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Relation de Couple : Extra

Relation de Couple : Extra

TATTY

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Chapitres

Ça fait déjà quelques jours que ma femme a disparue, nous n'avons aucune nouvelle d'elle, j'espère qu'elle n'a rien, ma femme, ma petite femme est ma raison de vivre, je ne pourrai supporter son absence plus longtemps, j'essaie de tenir mais j'y arrive pas, les enfants réclament leur mère chaque jour mais je sais plus quoi leur dire. J'ai ce mauvais pressentiment qui ne me quitte pas depuis son départ, mon Dieu fait que ça soit juste passagère, je ne supporterais pas de vivre sans elle. Assis sur le sofa, je cogite, je n'arrive pas à dormir, comment dormir alors que je ne sais pas où se trouve ma femme ? depuis son départ, je dors avec les enfants à croire que j'ai peur qu'ils disparaissent à leur tour. La voix de ma fille me sort de mes pensés.

Chapitre 1 1

Ça fait déjà quelques jours que ma femme a disparue, nous n'avons aucune nouvelle d'elle, j'espère qu'elle n'a rien, ma femme, ma petite femme est ma raison de vivre, je ne pourrai supporter son absence plus longtemps, j'essaie de tenir mais j'y arrive pas, les enfants réclament leur mère chaque jour mais je sais plus quoi leur dire.

J'ai ce mauvais pressentiment qui ne me quitte pas depuis son départ, mon Dieu fait que ça soit juste passagère, je ne supporterais pas de vivre sans elle.

Assis sur le sofa, je cogite, je n'arrive pas à dormir, comment dormir alors que je ne sais pas où se trouve ma femme ? depuis son départ, je dors avec les enfants à croire que j'ai peur qu'ils disparaissent à leur tour.

La voix de ma fille me sort de mes pensés.

- Dad pour quoi tu ne dors pas ? Demande t'elle en venant s'asseoir près de moi.

- pour rien ma princesse t'inquiète pas, je n'ai juste pas sommeil dis-je simplement.

- maman te manque n'est ce pas ?

- oui elle me manque beaucoup dis-je avec un sourire faible.

- achiaaa mon petit papa dit elle en se blotissant dans mes bras.

- merci, je t'aime ma princesse dis-je en baisant son front.

- je t'aime aussi mon petit papa.

Je dors avec elle dans mes bras, le lendemain matin la sonnerie de mon portable me tire de mon sommeil, j'ai dormi sans cauchemars, ni cogitations, ça fait des jours que je n'ai pas si bien dormi, je me sens un peu léger, les bienfaits du sommeil m'ont frappé.

Après vérification je trouve plusieurs appels en absence du commissaire en charge de l'affaire sur la disparition de ma femme.

Je me lève en furie manquant de faire tomber ma fille.

- Dad? Qu'est ce qu'il y'a? Demande t'elle en s'étirant.

- rien ma princesse, retourne au lit, je dois sortir, tu surveille tes frères s'il te plaît d'accord ?

- hum d'accord dit elle avant de rejoindre ses frères au lit.

Je regagne ma chambre avant de rappeler le commissaire.

- Bonjour M. Sidiki nous avons une mauvaise nouvelle pour vous, retrouvez nous à l'hôpital Général c'est vraiment urgent dit il simplement avant de raccrocher.

Je commence à m'inquiéter, je me change rapidement avant de sortir, une fois dans la voiture mes mains tremblent, mon cœur se serre, j'ai encore cette boule au ventre.

Je démarre difficilement une fois à l'hôpital, j'entre en trompe et retrouve le commissaire.

- je suis là qu'est-ce qui se passe? Demande ai-je inquiet.

Il m'observe un instant avant de répondre.

- Nous avons retrouvé un corps et tout porte à croire que c'est celui de votre femme, vous devez l'identifier, suivez moi.

Je ne dis plus rien, mon cœur se compresse une fois de plus, mon corps pèse, je le suis en faisant un effort surhumain. Une fois dans ce lieu froid, neutre, sans émotion, je vois un corps recouvert d'un drap blanc, je tire le drap doucement et l'image que je vois me fit perde l'équilibre, ce corps est en compote, le visage bousillé.

- nous avons retrouvé ceci au même endroit que le corps dit il en me donnant le sac de ma femme dans lequel je retrouve ses papiers, ses cartes, c'est impossible ça ne peut pas être ma femme.

