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Alpha: Une paix à restaurer

Alpha: Une paix à restaurer

esserig

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Dans le monde des ténèbres,Esserig le fils d'un Alpha respecté avait grandi dans l'ombre imposante de son père apprenant à se défendre et à comprendre les lois et mystère de leur monde. Un jour, pendant qu'il s'aventurait plus loin que d'habitude, il tomba sur un inconnu très mystérieux . Instinctivement,il attaqua sans savoir qu'il était en face de l'un des plus grands Alpha de la région. Sans le savoir il avait rompu le traité de paix qu'il y avait entre les deux clans et déclencher une grande guerre entre le clan de son père et celui de l'Alpha qu'il à affronter. Une guerre sans merci c'est éclaté entre les deux plus grands clans de loup-garou de la région . Parviendront-ils à trouver un terrain d'entente et à restaurer la paix ?

Chapitre 1 Chapitre 1

Le vent sifflait entre les arbres, portant avec lui l'odeur familière de la terre humide et du bois. Esserig ferma les yeux un instant, laissant ses sens s'imprégner de l'environnement. Il avait grandi ici, au cœur de cette forêt, sous l'aile protectrice de son père, un Alpha respecté et craint. Toute sa vie, il avait été formé aux lois du clan, au maniement des griffes et des crocs, à l'art de la chasse et du combat. Mais ce n'était jamais assez. Il sentait le poids des attentes sur ses épaules, la pression d'être l'héritier d'un chef dont le nom faisait trembler les plus puissants.

Ce soir-là, il n'en pouvait plus. Il avait besoin d'air, besoin d'espace. Alors, sans prévenir, il avait quitté le campement, fendant l'obscurité comme une ombre. Il savait que son père désapprouverait cette escapade. Il savait aussi que s'il se faisait prendre, il subirait une leçon qu'il n'oublierait pas de sitôt. Mais peu importait. Il voulait explorer, sentir l'adrénaline courir dans ses veines, tester ses limites loin des regards inquisiteurs.

Ses pas l'avaient conduit au-delà des terres connues, dans une partie de la forêt qu'il n'avait encore jamais osé franchir. Ici, les arbres semblaient plus anciens, plus imposants, leurs branches formant une voûte presque infranchissable. Une brume épaisse rampait sur le sol, donnant à l'endroit une aura irréelle. L'odeur était différente aussi. Moins familière. Plus âpre.

Il s'arrêta un instant, tendant l'oreille. Quelque chose clochait. Un frisson parcourut son échine, et ses instincts se mirent en alerte. Un bruit. Léger, presque imperceptible, mais distinct. Il n'était pas seul.

- Qui est là ?

Sa voix résonna entre les arbres, tranchant le silence oppressant. Aucune réponse. Juste un mouvement furtif, une ombre qui glissa entre les troncs. Son cœur s'accéléra, l'excitation et la méfiance se mélangeant en un frisson électrique.

Alors, il fit ce que son père lui avait toujours appris à faire face à l'inconnu. Il attaqua.

Dans un mouvement fluide, il se transforma, sentant ses muscles se tendre, son corps s'étirer, sa mâchoire s'élargir. Il n'était plus un jeune homme. Il était un chasseur, un loup, une créature de la nuit prête à bondir. D'un coup de griffes, il frappa l'ombre, mais il n'atteignit que le vide.

Un ricanement rauque s'éleva.

- Trop lent.

Il pivota juste à temps pour voir une silhouette émerger de l'obscurité. Grand, imposant, un regard d'un jaune perçant fixé sur lui. L'étranger ne semblait ni surpris ni inquiet. Il était... amusé.

- Qui es-tu ? gronda Esserig, ses crocs luisant sous la lueur pâle de la lune.

L'homme-loup ne répondit pas immédiatement. Il l'observa, détaillant chaque mouvement, chaque respiration. Puis, avec une lenteur délibérée, il fit un pas en avant.

- Tu attaques sans réfléchir. Mauvaise habitude.

Esserig sentit son sang bouillir. Qui était ce loup qui osait le juger ?

- C'est toi qui rôdais sur mes terres, répliqua-t-il avec défi.

Un sourire étira les lèvres de l'inconnu.

- Tes terres ? Voilà qui est intéressant.

Sans prévenir, il attaqua.

Esserig n'eut pas le temps de réagir. Une seconde, l'étranger était immobile, et la suivante, il était sur lui, rapide comme l'éclair. Un coup, puis un autre. Esserig sentit la douleur exploser dans ses côtes alors qu'il était projeté en arrière. Il roula sur le sol, grognant, mais avant même qu'il ne puisse se redresser, une main puissante s'abattit sur lui, le plaquant au sol.

