Martial est le plus grand Alpha du clan de la lune. Il se Maria avec Lucia pour l'intérêt de son clan. Le mariage de martial et de Lucia était un union pour conclure une alliance et un traité de paix avec le clan des ténèbres. Le clan des ténèbres est le clan dirigé par Mauriac,le père de Lucia et le plus grand Alpha de leur monde.Leur mariage était sans amour, c'était juste un contrat, mais lors d'une soirée, Martial posa les yeux sur Rosa une magnifique jeune dame et en ai tombé amoureux . Pour vivre son histoire d'amour avec la magnifique Rosa,il décida donc de rompre avec Lucia. Cette décision prise par Martial a brisé le contrat de paix faite avec le clan des ténèbres . Mauriac lui posa un ultimatum,celui de faire un choix entre leur contrat ou l'amour de sa vie, Martial ne se rendait pas compte à quel point cette décision va totalement bouleversé sa vie. Il se trouvait face à une guerre qu'il à déclancher . Martial arrivera-t-il à restaurer la paix et à vivre son histoire d'amour avec Rosa ?
Chapitre 1 Chapitre 1
La grande salle du palais du clan de la Lune était illuminée de mille feux. De lourds drapés argentés tombaient du plafond, reflétant la lumière des torches et des chandeliers suspendus, créant une ambiance à la fois solennelle et oppressante. Toute la noblesse des deux clans s'était réunie pour cet événement d'une importance capitale : l'union de Martial, l'Alpha du clan de la Lune, et de Lucia, fille de Mauriac, le redoutable chef du clan des Ténèbres.
Martial se tenait droit, vêtu d'une tunique d'un bleu nuit profond, brodée de fils d'or. Son regard perçant balayait la salle avec une froideur maîtrisée. Il n'était pas un homme à se laisser submerger par les émotions. Pourtant, au fond de lui, une colère sourde grondait. Ce mariage n'était pas un choix, mais une obligation. Un contrat déguisé sous une cérémonie fastueuse. Son peuple attendait de lui qu'il assure la paix, et cette alliance était le prix à payer.
Lucia fit son entrée. La jeune femme avançait d'un pas mesuré, habillée d'une robe de velours noir rehaussée de pierres scintillantes. Son visage, encadré par de longs cheveux sombres, était d'une beauté froide et impénétrable. Elle ne baissait pas les yeux, pas même devant son futur époux. Elle aussi savait ce que représentait cette union : un pacte, une prison dorée dont aucun des deux ne sortirait indemne.
Les murmures s'élevèrent dans l'assemblée alors que Lucia s'arrêtait face à Martial. Le silence revint aussitôt quand Mauriac prit la parole.
- Aujourd'hui, nous scellons l'avenir de nos deux clans, déclara-t-il d'une voix grave. Cette union marque le début d'une ère de paix, après des décennies de conflits.
Martial serra la mâchoire. Il n'éprouvait aucune sympathie pour Mauriac. Ce dernier était redouté dans tout leur monde, un guerrier implacable dont le nom seul suffisait à faire trembler les plus braves. Et aujourd'hui, il devenait son beau-père.
Un prêtre s'avança, déroulant un parchemin jauni par le temps.
- Martial, fils de la Lune, jurez-vous devant les esprits de protéger Lucia, de veiller sur elle et de respecter l'alliance entre vos peuples ?
Le silence se fit pesant. Martial sentait le poids des regards posés sur lui. Son honneur lui dictait de refuser, son devoir l'obligeait à accepter.
- Je le jure, répondit-il enfin, la voix basse mais ferme.
Le prêtre se tourna vers Lucia.
- Lucia, fille des Ténèbres, jurez-vous devant les esprits de respecter cet engagement, d'être l'épouse et l'alliée de Martial ?
Un court instant, une lueur de défi traversa les prunelles sombres de Lucia. Elle jeta un regard vers son père, dont l'expression restait de marbre, puis reporta son attention sur Martial.
- Je le jure, dit-elle simplement.
Le prêtre scella leurs mains ensemble avec un ruban de soie noire et argentée.
- Par ce lien sacré, vous êtes désormais unis. Que votre union apporte prospérité et paix à nos peuples.
Des applaudissements éclatèrent dans la salle, mais ils sonnaient creux aux oreilles de Martial. Il lâcha la main de Lucia dès que le rituel fut achevé.
La fête qui suivit fut somptueuse. Les tables regorgeaient de plats raffinés, et le vin coulait à flots. Les guerriers des deux clans buvaient ensemble, scellant la paix d'une manière plus brute que par des mots. Mais au centre de tout cela, Martial et Lucia restaient figés dans un silence pesant.
- Nous devrions peut-être échanger quelques mots, murmura Lucia en brisant enfin la glace.
Martial tourna lentement la tête vers elle.
- À quoi bon ? Nous savons tous les deux pourquoi nous sommes ici.
Lucia haussa un sourcil, un sourire ironique effleurant ses lèvres.
- Et cela signifie-t-il que nous devons nous haïr ?
Martial soutint son regard. Elle n'était pas une femme soumise. Il l'avait toujours su, mais la voir défier son sort avec tant de froideur éveillait en lui un mélange de respect et d'irritation.
- Non, mais cela ne signifie pas non plus que nous devons prétendre à une complicité inexistante.
Lucia joua pensivement avec la coupe de vin entre ses doigts.
- Si nous devons passer le reste de nos vies ensemble, il serait préférable de ne pas nous considérer comme des étrangers.
