Steeve Rider est l'un des Alpha les plus puissants de Californie. Il semmais la terreur dans toutes la ville. Un jour,un jeune étudiant du nom de Juan à décidé de passer ses vacances en Californie. Il pensait passer des vacances agréables loin de sa famille. Mais malheureusement pour lui ,il est tombé dans la mauvaise ville pour ses vacances. Dès son arrivée,il a fait la rencontre d'une jeune demoiselle qu'il trouvait très attirante et en était tombé amoureux . Mais ce qu'il ne savait pas est que la jeune demoiselle en question était Mistica la muse du puissant Steeve Rider. Juan qui à la base était venu pour passer des vacances c'était retrouvé dans une lutte contre Steeve Rider pour gagner le cœur de Mistica.
Juan ajusta son sac sur son épaule et jeta un dernier regard à sa chambre en désordre. Ses vêtements éparpillés sur le lit, des livres ouverts sur le bureau, et un vieux poster déchiré au mur. Tout ça, il le laissait derrière lui pour quelques semaines. Il avait besoin de changer d'air, de fuir la routine étouffante de la maison familiale et les attentes pesantes de ses parents. Ses vacances en Californie, il les voyait comme une parenthèse, un souffle de liberté avant de reprendre sa vie d'étudiant.
Dans l'avion, il s'installa près du hublot, le cœur battant d'excitation. Il avait réservé une petite chambre dans un motel bon marché, près de la côte, loin des grandes villes bruyantes. Il imaginait déjà les longues promenades sur la plage, les soirées dans des bars où personne ne le connaissait, et surtout, le sentiment grisant de ne devoir rendre de comptes à personne.
Quand l'avion atterrit, la chaleur californienne le frappa de plein fouet. L'air était lourd, chargé d'une odeur de sel et d'asphalte brûlant. Il récupéra son sac et héla un taxi pour rejoindre la petite ville où il allait passer son séjour.
Le trajet dura un peu plus d'une heure. À mesure qu'ils s'éloignaient des grandes routes, les paysages changeaient. Les gratte-ciels et les autoroutes laissaient place à des collines dorées, des forêts clairsemées et une ville qui semblait figée dans une autre époque. Des bâtiments bas, des enseignes vieillottes, et une atmosphère étrange, presque trop tranquille. Juan sentit un léger frisson le parcourir, mais il se força à sourire. Après tout, il était ici pour l'aventure.
Il déposa ses affaires au motel et décida de partir explorer la ville. Les rues étaient désertes, hormis quelques silhouettes qui semblaient l'observer du coin de l'œil avant de détourner rapidement le regard. L'air était chargé d'une tension subtile, comme si quelque chose planait au-dessus des habitants.
Son estomac protesta bruyamment, lui rappelant qu'il n'avait rien avalé depuis son départ. Il repéra un petit café à l'angle d'une rue et poussa la porte.
Une clochette tinta au-dessus de sa tête alors qu'il entrait. L'intérieur était chaleureux, éclairé par une lumière tamisée. Quelques clients étaient assis, absorbés dans leurs conversations ou plongés dans leur café. Juan s'approcha du comptoir et s'apprêtait à commander lorsqu'il la vit.
Elle était assise seule à une table près de la fenêtre, son visage baigné par la lumière du soleil couchant. Ses cheveux sombres retombaient en vagues soyeuses sur ses épaules, et elle semblait perdue dans ses pensées, jouant distraitement avec la cuillère dans sa tasse. Il y avait quelque chose d'hypnotisant chez elle, une aura à la fois douce et insaisissable.
Sans réfléchir, il s'approcha.
- Salut, je peux m'asseoir ? demanda-t-il avec un sourire hésitant.
Elle releva la tête, ses yeux clairs plongeant dans les siens. Pendant une fraction de seconde, il crut voir une lueur passer dans son regard, une étincelle presque animale. Puis elle hocha doucement la tête.
- Fais comme tu veux.
Juan s'installa en face d'elle, un peu nerveux.
- Je suis Juan, je suis ici en vacances. Je viens juste d'arriver.