- Trop prévisible, murmura l'Alpha inconnu.

Esserig se débattit, la rage brûlant dans ses veines. Comment ? Comment cet étranger pouvait-il le dominer si facilement ? Il avait combattu toute sa vie, s'était entraîné sous la tutelle du plus grand Alpha qu'il connaissait. Et pourtant, il était là, cloué au sol comme un louveteau sans défense.

L'homme-loup se pencha légèrement, et pour la première fois, Esserig sentit une véritable menace émaner de lui. Pas celle d'un prédateur en chasse, mais celle d'un être dont la puissance dépassait tout ce qu'il avait jamais affronté.

- Tu ne sais même pas qui je suis, et pourtant, tu as attaqué sans réfléchir, souffla-t-il.

Esserig serra les crocs.

- Qui es-tu, alors ?

Le sourire de l'Alpha s'élargit.

- Valdrik.

Le nom résonna dans son esprit comme un coup de tonnerre. Il connaissait ce nom. Tout le monde le connaissait. Valdrik, l'Alpha du clan rival. Le plus redoutable adversaire de son père.

Et il venait de l'attaquer.

Son cœur se serra. Il savait ce que cela signifiait. Ce qu'il avait déclenché. Le traité de paix entre les deux clans était fragile, maintenu en équilibre par des années de négociations, de compromis et d'accords tacites. En levant la main sur Valdrik, il avait brisé cet équilibre.

Le regard du vieil Alpha se fit plus dur, plus froid.

- Tu viens de commettre une erreur qui va coûter cher à ton clan, petit.

Esserig sentit la panique monter en lui, mais il ne pouvait pas reculer.

- Ce n'était pas une attaque contre ton clan, grogna-t-il. C'était... une erreur.

- Une erreur qui coûtera des vies, répliqua Valdrik en relâchant enfin son emprise.

Esserig se redressa lentement, son corps encore douloureux du combat trop bref. Il ouvrit la bouche pour répondre, pour expliquer, mais Valdrik leva une main, l'arrêtant net.

- Rentre chez toi, jeune loup. Dis à ton père ce que tu as fait. Dis-lui que la guerre est inévitable maintenant.

Puis, sans un mot de plus, il tourna les talons et disparut dans l'ombre.

Esserig resta là un moment, immobile, le souffle court. Il venait de déclencher une guerre. Une vraie guerre.

Son père allait le tuer. Ou pire encore...

Il devait rentrer. Et affronter les conséquences de ses actes.Le silence de la forêt pesait sur ses épaules comme une chape de plomb. Esserig avançait d'un pas lourd, son souffle encore irrégulier, son corps meurtri par l'affrontement. Chaque inspiration brûlait dans sa poitrine, mais ce n'était rien comparé à la tempête qui faisait rage dans son esprit. Il avait attaqué Valdrik. Valdrik. Rien que le nom lui donnait des frissons. Il connaissait les histoires, les rumeurs chuchotées près du feu, les récits de batailles où cet Alpha impitoyable laissait derrière lui un sillage de cendres et de sang. Son père lui-même parlait de lui avec prudence, comme on évoque une force de la nature qu'on ne peut ni contrôler ni ignorer.

Et il l'avait attaqué. Sans réfléchir.

Un goût amer lui remonta dans la gorge. Son cœur battait à tout rompre alors qu'il franchissait enfin les limites de leur territoire. Le campement était en effervescence, les feux brûlaient haut, et l'odeur de la viande grillée se mêlait à celle de la résine et du bois humide. Il n'y avait pas encore d'alerte, pas encore de cris d'alarme, mais cela ne durerait pas. Valdrik n'était pas du genre à ignorer une offense.

Il longea les premières tentes en évitant les regards curieux, son instinct lui hurlant de disparaître, de se cacher, de retarder l'inévitable. Mais il savait que c'était impossible. Son père saurait. Il savait toujours.

Et effectivement, à peine avait-il fait quelques pas de plus qu'une voix grave et autoritaire retentit derrière lui.

- Esserig.

Il se figea. Son cœur sembla manquer un battement alors qu'il se retournait lentement. Son père se tenait là, grand, imposant, le regard perçant braqué sur lui. À ses côtés, plusieurs guerriers du clan attendaient, l'air grave.

- Où étais-tu ? demanda l'Alpha d'une voix calme, bien trop calme.

