Les Chaînes du Destin : L'Évasion de Stanley
res tremblantes sur les murs de bois. Stanley, allongé sur sa paillasse, écoutait les bruits nocturnes habituels : le vent s'engouffrant entre les arbres, le craquement du bois
tendit le p
te fois. Puis un bruit sourd, comme si quelque chose venait de heurter violemment
e était e
s torches, projetant des éclats de braise dans le ciel noir. Des silhouettes couraient dans tous
uvrit brusquement et son p
t ! On doit part
u'est-ce qu
ttrapant une dague posée sur la table. Ils so
les plus rudes, des famines ou des maladies, il était resté un ro
gir qu'un homme surgit dans l'encadrement, le visage masqué par un foulard sombre. Ses yeux br
ey hu
Mais son corps refusait de bouger. Ses jambes tremblaient, figé
garçon ! rug
ses forces. Un cri de douleur résonna. Il en profita pour se dégager et courut vers l'arrière
l entendait des
uit ! Ratt
haleine, zigzaguant entre les maisons en flammes. Il vit des villageois aux prises avec des h
principale du village. Impossible de fuir
es, un passage à peine visible sous un tas de débris. Sans
ui, s'étenda
famille. Il tourna la tête une dernière fois vers le village en flammes. Il vit sa mère, entourée
pouvait-il faire ? Il n'était qu'un garçon. Il n'avait ni force
récipités le tira
est
it. Ils l'ava
ient son visage, déchirant sa tunique. Il trébucha sur une racine et
ut pas all
, mais il savait qu'il ne pourrait pas leur échapper
er un endroit p
i. Puis il aperçut une crevasse entre deux rochers. Il se préci
rrivèrent quelques
st-il
ché quelque part.
a respiration était saccadée, son cœur battait à tout rompre. Il
nce s'i
oix, plus
ul dans cette forêt. Il finira par mour
loignèrent
tait toujours là, mais tout avait changé. Son village n'était plus qu'un brasier
de vide s'e
enoux, les p
utre pensé
rer. Il devait survivre. Trouver d
ête, les mâcho
s qu'il avançait à travers la forêt obscure, les pieds nus s'enfonçant dans la terre humide. Son souffle était court, saccadé, ch
aurait pu croire qu'il était enfin seul, mais il savait que ce n'étai
, mais il n'osait pas s'arrêter. Pas maintenant. Il savait que s'i
i et s'effondra sur le sol, ses genoux raclant la terre. Son regard se posa sur son pi
quelques mètres, un reflet argen
ea
. C'était peut-êtr
u coulait rapidement, glacée sous la lumière pâle de la lun
e lui. Des branch
ng se
taien
rps se tendit sous le choc. Le courant l'emporta immédiatement, l'entraînant e
i, des voix
dans la r
entirent. Ils essayai
nt, priant pour que l'eau le cache suffisamment longtemps. Son corps heurta u
l sentit le sol
nts dégoulinaient, collant à sa peau glacée. Il jeta un regard derri
était une torture. Son pied blessé laissait des traces rouges sur le
ait, une odeur familiè
san
rata un b
geait le ventre. L'odeur devenait plus
co
r les autres, d'autres éparpillés comme des poupées de chi
si
porta une main à sa bouche,
on.
ous lui et il tomba à
parfois du pain en cachette. La vieille femme qui lui racontait
it aucun s
... ? murm
x se b
t tué tout
crier, frapper le sol, pleurer. Mais aucun son ne sortai
étourner les yeux. Jusqu'à ce qu'
un appr
attant à tout rompre. Il n'avait pas
loin, le paysage changeait. Les arbres devenaient plus rares, la t
tendait un pay
e. Des montagnes escarpée
t la frontière
lage qu'il avait perdu, ni à cette terr
ul
ait s
il n'avait
t, il fit un pas en a
it pas où
brûlants de fatigue. Son corps hurlait pour du repos, mais il n'osait pas s'arrêter. Il ne savait pas où il al