Stanley un jeune homme très charmant fuit aussi loin qu'il peut son village lorsque son clan se faisait attaquer par des ravisseur inconnus pour éviter d'être capturée. En fuyant pour sauver sa peau,il sera retrouva sur les terres d'un Alpha et sais fait capturer. Stanley est enfermée dans leur prison et maltraité. Étant emprisonné,Stanley decouvre qu'il procède des aptitudes spécial. Enfermé et seul contre le monde Met en place un plan pour s'évader. Arrivera-t-il à s'évader et à découvrir la raison pour laquelle son village c'est fait attaquer ?
La nuit était tombée depuis longtemps, enveloppant le village dans une obscurité paisible. Seules quelques torches vacillaient encore aux entrées des maisons, projetant des ombres tremblantes sur les murs de bois. Stanley, allongé sur sa paillasse, écoutait les bruits nocturnes habituels : le vent s'engouffrant entre les arbres, le craquement du bois qui travaille, le murmure lointain d'un ruisseau. Il aurait dû dormir, mais quelque chose l'empêchait de trouver le sommeil. Une tension sourde, un frisson au creux du ventre.
Puis, il entendit le premier cri.
Il se redressa d'un bond, les sens en alerte. Un autre hurlement, plus proche cette fois. Puis un bruit sourd, comme si quelque chose venait de heurter violemment le sol. Stanley se précipita vers la fenêtre et son cœur se glaça instantanément.
Le village était en flammes.
Un brasier illuminait la nuit d'une lueur rouge sang. Les toits de chaume s'embrasaient comme des torches, projetant des éclats de braise dans le ciel noir. Des silhouettes couraient dans tous les sens, certaines armées de lances et d'épées, d'autres hurlant de terreur. Un chaos absolu.
La porte de sa chambre s'ouvrit brusquement et son père entra, le visage grave.
- Stanley, debout ! On doit partir, maintenant !
- Mais... qu'est-ce qui se passe ?
- Ils attaquent le village, fit son père en attrapant une dague posée sur la table. Ils sont trop nombreux, on ne peut pas se défendre.
Son père n'avait jamais eu cet air paniqué. Même lors des hivers les plus rudes, des famines ou des maladies, il était resté un roc, inébranlable. Mais cette nuit, la peur se lisait dans ses yeux.
La porte d'entrée vola en éclats sous un coup violent. Son père n'eut même pas le temps de réagir qu'un homme surgit dans l'encadrement, le visage masqué par un foulard sombre. Ses yeux brillaient d'une lueur sauvage. Sans un mot, il leva une lourde massue et l'abattit sur son père.
Stanley hurla.
Il voulait courir, attraper une arme, se jeter sur l'assaillant. Mais son corps refusait de bouger. Ses jambes tremblaient, figées par la peur. Son père s'effondra, du sang coulant de sa tempe.
- Attrapez le garçon ! rugit l'inconnu.
Stanley sentit une main agripper son bras. Instinctivement, il se débattit et mordit de toutes ses forces. Un cri de douleur résonna. Il en profita pour se dégager et courut vers l'arrière de la maison. Il sauta par la fenêtre sans réfléchir, atterrissant brutalement dans la boue.
Derrière lui, il entendait des voix furieuses.
- Il s'enfuit ! Rattrapez-le !
Ses jambes se mirent en mouvement avant même qu'il n'en prenne conscience. Il courait à perdre haleine, zigzaguant entre les maisons en flammes. Il vit des villageois aux prises avec des hommes en armure sombre, des enfants arrachés à leurs mères en pleurs, des corps gisant au sol.
Un groupe de guerriers bloquait la sortie principale du village. Impossible de fuir par là. Il devait trouver un autre moyen.
Soudain, il aperçut une petite ouverture entre deux bâtisses, un passage à peine visible sous un tas de débris. Sans hésiter, il s'y engouffra et rampa jusqu'à l'autre côté.
Là, devant lui, s'étendait la forêt.