Elle l'observa en silence un instant, avant de répondre d'une voix posée :
- Mistica.
Il répéta son prénom dans sa tête, le goûtant comme un secret. Mistica. Ça lui allait parfaitement.
- C'est un joli prénom.
Elle eut un sourire énigmatique mais ne répondit rien.
- Tu vis ici ? demanda-t-il, cherchant à briser la glace.
- Depuis toujours.
- C'est une belle ville, mais elle a une ambiance... particulière.
Son sourire s'effaça légèrement.
- Particulière, oui.
Un silence s'installa. Juan sentit qu'elle pesait chaque mot, comme si elle hésitait à dire plus. Il allait poursuivre quand le serveur s'approcha pour prendre sa commande.
- Un café noir, s'il vous plaît.
Mistica le regarda avec amusement.
- Tu viens d'arriver en Californie et tu commandes un café noir ?
Juan haussa les épaules avec un sourire.
- Une mauvaise habitude.
Elle esquissa un léger rire, mais son expression changea lorsqu'un groupe d'hommes entra dans le café. Juan sentit aussitôt une tension palpable dans l'air. Mistica baissa les yeux, et il remarqua comment ses doigts se crispèrent légèrement autour de sa tasse.
L'un des hommes, grand, aux traits durs, scruta la salle d'un regard perçant. Ses yeux s'attardèrent sur Mistica, puis sur Juan. Un sourire narquois se dessina sur ses lèvres avant qu'il ne détourne le regard et ne prenne place à une autre table avec ses compagnons.
- Des amis à toi ? murmura Juan.
Mistica secoua la tête.
- Ce ne sont pas des amis.
Il fronça les sourcils.
- Tu veux qu'on parte ?
Elle hésita, puis se leva brusquement.
- Viens.
Sans attendre sa réponse, elle se dirigea vers la sortie. Juan lui emboîta le pas, jetant un dernier regard aux hommes qui les observaient toujours. Une fois dehors, Mistica inspira profondément, comme si elle reprenait son souffle après une longue apnée.
- Désolé si j'ai mis les pieds dans quelque chose qui ne me regarde pas, dit-il prudemment.
Elle le fixa, et cette fois, il vit clairement l'inquiétude dans ses yeux.
- Écoute, Juan... Tu viens d'arriver ici, et tu ne sais rien de cette ville. Fais attention.
- Attention à quoi ?
Elle hésita une seconde de trop, puis se détourna.
- Oublie ça. Passe de bonnes vacances.
Elle s'éloigna rapidement, le laissant seul sur le trottoir. Juan la regarda disparaître au coin de la rue, une étrange sensation dans la poitrine.
Il venait à peine d'arriver, et déjà, il sentait que cette ville cachait bien des secrets. Et Mistica en faisait partie.Juan resta un moment immobile sur le trottoir, fixant l'endroit où Mistica avait disparu. Il n'aurait pas su dire pourquoi, mais quelque chose en elle le troublait profondément. Ce n'était pas seulement sa beauté, bien qu'elle soit indéniable. C'était cette lueur dans ses yeux, cette manière furtive de regarder autour d'elle, comme si elle s'attendait à voir surgir un danger à chaque instant. Il aurait dû écouter son avertissement, tourner les talons et profiter de ses vacances sans se mêler des affaires de cette ville. Mais c'était trop tard.
Il rebroussa chemin et retourna au café. Il n'avait toujours pas bu son café et l'adrénaline lui donnait une étrange sensation de soif. Lorsqu'il poussa la porte, il remarqua aussitôt que le groupe d'hommes qui avait semblé déranger Mistica était toujours là. L'un d'eux leva les yeux vers lui, son regard scrutateur glissant sur lui comme une lame froide. Juan l'ignora et s'installa à une table au fond, loin des regards insistants.
Il aurait aimé revoir Mistica, comprendre ce qu'elle avait voulu dire en lui conseillant d'être prudent. Il était évident qu'elle se méfiait de ces types, mais pourquoi ? Il était en train de ressasser ces questions lorsqu'une silhouette s'approcha de sa table.