Martial soupira, posant son regard sur la foule en fête. Il enviait ces hommes et ces femmes qui buvaient sans se soucier des chaînes qu'on lui imposait ce soir.
- Je ne suis pas un homme qui croit aux illusions, déclara-t-il. Cette paix est un fragile équilibre, et nous en sommes les piliers.
- Alors tâchons de ne pas nous écrouler, répliqua Lucia.
Ils échangèrent un regard. Une trêve silencieuse semblait s'installer entre eux. Peut-être n'y aurait-il jamais d'amour, mais il y aurait peut-être une entente. Une tolérance mutuelle.
Tard dans la nuit, lorsque la fête toucha à sa fin, ils furent conduits dans leurs appartements. Une chambre royale, parée de draperies d'or et d'azur, les attendait. Martial s'approcha de la fenêtre, contemplant la lune haute dans le ciel.
- Tu peux dormir tranquille, dit-il sans se retourner. Je ne suis pas un monstre.
Lucia, qui retirait lentement ses bijoux, esquissa un sourire triste.
- Je n'ai jamais pensé que tu en étais un. Mais nous sommes tous deux prisonniers de ce destin, Martial.
Il ferma les yeux un instant, laissant les mots flotter dans l'air.
- Oui, souffla-t-il finalement. Nous le sommes.
Et ainsi débuta leur mariage. Unis par le devoir, mais séparés par le vide.Les jours qui suivirent le mariage de Martial et Lucia furent marqués par un silence pesant. La cérémonie avait scellé leur destin, mais rien n'avait changé entre eux. Ils vivaient sous le même toit, partageaient les mêmes espaces, mais restaient deux étrangers liés par un pacte plutôt que par un véritable engagement.
Le matin, Martial se réveillait avant l'aube, quittant leur chambre sans un mot. Il passait ses journées à s'occuper des affaires du clan, à s'entraîner, à organiser les défenses. Il évitait leur chambre autant que possible. Lucia, de son côté, occupait son temps avec la gestion des affaires secondaires, s'impliquant peu à peu dans la vie du clan de la Lune, malgré les regards méfiants de certains membres.
Les rumeurs circulaient déjà. Les serviteurs parlaient tout bas, chuchotant dans les couloirs qu'un tel mariage sans passion ne pouvait que présager des troubles.
Un soir, alors que Martial revenait des entraînements, il trouva Lucia assise près du feu, un livre à la main. Elle releva les yeux vers lui sans cesser de tourner distraitement une mèche de ses cheveux entre ses doigts.
- Je me demandais si nous allions continuer ainsi encore longtemps, lança-t-elle.
Martial retira sa cape et la posa sur un fauteuil avant de s'asseoir en face d'elle.
- De quelle manière veux-tu que cela se passe ? demanda-t-il, son ton plus fatigué qu'acerbe.
Lucia referma son livre et le posa sur ses genoux.
- Je ne sais pas. Peut-être un semblant de conversation de temps en temps. Une cohabitation un peu moins... fantomatique.
Martial croisa les bras et la fixa un instant.
- Nous avons été forcés dans cette union, Lucia. Je ne vais pas prétendre être un mari attentionné du jour au lendemain.
Elle eut un rire amer.
- Et moi donc ? Je n'ai jamais demandé à être ta femme. Mais je refuse d'être invisible sous ce toit.
Martial soupira et détourna les yeux vers les flammes dans l'âtre. Il savait qu'elle avait raison. Mais quelque chose en lui se révoltait contre cette idée de s'adapter, de faire semblant.
- Bien, finit-il par dire. Parlons alors.
Lucia haussa un sourcil, surprise par son ouverture soudaine.
- Très bien. Comment trouves-tu la gestion du clan ?
- Épuisante, admit-il après un instant. Les anciens ne cessent de remettre en question mes décisions. Certains pensent que ce mariage est une faiblesse, que j'ai troqué mon honneur contre une paix qui ne durera pas.
Lucia le scruta un moment, puis dit d'une voix calme :
- Et toi, qu'en penses-tu ?
Martial serra les mâchoires.
- Je pense qu'ils ont raison.
Lucia inclina légèrement la tête, comme si elle s'attendait à cette réponse.
- Mon père surveille tout, tu le sais. Il veut s'assurer que nous ne trahissons pas l'accord.
Martial hocha la tête.
- J'ai remarqué. Il a des espions partout.
Lucia posa ses mains sur ses genoux, pensive.
- Il me questionne aussi, chaque fois que je le vois. Il veut savoir si tu es un Alpha digne de ce nom.
Martial la fixa avec un éclat dur dans les yeux.
- Je n'ai pas besoin de son approbation.
- Non, mais tu as besoin de préserver la paix.
Un silence s'installa entre eux. Lucia ne le provoquait pas, elle énonçait simplement un fait. Martial était trop fier pour l'admettre à voix haute, mais elle savait qu'il ressentait le poids de cette union plus que quiconque.
Quelques jours plus tard, un banquet fut organisé en l'honneur de leur mariage. Une occasion pour montrer aux deux clans unis que la paix était réelle, que l'union de leurs chefs n'était pas une façade.
Martial détestait ce genre d'événements. Il se sentait enfermé dans un rôle qu'il n'avait pas choisi, contraint de sourire, de trinquer à une alliance qu'il savait fragile. Lucia, elle, jouait le jeu avec plus de finesse. Elle souriait, parlait avec assurance, glissant entre les invités avec une grâce naturelle.
Mais Mauriac était là. Et son regard ne quittait jamais Martial.
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