Au même moment un homme en blouse blanche entre avec des papiers en main.

- mes sincères condoléances dit il en me donnant les papiers qu'il avait en main.

- j'avais demandé un test ADN je suppose qu'il est positif, nous avons retrouvé son corps hier soir, tout porte à croire qu'elle a été tuée, vraiment désolé mes sincères condoléances dit il simplement.

Ma femme est morte, elle est morte, elle a été tuée ? Non impossible, elle ne peut pas mourir, je me laisse tomber par terre, j'ai mal, qui lui a fait ça ? Pour quoi ? Qu'est ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais dire à ma famille ? À notre famille.

Voyant que je ne réagissais plus, le commissaire appel ma famille, on me conduit dans une chambre, ma mère vient en pleure avec ma sœur, je ne dis rien, mon regard est vide, j'ai mal mais je n'arrive pas à pleurer.

Je refuse, elle n'est pas morte, elle ne peut pas mourir, je ne peux pas vivre sans elle, non mieux vaut mourir que ça.

_Quelques jours plus tard_

Depuis ce jour à la morgue, je n'ai plus bipé mot, je suis toujours sous le choc, ma tête n'arrive pas à assimiler cette nouvelle de même pour mon cœur, depuis ce jour je ne sors plus, je suis juste couché, je me suis interdit de pleurer car je sais qu'elle va revenir, elle me l'a promit.

- je sais qu'elle va revenir, c'est juste une blague, Isabella aime trop ça, je suis courageux, je ne vais pas pleurer, les hommes forts ne pleurent, je répétait ces mots tel un mantra, j'essayais de me convaincre que tout ça était faux même si au fond je savais que la réalité allait tôt ou tard me frapper.

Aujourd'hui c'est son enterrement ma mère m'a fait sortir de force, la cérémonie a débutée, je ne veux pas voir mes enfants, je n'ai pas le courage, ni la force d'approcher son cercueil, je suis assis avec maman, la cérémonie suivait son cour jusqu'à ce qu'une équipe de policier, ambulanciers et un homme débarquent.

Sans dire quelques choses ils portent le cercueil de ma femme, pour la première fois depuis cette nouvelle je décide de parler.

- qu'est-ce que vous faites ? Demande ai-je doucement.

- ils récupèrent le corps de ma femme lance l'homme.

- quoi qu'est-ce que vous dite? Ici c'est uniquement le corps de ma femme qu'il y'a rapplique ai-je.

- donne leur les documents dit simplement.

Mon frère récupére les documents, plus il lisait, plus les traits de son visage changeaient.

- c'est quoi? Qu'est-ce qu'il y'a? Demande ai-je inquiet.

- il a raison, ces documents prouvent qu'il est l'époux légitime d'isabella et a l'autorisation du juge pour récupérer le corps d'Isa dit il entre les dents.

- quoi? Tu te fou de moi? Isabella c'est ma femme, oui ma femme, qu'est-ce que tu racontes ? dis-je en criant.

- non Lamine, il l'a épousé 2ans avant toi, donc juridiquement parlant votre mariage est nul et n'a aucun effet dit il désolé.

- non c'est ne pas possible, non c'est ma femme, il ne peut pas partir avec elle comme ça, ne la touchez pas dis-je en criant comme un hystérique.

- calme toi s'il te plaît lance ma grande sœur doucement alors qu'ils partaient avec le corps de ma femme.

- je vous interdit de l'amener, c'est ma femme, vous ne pouvez pas me faire ça, non s'il vous plaît dis-je en criant alors que les policiers me retenaient.

- ne l'amenez pas s'il vous plaît dis-je dans la gorge sentant ma voix se casser.

Mes larmes perlent sur mes joues, ça y est, j'ai craqué, c'est la pagaille, tout le monde parle, chacun sa version, le silence me dominait, mes larmes parlaient pour moi, oui je pleure, pour la première fois après 15ans, je pleure vraiment, je venais de me rendre compte qu'elle était vraiment morte mais qu'elle n'a jamais été celle que j'ai connu, je suis blessé jusqu'à l'âme, j'ai envie de crier haut et fort pour libérer mon cœur mais je n'ai pas cette force, je me laisse tomber au sol alors que mes larmes coulent à flot, quand je pense à tout ce qu'on a partagé mes larmes triplent de même que ma douleur.