- Tu es encore là.
Juan leva les yeux et sentit son cœur rater un battement. Mistica se tenait devant lui, bras croisés, le regard indéchiffrable. Il s'efforça de sourire.
- J'avais encore soif.
Elle haussa un sourcil, puis, après une brève hésitation, elle tira la chaise en face de lui et s'assit.
- Tu es têtu, Juan.
- Je préfère dire curieux.
Il observa son visage, cherchant un signe qui lui indiquerait ce qu'elle pensait. Il ne savait pas pourquoi elle était revenue, ni pourquoi elle avait accepté de s'asseoir avec lui après l'avoir presque chassé tout à l'heure. Mais ce qu'il savait, c'était qu'il y avait quelque chose entre eux. Il le sentait dans l'air, comme une électricité diffuse, un fil invisible qui les reliait sans qu'il puisse expliquer pourquoi.
- Alors, Mistica... Tu vis ici depuis toujours ?
Elle hocha la tête en jouant distraitement avec un sachet de sucre.
- Depuis que je suis enfant.
- Et... tu aimes cette ville ?
Elle releva les yeux vers lui, et cette fois, il crut voir une lueur de tristesse passer dans son regard.
- Je n'ai jamais vraiment eu le choix.
Cette réponse, plus que toutes les autres, attisa sa curiosité.
- Pourquoi tu dis ça ?
Elle secoua la tête, comme si elle regrettait déjà d'avoir laissé échapper ces mots.
- Oublie ça.
Juan fronça les sourcils, mais il décida de ne pas insister. Il sentait bien qu'elle lui cachait quelque chose, mais il savait aussi qu'elle n'était pas prête à en parler. Pas encore.
- Et toi ? demanda-t-elle, changeant de sujet. Qu'est-ce qu'un gars comme toi vient faire ici ?
Il haussa les épaules.
- J'avais besoin de changer d'air. De me retrouver un peu seul.
- Fuir quelque chose ?
Il hésita un instant avant de sourire.
- Plutôt fuir les attentes des autres.
Mistica sembla comprendre, car elle hocha doucement la tête.
- C'est difficile d'être libre, murmura-t-elle.
Il allait lui demander ce qu'elle entendait par là lorsqu'un frisson lui parcourut l'échine. Il ne savait pas pourquoi, mais il avait soudain la sensation d'être observé.
D'un mouvement discret, il tourna légèrement la tête et vit, de l'autre côté de la rue, un homme en imperméable sombre, appuyé contre un lampadaire. Il était grand, élancé, et même à cette distance, Juan pouvait sentir quelque chose d'étrange chez lui. L'homme ne bougeait pas, ne parlait à personne. Il regardait juste dans leur direction.
Juan sentit son estomac se serrer.
- Mistica... tu connais ce type ?
Elle suivit son regard, et dès qu'elle vit l'homme, son expression changea. Son visage se ferma et elle se leva d'un bond.
- Je dois y aller.
- Attends, quoi ? Pourquoi ?
- Ne pose pas de questions, Juan.
Il attrapa son poignet, pas fort, juste assez pour l'empêcher de partir tout de suite.
- Mistica, qu'est-ce qui se passe ici ? Pourquoi tout le monde agit comme si j'avais fait une connerie en venant te parler ?
Elle resta immobile un instant, son bras tendu entre eux, son regard rivé au sien. Il sentit son pouls battre sous ses doigts, rapide, nerveux.
- Parce que tu en as fait une, Juan.
Elle se dégagea doucement et s'éloigna sans un mot de plus.
Juan la regarda disparaître, son cœur battant à tout rompre. Il tourna la tête vers la rue.
L'homme en imperméable avait disparu.
Il sentit un frisson glacé courir le long de son dos.
Il aurait dû partir. Rester loin d'elle. Écouter ces avertissements qu'elle lui lançait à demi-mot. Mais c'était impossible.
Parce qu'il le savait déjà.
Il ne pouvait plus l'ignorer.
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