Esserig avala sa salive, cherchant ses mots. Il savait qu'il ne pourrait pas mentir. Pas à lui.

- J'ai... Je suis allé plus loin que d'habitude, admit-il.

Le regard de son père se fit plus perçant.

- Plus loin où ?

Un silence. Esserig sentait tous les regards braqués sur lui, brûlants, inquisiteurs.

- Au-delà de la rivière noire, murmura-t-il finalement.

Un murmure de stupeur parcourut l'assemblée. Son père, lui, ne cilla pas.

- Et ?

Son cœur se serra. Il devait le dire.

- J'ai croisé quelqu'un.

Un nouveau silence. Son père croisa les bras, son expression toujours aussi impassible, mais Esserig connaissait les signes. Il voyait la tension dans sa posture, la manière dont ses doigts se crispaient légèrement sur ses avant-bras.

- Qui ?

Le nom lui brûlait la gorge.

- Valdrik.

Cette fois, il y eut un vrai mouvement autour d'eux. Certains guerriers échangèrent des regards, d'autres se redressèrent, comme prêts à se battre immédiatement.

Son père, lui, ne bougea pas.

- Valdrik, répéta-t-il lentement. Et ?

Esserig sentit la sueur couler le long de sa colonne vertébrale.

- Je l'ai attaqué.

Ce fut comme si le temps s'arrêtait. Les murmures cessèrent instantanément, remplacés par un silence glacial. Les yeux de son père s'assombrirent, et une vague de colère contenue émana de lui.

- Tu l'as attaqué, répéta-t-il d'une voix dangereusement basse.

Esserig se força à soutenir son regard.

- Je ne savais pas qui il était, se défendit-il. Je l'ai senti rôder sur nos terres, je... j'ai réagi.

Le souffle de son père siffla entre ses dents.

- Imbécile.

Le mot claqua comme un fouet. Esserig sentit la honte le transpercer.

- Tu réalises ce que tu as fait ? poursuivit son père, sa voix grondant comme un orage lointain. Tu as attaqué l'Alpha du clan rival. Un homme qui n'attendait qu'une excuse pour briser la paix fragile entre nous.

- Je...

- Tais-toi.

Esserig serra les dents. Il aurait préféré un coup, un châtiment physique, plutôt que cette déception brûlante dans les yeux de son père.

Un bruit au loin les fit tous se raidir. Un hurlement. Puissant. Imposant.

Son père ferma les yeux une seconde avant de les rouvrir, plus sombres que jamais.

- Ils viennent.

Et effectivement, quelques instants plus tard, des silhouettes surgirent de l'ombre. Une dizaine de guerriers, marchant d'un pas assuré, menaçant. Au centre, une présence écrasante.

Valdrik.

Il s'arrêta à quelques mètres d'eux, son regard d'or se posant directement sur Esserig. Il y avait dans ses yeux quelque chose qui le fit frissonner. Pas seulement de la colère. Pas seulement de la menace. Il y avait quelque chose d'autre, une lueur de calcul, de satisfaction presque.

- J'ai bien reçu ton message, Keiran, dit-il en regardant le père d'Esserig.

Son père ne broncha pas.

- Ce n'était pas un message, répondit-il.

Un sourire amusé étira les lèvres de Valdrik.

- Oh, vraiment ? Alors comment expliques-tu que ton fils m'ait attaqué sans provocation ?

Un frisson parcourut l'assemblée. Esserig serra les poings.

- C'était une erreur, tenta-t-il.

Valdrik tourna enfin son regard vers lui, et un silence pesant s'installa.

- Une erreur ? murmura-t-il. Tu crois que dans ce monde, on pardonne les erreurs, petit loup ?

Esserig sentit son souffle se bloquer.

- Mon clan considère cette attaque comme une déclaration de guerre, continua Valdrik. Et je dois dire que je suis... ravi.

Son sourire s'élargit, et Esserig sentit son estomac se nouer.

- Tu as enfin donné à mon peuple la raison qu'il attendait pour réclamer ce qui nous revient.

Son père s'avança d'un pas, imposant, menaçant.

- Tu n'auras rien, Valdrik.

L'Alpha ennemi éclata de rire.

- Nous verrons.

Puis, son regard glissa de nouveau vers Esserig.

- Quant à toi... tu viens de sceller ton destin.

Sans un mot de plus, il tourna les talons, ses hommes sur ses traces.

Esserig les regarda disparaître dans la nuit, un frisson glacé courant le long de son échine.

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