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L'Héritière Secrète

L'Héritière Secrète

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Gabrielle, une jeune femme intelligente et déterminée, cache soigneusement son identité d'héritière d'une immense fortune. Préférant mener une vie simple et anonyme, elle craint que sa richesse ne devienne un obstacle dans ses relations. C'est alors qu'elle rencontre Nathan, un homme puissant et respecté dans son domaine. Malgré leurs différences sociales, une attraction inattendue naît entre eux. Cependant, le secret de Gabrielle pèse lourdement sur leur relation naissante. Lorsque Nathan découvre la véritable identité de Gabrielle, leur lien est mis à rude épreuve. Gabrielle, craignant d'être rejetée, doit trouver le courage de s'ouvrir à Nathan et de lui faire confiance. De son côté, Nathan, bien que surpris, doit apprendre à accepter cette nouvelle facette de Gabrielle et à la voir au-delà de sa richesse.

Chapitre 1 Chapitre 1

Une silhouette se détacha brusquement de la foule, coupant la trajectoire de Gabrielle alors qu'elle avançait d'un pas rapide vers la sortie. Elle s'arrêta net, surprise par l'interruption, son cœur bondissant sous l'effet du choc. L'homme face à elle n'avait rien d'un invité ordinaire. Son regard perçant s'accrocha au sien avec une intensité presque intrusive, comme s'il sondait des vérités qu'elle-même n'était pas encore prête à affronter.

- Vous partez déjà ?

Sa voix était calme, mais elle portait cette infime nuance d'autorité qui laissa une impression immédiate. Gabrielle prit une seconde pour évaluer la situation. L'événement battait encore son plein autour d'eux, un murmure constant de conversations feutrées, de coupes de champagne qui tintaient contre des verres en cristal. Elle n'avait rien à faire ici. Trop d'apparences, trop de faux-semblants, trop de risques. Pourtant, elle n'était pas censée attirer l'attention, encore moins celle de cet homme dont la présence semblait réordonner l'espace autour de lui.

Elle afficha un sourire poli, calculé, et chercha mentalement une excuse acceptable.

- J'ai déjà passé assez de temps ici, répondit-elle, évitant de donner trop d'informations.

Il ne sourit pas, mais un léger pli apparut au coin de sa bouche, comme s'il devinait ses pensées avant même qu'elle ne les exprime.

- Vous avez l'air d'être quelqu'un qui n'aime pas les mondanités.

Gabrielle haussa imperceptiblement un sourcil.

- Et vous êtes du genre à analyser les inconnus en une seule phrase ?

Cette fois, un sourire fugace traversa son visage. Pas tout à fait amusé, mais suffisamment intrigué pour ne pas la laisser s'échapper.

- Je m'appelle Nathan.

Il ne précisa pas son nom de famille, ce qui, paradoxalement, confirma ce qu'elle soupçonnait déjà : il n'avait pas besoin de le faire. Ceux qui savaient, savaient. Et elle savait. Nathan Caldwell. Homme d'affaires redouté, stratège accompli, et surtout, quelqu'un qu'elle n'avait pas du tout prévu de croiser ce soir.

Son regard s'attarda une fraction de seconde de trop sur lui. Mauvaise idée. Ce genre de détail ne lui échappait sûrement pas.

- Gabrielle.

Elle omit volontairement son propre nom de famille. Une précaution habituelle, un réflexe de survie.

- Un plaisir, dit-il, sans paraître surpris par son manque d'informations.

Il y eut un bref silence, mais pas de ceux qui rendent mal à l'aise. Plutôt un moment suspendu, comme une fine couche de glace sous leurs pieds, prête à céder sous le moindre mouvement mal calculé.

Gabrielle se força à baisser les yeux vers sa montre.

- J'ai un engagement ailleurs.

Elle n'attendit pas de réponse et s'écarta d'un pas fluide, glissant entre les invités avant qu'il ne puisse ajouter quoi que ce soit.

Elle ne se retourna pas.

Mais elle sentait encore son regard fixé sur elle.

***

L'air nocturne la frappa en plein visage alors qu'elle sortait enfin du bâtiment, relâchant la tension accumulée en une inspiration maîtrisée. Elle s'était attendue à une soirée sans complications. Faire acte de présence, sourire aux bonnes personnes, puis disparaître avant que quiconque ne pose trop de questions.

Alors pourquoi son cœur battait-il encore trop vite ?

Elle n'aurait pas dû croiser sa route.

Nathan Caldwell représentait exactement ce qu'elle évitait depuis des années : l'attention.

Un homme comme lui ne s'intéressait pas aux inconnues. Il n'avait pas le temps pour les coïncidences.

Ce qui signifiait une chose : il l'avait remarquée pour une raison bien précise.

Et ça, c'était dangereux.

***

Le lendemain matin, un sentiment d'inquiétude persistait alors qu'elle parcourait les journaux, cherchant inconsciemment son propre nom dans les colonnes mondaines. Rien. Pas de photos d'elle, pas d'articles sur sa présence à l'événement. Elle s'était fondue dans la masse, comme d'habitude.

Elle posa la tasse de café qu'elle tenait et s'autorisa à fermer les yeux une seconde. Il fallait qu'elle arrête d'y penser.

Un bruit de notification sur son téléphone interrompit son apaisement fugace. Un message.

Un seul mot.

**Déjeuner ?**

Pas de signature, mais elle n'en avait pas besoin.

Son souffle se bloqua un instant.

Il ne perdait pas de temps.

Et maintenant ?

Le téléphone de Gabrielle lui glissa presque des doigts. Son cœur, déjà un peu trop agité depuis la veille, accéléra d'un cran.