Je pleure comme un enfant, des journalistes fusent de partout, je ne me sens pas dans mon élément, j'ai mal, je veux ma femme malgré ce que je viens d'apprendre, mes enfants courent vers moi en larme, comment ma femme peut être celle d'un autre ? C'est quoi le piège ?

- Dad pleure pas s'il te plaît dit ma fille en essayant de nettoyer mon visage inondé de larme.

- qu'est-ce qu'il y'a? Demande son petit frère.

Comment leur dire? Quoi leur dire alors que je ne comprends absolument rien.

Des policiers débarquent et les vois parler avec mon frère avant de se pointer devant.

- Monsieur Lamine Sidiki vous êtes en état d'arrestation pour le meurtre avec préméditation de votre femme, vous avez le droit de garder le silence tout ce que vous direz sera retenu contre vous au tribunal, vous avez droit à un avocat si vous en avez pas les moyens un vous sera commis d'office.

Je ne comprends plus rien, on me passe les menottes, je pleure toujours, toute ma vie a basculée en seulement quelques jours, je me retrouve spectateurs de ma propre vie, je ne comprends plus rien à ma vie.

Je vois mes enfants pleurer, ma mère couchée par terre inconsciente, tout est embrouillé au tour de moi.

- laissez mon papa s'il vous plaît, il n'a rien fait lance ma fille en pleure.

On me traîne de force jusqu'au fourgonnette sous les cris et pleures de mes enfants.

Quand j'ai cru que plus pire ne pouvait pas m'arriver c'était sans compter sur celle qui était mon épouse et celui qui lui servait d'époux.

Moi c'est Lamine Sidiki bienvenue dans mon illusion, désillusion et désenchantement, des années à vivre dans le mensonge total, une vérité inventée, un bonheur voilé, quand la vérité et la réalité me frappent en plein visage je me retrouve face au mur les mains et pieds liés sans issu favorable pour moi et mes enfants.

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<<SINGA, Corde, Ficelle, ou même chaîne, je ne sais pas comment vous appelez ça chez vous mais dans le contexte de notre histoire SINGA(lingala) veut dire LIEN>> Ce matin-là Minata Zongo s’était réveillée avec des épines dans la tête, puisque une heure avant on les entendait se disputer dans la chambre avec son mari ; elle disait - « « Chrismanu pas mes filles tu es prévenu ! » » ; « jamais ! quel pouvoir ! ces enfants tu les as fait seul ? je vais juste te rafraichir la mémoire, ces enfants je les ai portés neuf mois dans le ventre » » ; « si Bérénice était sortie prématurément c’était à cause de toi ; tu as déjà oublié ? » » ; « « jamais ! jamais ! j’étais ignorante pour Eura mais les autres filles tu devras passer par ma tête ! » » Lyjie sa deuxième fille était déjà debout et les écoutait ; elle n’entendait que ce que sa mère disait parce que son père parlait bas : elle avait sursauté lorsque la porte s’était ouverte et que Chrismanu leur papa, était sorti en colère en disant ... - On verra bien qui est l’homme et maitre de cette maison ! toi Minata tu veux t’opposer à moi ? on verra bien !! femme inconsciente ! C’est tout ce qu’elle avait entendu de son père , celui-ci l’avait vu et lui avait dit : - et toi ! tu écoutes à la porte maintenant ? c’est ce que ta mère t’a appris hein ? toi aussi ton tour viendra ! - Non hein papa… je viens de me réveiller ; et je voulais… Minata suivait son mari et avait trouvé sa fille debout juste à côté de leur chambre avec le balai à la main ; et ne l’avait pas raté : - Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai. - Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie ! - Tu nous as entendu ? qu’as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire? - Maman je sais que ce qui arrive à Eura c’est lui… - Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l’inspectrice ? - Maman je me fais juste du souci pour toi - Lyjie je ne veux pas t’entendre ! - Hum ! Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait déjà pris son vélo et était parti. « « Minata mère de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et Bérénice la plus jeune ; mariée à papa Chrismanu avec qui d’ailleurs il y avait séparation de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxième fille le savait mais les autres non ... Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l’état, était aussi l’un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit à 4h30 ils se réunissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » » Ce jour-là, il était 4h30 du matin, Minata en colère avait réveillé ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait déversé sa colère sur elle ; elle avait poussé la porte de sa chambre …

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