Il savait qu'il devait courir, fuir aussi loin que possible. Mais son cœur se serra en pensant à sa famille. Il tourna la tête une dernière fois vers le village en flammes. Il vit sa mère, entourée d'hommes, luttant désespérément pour se libérer. Il vit sa sœur, hurlant, traînée par les cheveux.
Il voulut retourner en arrière. Il voulait les sauver. Mais que pouvait-il faire ? Il n'était qu'un garçon. Il n'avait ni force ni armes. Il serra les poings, les larmes coulant sur ses joues.
Un bruit de pas précipités le tira de son dilemme.
- Il est là !
Son cœur bondit. Ils l'avaient repéré.
Il se remit à courir, s'enfonçant dans la forêt. Les branches fouettaient son visage, déchirant sa tunique. Il trébucha sur une racine et s'écrasa lourdement au sol. Derrière lui, les voix se rapprochaient.
- Il ne peut pas aller loin !
Stanley se releva en tremblant et repartit en courant, mais il savait qu'il ne pourrait pas leur échapper éternellement. Ils étaient plus rapides, plus forts.
Il devait trouver un endroit pour se cacher.
Ses yeux balayèrent la pénombre, cherchant désespérément un abri. Puis il aperçut une crevasse entre deux rochers. Il se précipita vers elle et se glissa à l'intérieur, retenant son souffle.
Les bruits de pas arrivèrent quelques instants plus tard.
- Où est-il passé ?
- Il doit être caché quelque part. Cherchez bien !
Stanley ferma les yeux, priant pour qu'ils ne le trouvent pas. Sa respiration était saccadée, son cœur battait à tout rompre. Il sentit son corps trembler sous l'effet du froid et de la peur.
Un silence s'installa.
Puis une voix, plus lointaine :
- Laissez tomber, il ne survivra pas seul dans cette forêt. Il finira par mourir de faim ou être dévoré par les bêtes.
Les pas s'éloignèrent peu à peu.
Stanley attendit de longues minutes avant d'oser sortir de sa cachette. La nuit était toujours là, mais tout avait changé. Son village n'était plus qu'un brasier mourant au loin. Sa famille était entre les mains de ces monstres. Il était seul.
Un sentiment de vide s'empara de lui.
Il tomba à genoux, les poings serrés.
Puis une autre pensée s'imposa.
Il ne pouvait pas rester là à pleurer. Il devait survivre. Trouver des réponses. Retrouver les siens.
Il releva la tête, les mâchoires serrées.
Il jura que, quoi qu'il arrive, il découvrirait qui avait fait ça. Et qu'il se vengerait.Le froid mordait la peau de Stanley alors qu'il avançait à travers la forêt obscure, les pieds nus s'enfonçant dans la terre humide. Son souffle était court, saccadé, chaque inspiration brûlante dans sa gorge. Il ne savait pas depuis combien de temps il courait. Peut-être une heure. Peut-être plus.
Derrière lui, le silence. Aucun cri, aucun bruit de pas précipités. Il aurait pu croire qu'il était enfin seul, mais il savait que ce n'était qu'une illusion. Ses poursuivants ne renonceraient pas si facilement.
Ses jambes tremblaient sous l'effort. Son corps réclamait du repos, mais il n'osait pas s'arrêter. Pas maintenant. Il savait que s'il ralentissait, ne serait-ce qu'un instant, ils le retrouveraient.
Une douleur fulgurante traversa son pied lorsqu'il heurta une pierre. Il étouffa un cri et s'effondra sur le sol, ses genoux raclant la terre. Son regard se posa sur son pied ensanglanté. Une coupure nette, profonde. Il n'avait pas le temps de s'en occuper.
Il releva la tête et aperçut, à quelques mètres, un reflet argenté entre les arbres. Une rivière.
L'eau.
Son cœur s'emballa. C'était peut-être sa seule chance.
Il se redressa en grimaçant et boita jusqu'à la berge. L'eau coulait rapidement, glacée sous la lumière pâle de la lune. Le courant était fort, mais il devait tenter sa chance.
Un bruit, derrière lui. Des branches qui craquent.
