Alpha: Une paix à restaurer
andi ici, au cœur de cette forêt, sous l'aile protectrice de son père, un Alpha respecté et craint. Toute sa vie, il avait été formé aux lois du clan, au maniement des griffes et des crocs, à l'art
une ombre. Il savait que son père désapprouverait cette escapade. Il savait aussi que s'il se faisait prendre, il subirait une leçon qu'il n'oublierai
ci, les arbres semblaient plus anciens, plus imposants, leurs branches formant une voûte presque infranchissable. Une brume é
risson parcourut son échine, et ses instincts se mirent en alerte. Un b
est
se. Juste un mouvement furtif, une ombre qui glissa entre les troncs. Son cœur
ui avait toujours appris à fair
mâchoire s'élargir. Il n'était plus un jeune homme. Il était un chasseur, un loup, une créature de
ent rauque
op l
urité. Grand, imposant, un regard d'un jaune perçant fixé sur lui.
ig, ses crocs luisant sous
a, détaillant chaque mouvement, chaque respiration. Pui
ns réfléchir. Ma
bouillir. Qui était ce l
s sur mes terres, rép
ra les lèvres
Voilà qui est
enir, il
éclair. Un coup, puis un autre. Esserig sentit la douleur exploser dans ses côtes alors qu'il était projeté en arrière. Il roul
le, murmura l'A
ominer si facilement ? Il avait combattu toute sa vie, s'était entraîné sous la tutelle du plus gran
e véritable menace émaner de lui. Pas celle d'un prédateur en chasse, mais cel
is, et pourtant, tu as attaqué
serra le
s-tu, a
de l'Alpha
ldri
onnaissait ce nom. Tout le monde le connaissait. Valdrik, l'Al
ait de l'
ix entre les deux clans était fragile, maintenu en équilibre par des années de négociations, d
Alpha se fit plus
une erreur qui va coûter
e monter en lui, mais il
e contre ton clan, grogna-t
vies, répliqua Valdrik en r
du combat trop bref. Il ouvrit la bouche pour répondre, p
on père ce que tu as fait. Dis-lui que
, il tourna les talons et
le souffle court. Il venait de décle
t le tuer. Ou
nspiration brûlait dans sa poitrine, mais ce n'était rien comparé à la tempête qui faisait rage dans son esprit. Il avait attaqué Valdrik. Valdrik. Rien que le nom lui donnait des frissons. Il connaissait les histoires, les rumeurs chuchotées p
attaqué. San
pement était en effervescence, les feux brûlaient haut, et l'odeur de la viande grillée se mêlait à celle de la résine et du bois humide. Il
t lui hurlant de disparaître, de se cacher, de retarder l'inévitable. Mais
quelques pas de plus qu'une voix grave
seri
lentement. Son père se tenait là, grand, imposant, le regard perçant braqué
a l'Alpha d'une voix c
nt ses mots. Il savait qu'il ne
lé plus loin que d'h
on père se fit
loin
ous les regards braqués sur l
ière noire, murmura
courut l'assemblée. Son p
Et
erra. Il deva
roisé qu
passible, mais Esserig connaissait les signes. Il voyait la tension dans sa po
ui
brûlait l
ldri
ertains guerriers échangèrent des regards, d'autres se
lui, ne bo
péta-t-il len
r couler le long de sa
'ai at
antanément, remplacés par un silence glacial. Les yeux de son pè
péta-t-il d'une voix
rça à souteni
e défendit-il. Je l'ai senti rôder
n père siffla en
béci
fouet. Esserig sentit l
comme un orage lointain. Tu as attaqué l'Alpha du clan rival. Un homme
e..
is-t
coup, un châtiment physique, plutôt que cette
tous se raidir. Un hurlem
seconde avant de les rouvrir
vien
s surgirent de l'ombre. Une dizaine de guerriers, marchant d'
dri
ait dans ses yeux quelque chose qui le fit frissonner. Pas seulement de la colère. Pas seulemen
ge, Keiran, dit-il en rega
ne bron
as un message,
é étira les lèv
expliques-tu que ton fils m'a
l'assemblée. Esseri
ne erreur,
regard vers lui, et un si
crois que dans ce monde, on pard
t son souffle
une déclaration de guerre, continua Valdr
, et Esserig sentit s
e la raison qu'il attendait pou
a d'un pas, impo
ras rien,
nemi éclat
s ver
glissa de nouve
tu viens de sce
tourna les talons, ses
dans la nuit, un frisson glacé