Un message. Une seule proposition.

**Déjeuner ?**

Elle fixa l'écran, cherchant une raison logique à ce qu'elle voyait. Une erreur ? Un mauvais numéro ? Non. Nathan Caldwell n'était pas du genre à envoyer un message par accident.

Elle hésita une seconde de trop avant d'éteindre son téléphone et de le poser face contre la table. Comme si ignorer le message pouvait effacer l'invitation, effacer ce qui s'était passé hier soir.

Sauf que c'était impossible.

La sensation de son regard sur elle la veille était encore trop présente, une chaleur subtile mais insistante, une force gravitationnelle qui ne la lâchait pas. Il avait croisé son chemin et, contre toute logique, il avait décidé qu'il voulait la revoir.

Elle ne pouvait pas se le permettre.

Son nom, son identité, tout ce qu'elle s'efforçait de garder secret... Il suffirait d'un faux pas pour que tout s'écroule.

Elle inspira profondément et attrapa son téléphone d'un geste brusque. Une réponse simple, froide, efficace.

**Je suis occupée.**

Envoyé.

Elle posa l'appareil sur le côté, s'obligeant à se concentrer sur autre chose. Ce n'était rien. Un message, un refus, fin de l'histoire.

Mais une partie d'elle savait déjà qu'il ne s'arrêterait pas là.

***

Les jours suivants furent une épreuve.

Gabrielle s'était attendue à ce qu'il abandonne. Après tout, des femmes de son monde – du sien, pas du sien – se battaient sûrement pour attirer son attention. Mais il ne lui envoya pas d'autre message. Pas d'insistance, pas de relance.

Rien.

Ça aurait dû la soulager. Pourtant, au fond d'elle, quelque chose d'agaçant refusait de se taire.

Elle l'avait repoussé. Il était censé disparaître de son esprit. Alors pourquoi l'idée qu'il ait peut-être simplement décidé qu'elle n'en valait pas la peine lui laissait un goût amer ?

Elle se traita mentalement d'idiote et secoua la tête. Elle n'avait pas besoin de complications. Certainement pas celles qu'il représentait.

Mais elle comprit son erreur trois jours plus tard.

***

Elle n'avait pas remarqué sa présence tout de suite.

L'événement était plus restreint que la dernière fois, une réception privée où seuls les noms les plus influents figuraient sur la liste des invités. Gabrielle n'était pas censée s'y trouver. Son entreprise servait de couverture, un rôle minime qui lui permettait de rester dans l'ombre.

Mais elle sentit un frisson la traverser avant même de le voir.

Nathan.

Debout, à quelques mètres d'elle, discutant avec un homme dont elle ne connaissait que vaguement le nom.

Il était ici.

Elle serra les doigts autour de sa coupe de champagne, sentant un courant électrique se propager dans ses veines. Ce n'était pas censé arriver.

Elle n'avait rien fait pour attirer son attention. Alors pourquoi...

Et puis il tourna la tête.

Son regard la trouva immédiatement.

Une seconde d'arrêt. Puis, lentement, un sourire effleura ses lèvres.

Gabrielle, figée, sentit l'air lui manquer.

***

Elle avait besoin de partir.

Elle esquissa un mouvement, cherchant une issue discrète. Mais elle savait déjà qu'il était trop tard.

Une ombre apparut à sa gauche.

- Vous avez fini par trouver un moment de libre, on dirait.

Sa voix était basse, légèrement amusée.

Gabrielle serra la mâchoire et leva les yeux vers lui. De près, c'était encore pire. Trop de contrôle dans son regard, trop de confiance dans la façon dont il se tenait devant elle.

- Vous me suivez ?

Il ne se démonta pas.

- Je ne savais pas que vous seriez là.

Elle haussa un sourcil, sceptique.

- Vraiment ?

Il inclina légèrement la tête, comme s'il évaluait ses réactions.

- Non.

Elle eut un rire bref, sans joie.

- Alors vous êtes venu ici en sachant que j'y serais.

- Disons que je suis venu sans trop d'attentes.

Son regard s'accrocha au sien, plus intense cette fois.

- Mais je ne suis pas déçu.

Une chaleur désagréable se répandit dans son ventre.

- Vous perdez votre temps, murmura-t-elle, consciente du murmure des conversations autour d'eux, de la proximité du monde qu'elle tentait d'éviter.

- J'en doute.

Sa voix était calme, mais il n'y avait aucun doute dans son ton.

Elle aurait dû partir. Couper court à cette discussion avant qu'il ne devienne plus dangereux qu'il ne l'était déjà.

Mais elle ne bougea pas.

Et il le vit.

Son sourire s'agrandit imperceptiblement.

- Dîner ?

Elle soupira.

- Vous ne lâchez jamais l'affaire, n'est-ce pas ?

- Seulement quand quelque chose en vaut la peine.

Son cœur rata un battement.

Elle était en train de perdre le contrôle.

- Vous ne savez rien de moi.

- Pas encore.

Un silence tendu s'installa entre eux.

Elle pouvait partir maintenant. Lui tourner le dos, disparaître comme elle l'avait toujours fait.

Mais au lieu de ça, elle répondit avant même de pouvoir se retenir.

- Très bien.

Il ne laissa rien paraître, mais elle devina la lueur satisfaite dans son regard.

- Ce soir.

- Une heure raisonnable.

Un léger sourire.

- Je vous surprendrai.

Et il disparut dans la foule, la laissant seule avec la certitude qu'elle venait de faire une erreur.

Une terrible erreur.

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