Son sang se glaça.
Ils étaient là.
Sans réfléchir, il plongea dans l'eau. Le froid lui coupa le souffle et son corps se tendit sous le choc. Le courant l'emporta immédiatement, l'entraînant en aval. Il tenta de garder la tête hors de l'eau, mais les remous l'aspiraient.
Derrière lui, des voix crièrent :
- Il est dans la rivière !
Des éclaboussures retentirent. Ils essayaient de le rattraper.
Stanley battit des bras de toutes ses forces, se laissant porter par le courant, priant pour que l'eau le cache suffisamment longtemps. Son corps heurta un rocher, lui arrachant un gémissement de douleur, mais il continua à avancer.
Puis, soudain, il sentit le sol sous ses pieds.
Il se redressa en titubant et sortit de l'eau, tremblant. Ses vêtements dégoulinaient, collant à sa peau glacée. Il jeta un regard derrière lui, cherchant une ombre, un mouvement, mais rien. Il était seul.
Il reprit sa course, les dents serrées pour ne pas claquer. Chaque pas était une torture. Son pied blessé laissait des traces rouges sur le sol. Il devait trouver un abri. Se reposer, ne serait-ce qu'un instant.
Mais alors qu'il avançait, une odeur familière lui serra la gorge.
Le sang.
Son cœur rata un battement.
Il continua malgré la peur qui lui rongeait le ventre. L'odeur devenait plus forte, insupportable. Puis il les vit.
Des corps.
Alignés le long d'un sentier, certains entassés les uns sur les autres, d'autres éparpillés comme des poupées de chiffon. Des hommes, des femmes, des enfants. Des villageois.
Les siens.
Un haut-le-cœur le prit. Il porta une main à sa bouche, tremblant de tout son être.
- Non...
Ses jambes cédèrent sous lui et il tomba à genoux dans la boue.
Il reconnut des visages. Le boulanger du village, qui lui donnait parfois du pain en cachette. La vieille femme qui lui racontait des histoires près du feu. Son ami Tomas, les yeux ouverts, vides.
Il n'y avait aucun survivant.
- Pourquoi... ? murmura-t-il.
Sa voix se brisa.
Ils avaient tué tout le monde.
Son corps se mit à trembler violemment. Il aurait voulu crier, frapper le sol, pleurer. Mais aucun son ne sortait. Seule une rage sourde, brûlante, grandissait en lui.
Il resta là, figé, incapable de détourner les yeux. Jusqu'à ce qu'un bruit le ramène à la réalité.
Quelqu'un approchait.
Il se redressa d'un bond, son cœur battant à tout rompre. Il n'avait pas le temps de pleurer. Il devait fuir.
Ses jambes vacillaient sous lui, mais il se força à avancer. Plus loin, le paysage changeait. Les arbres devenaient plus rares, la terre plus aride. Il arriva au sommet d'une colline et s'arrêta net.
Devant lui s'étendait un paysage inconnu.
Une terre sauvage, hostile. Des montagnes escarpées, des plaines désertes.
Il avait atteint la frontière du territoire.
Il n'appartenait plus à rien. Ni au village qu'il avait perdu, ni à cette terre étrangère qui s'étendait devant lui.
Seul.
Il était seul.
Et pourtant, il n'avait pas le choix.
Inspirant profondément, il fit un pas en avant. Puis un autre.
Il ne savait pas où il allait.
Mais il allait survivre.La nuit était tombée depuis longtemps, mais Stanley continuait à avancer, les muscles brûlants de fatigue. Son corps hurlait pour du repos, mais il n'osait pas s'arrêter. Il ne savait pas où il allait, seulement qu'il devait mettre le plus de distance possible entre lui et le carnage qu'il venait de fuir.
Chapitre 1 Chapitre 1
27/02/2025
Chapitre 2 Chapitre 2
27/02/2025
Chapitre 3 Chapitre 3
27/02/2025
Chapitre 4 Chapitre 4
27/02/2025
Chapitre 5 Chapitre 5
27/02/2025
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