concentrée à manger son riz au poulet.

Je pris place et commençais à manger ma salade.

Elle leva son visage et me fixa,curieuse.

Graziella (rongeant l'os) : Bonjour quand même !

Nouna (la fixant) : Bonjour fis-je un peu réticente.

Graziella (suspicieuse) : Dit, tu es dans quelle département ? Demanda-t-elle portant sa cuillère de riz à sa bouche.

Nouna (commençant à manger) : Je suis en sociologie.

Graziella (mâchant) : Oh cool !

Moi je suis en Anthropologie, mais je suis à la recherche d’un stage en ce moment bon j'en ai trouvé mais... bref ne parlons pas de moi

[Changeant de sujet]

J'imagine que tu as dû donner tes fesses comme nous toutes pour passer en classe sup !

Questionna-t-elle hilare.

Je trouvais ces propos franchement déplacés, je me levais, le visage fermé pour changer de place mais, elle me retint par le bras.

Cette semaine n'avait pas été facile pour moi, je n'étais pas à mesure de supporté la moindre parole déplacée.

Graziella (posant sa main sur moi) : Ne t’en va pas s'il te plaît ! Fit-elle, indéchiffrable.

[Joignant ses mains]

Je suis désolée, fini ton repas.

[Se remetant à manger]

Il n'y a plus d'autres endroits, c’est full ici.

Je repris place malgré moi et me mis à manger.

Graziella (ajouta) : Dis-moi, ça te dirait d'être mon amie ?

Je suis sérieuse !

Moi (surprise) : Euh …ok !

Si tu veux bredouillai-je.

Graziella (me fixant) : Hum. Convainc moi, s'il te plaît !

Moi (souriante, le bras tendu) : Amie !

Graziella (souriant à son tour) : Amie !

Elle serra ma main dans la sienne et me fit un sourire angélique.

On échangea nos numéros et on se mis à discuter de tout et de rien.

***

Le soir.

Je rentrais chez moi à peine, épuisée.

je posais mon sac sur mon matelas à même le sol puis je fis un tour aux latrines qui se trouvais à l'extérieur de la maison.

Je vivais dans une cour commune avec une douche et des latrines communes.

Imaginez la dégueulacité pour ne pas dire combien de fois c’était infect, mais bon, on faisait avec.

Et je n'avais pas trouvé mieux.

Ma bourse ne me permettais pas d'avoir meilleur endroit, de toute façon.

Ouf !

Je terminais de faire mes choses, je sortis de là, illico presto.

Je n’imaginais même pas comment mes voisins faisaient.

Ils envoyaient lueurs enfants de cinq, six ans faire leurs besoins, pied nus dans la merde, sans surveillance !

Même le papier toilette était un luxe pour les personnes de la cour.

Les vieux journaux, faisaient office de papier toilette, entassés dans un seau vide posé à l'intérieur du cabinet.

C’est tout ça qui m’avait poussé à envoyer les miens chez ma mère.

Là-bas au moins ils avaient leur toilette dans la maison, laissée par mon défunt père.

Il fallait que je sorte de cette misère, je n’en pouvais plus de cette vie, les pères de mes enfants étaient portés disparus, volatilisés, aucun de leurs numéros ne passaient.

Hum... que pouvais-je bien faire de plus !

J’entrais dans la chambre, fouillais mon sac, récupèrais mon téléphone et je lancais l'appel, appuyée contre l'encadrement de la porte, à ma nouvelle amie de ce midi.

Graziella (repondit aussitôt) : Allo fit la voix à l’autre bout du fil

Moi (souriante) : Bonsoir ma co !

Graziella (surprise que je l'appelle de si tôt) : Eh Nouna !

Toi, tu es une bonne copine, tu es bien rentré ?

Moi (souriante) : Oui Grazi !

Graziella (anticipant) : Moi, pas encore.

[Sur le ton de la confidence]

Je suis en train de patrouiller à la recherche d'un distributeur automatique.

Moi (innocente) : Tu as un compte dans quelle banque ?

Graziella (amusée) : Qui te parle de banque Nouna ?

Il faut suivre ma belle, je te parle de quelqu'un qui pourra s'occuper de moi.

Je cherche un nouveau.

Moi (réalisant de quoi il s'agissait) : Ah !

Où peux-tu bien trouver ce genre de personne à l'heure où notre cher pays est en crise ?

Graziella (amusée) : Ah ah ah !

Il y a plein d'hommes mariés ici.

[Sur le ton de la confidence]

Sache que le Gabon n'est pas en crise, mais l'argent est dans les poches de nos dirigeants, il n'y a pas de mal à ce qu'ils le partagent avec nous qui osons le leur demander.

Moi (amusée) : Oups !

Mais tu le dis si bien, ils sont mariés !!

Comment… enchainais-je avant d'être interrompu.

Graziella (m'interrompant) : Ma chérie en ce moment, le plus important, c'est avoir quelqu'un qui pourra s'occuper de toi et les hommes mariés sont plus matures que tout le reste, bon il y a des exceptions. Il faut être audacieuse parfois.

Tu es dans le nguembé (la pauvreté) et tu penses qu'il faut encore aller s'enfoncer avec un autre nguebéman (pauvre)?

Naaan !

Soit tu te bats et te déniches quelqu'un qui va te tirer vers le haut soit, tu sombres avec un autre de la même espèce que toi ou même pire : un va-nu-pieds qui va te sucer jusqu'au sang avant de te laisser épave sur la route du woleu. Comme disait ma grand-mère.

Moi (les yeux grands ouverts) : Tu m'effraie là !

Graziella (éclatant de rire) : Ah ah ah !

Nouna, tu es une bonne copine !

Je croix qu'on va bien s'entendre.

Moi (souriante) : Ok fis-je timidement.

Graziella (murmurant) : Hey !

Il faut que je te laisse, je viens de repérer un gros morceau.

À plus ma belle !

Moi : À plus Graziella.

Clic.

Je ne comprends pas ma nouvelle amie... hommes mariés ?

Non, c’est méchant de sa part.

Je ne ferai jamais ce genre de chose, moi, non... jamais !

Mon téléphone se met à vibrer.

C’est maman !

Du coup, mon pouls grimpe à cent à l’heure.

Je me mets à bouder toute seule, imaginant déjà ce qu'elle va m'annoncer.

Moi (la mine fermée) : Allô fit-je les mains moites.

Lorsque je reçois un appel de maman, c’est toujours pour m’annoncer une mauvaise nouvelle.

Maman : Allô Nouna, ne t’inquiète pas les enfants vont bien...

Moi (soupirant) : Ouf, qu’elle soulagement ! Pourquoi tu m’appelles alors ?

Maman (d'un ton calme) : Pour avoir de tes nouvelles, ma fille et pour te dire que Dan souhaiterait parler avec toi.

Moi (excitée) : Ok, passe le moi maman.

Dan (avec sa voix de bébé) : Ayo yaya Nouna !

Cet enfant avec l’affaire de yaya là vraiment !

Je croix que je suis la seule mère qui se fait appeler yaya au lieu de maman ici dans libreville.

Et c’est leur grand-mère qu’ils appellent maman. Tchouo non !

Tout ça à cause de la pauvreté ?

Moi (attendrie) : Oui mon bébé !

Dan : Tchu è ya, tché ma voyé le pain ?

(Maman es-tu là, m'as-tu envoyé du pain ?)

Moi : Oui mon fils tu auras du pain compte sur moi.

Où est Darène ?

Dan (sur un ton de tristesse) Éh pati !

(elle est partie)

Moi (fronçant le sourcil) : Comment ça ?

Passe-moi maman.

Maman (reprenant le téléphone) : Allô Nouna !

Moi (posément) : Maman où est Darène ?

Maman (réalisant de quoi je voulait parler : Ah !

J’ai oublié de te dire mais sa tante paternelle est venue la chercher pour deux jours. Elle revient ce soir.

Moi (furieuse) : Quoi !!! Il y'a deux jours ma fille n'est pas avec toi ? Où elle est elle en ce moment ?

[Haussant le ton]

COMMENT EST-CE QUE TU TE PERMETS D’ENVOYER MON ENFANT CHEZ UNE INCONNUE ?

TU ES FOLLE OU QUOI ???

Maman (supliante) : Eh pardon oh !

Maman, je n’avais plus d’argent et l’enfant avait besoin de deux livres, pour ne pas t’embêter, j’ai préféré me débrouiller et …

Moi (rentrant complètement dans la chambre en faisant des gestes) : TAIS-TOI J’EN AI ASSEZ DE T’ÉCOUTER !

[Après une secondes de répis]

Tu appelles ça te débrouiller ?

Si tu ne m’embête pas, tu vas encore embêter qui ?

Depuis que son père a mis les voiles, j’ai déjà vu un de ses parents venir déposer même cent franc ?

Même une couche de deux cent cinquante ?

Et aujourd’hui que je l’ai pratiquement élevé seule et qu’elle a sept ans, les zombis reapparaissent et reconnaissent qu’ils ont une nièce ou fille ?

Maman (pleurant) : Snif !

Nouna c’était pour t’aider...

Moi (hystérique) : LA FERME MAMAN !

LA FERRRRRME ! Hurla-t-elle hystérique.

[Baissant le ton]

Je ne veux plus t’entendre, tu n’as aucune excuse et ne refait plus jamais cela !

Clic.

Je venais de couper la communication, hors de moi.

Je m’appuyais sur le mur en glissant tout le long jusqu’au sol et me mis à pleurer à chaudes larmes.

Eh maman !

Quoi ???

Parce que je suis pauvre, tu n’arrives plus à respecter ce que je dis ?

Mon Dieu !

Et si on me tue l’enfant Seigneur !

Je me dirige vers mes cartons où j'ai stoqué mes affaires et me mets à fouiller hâtivement mes anciens cahiers dans l’espoir de retrouver le numéro du père de Darène pour qu’il demande à sa conasse de sœur, sorcière, de venir déposer ma fille dans les heures qui suivent.

Mais son numéro reste indisponible.

Quelques heures après je reçois un message de maman m’informant qu’elle était rentrée, ce qui me soulagea.

Cette nuit, je ne parvins pas à dormir, je réfléchissais dans l’optique de trouver une solution pour mes enfants.

J'étais fatigué de vivre loin d’eux.

Il me fallait impérativement trouver une solution coûte que vaille.

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