Ăa fait dĂ©jĂ quelques jours que ma femme a disparue, nous n'avons aucune nouvelle d'elle, j'espĂšre qu'elle n'a rien, ma femme, ma petite femme est ma raison de vivre, je ne pourrai supporter son absence plus longtemps, j'essaie de tenir mais j'y arrive pas, les enfants rĂ©clament leur mĂšre chaque jour mais je sais plus quoi leur dire. J'ai ce mauvais pressentiment qui ne me quitte pas depuis son dĂ©part, mon Dieu fait que ça soit juste passagĂšre, je ne supporterais pas de vivre sans elle. Assis sur le sofa, je cogite, je n'arrive pas Ă dormir, comment dormir alors que je ne sais pas oĂč se trouve ma femme ? depuis son dĂ©part, je dors avec les enfants Ă croire que j'ai peur qu'ils disparaissent Ă leur tour. La voix de ma fille me sort de mes pensĂ©s.
Ăa fait dĂ©jĂ quelques jours que ma femme a disparue, nous n'avons aucune nouvelle d'elle, j'espĂšre qu'elle n'a rien, ma femme, ma petite femme est ma raison de vivre, je ne pourrai supporter son absence plus longtemps, j'essaie de tenir mais j'y arrive pas, les enfants rĂ©clament leur mĂšre chaque jour mais je sais plus quoi leur dire.
J'ai ce mauvais pressentiment qui ne me quitte pas depuis son départ, mon Dieu fait que ça soit juste passagÚre, je ne supporterais pas de vivre sans elle.
Assis sur le sofa, je cogite, je n'arrive pas Ă dormir, comment dormir alors que je ne sais pas oĂč se trouve ma femme ? depuis son dĂ©part, je dors avec les enfants Ă croire que j'ai peur qu'ils disparaissent Ă leur tour.
La voix de ma fille me sort de mes pensés.
- Dad pour quoi tu ne dors pas ? Demande t'elle en venant s'asseoir prĂšs de moi.
- pour rien ma princesse t'inquiĂšte pas, je n'ai juste pas sommeil dis-je simplement.
- maman te manque n'est ce pas ?
- oui elle me manque beaucoup dis-je avec un sourire faible.
- achiaaa mon petit papa dit elle en se blotissant dans mes bras.
- merci, je t'aime ma princesse dis-je en baisant son front.
- je t'aime aussi mon petit papa.
Je dors avec elle dans mes bras, le lendemain matin la sonnerie de mon portable me tire de mon sommeil, j'ai dormi sans cauchemars, ni cogitations, ça fait des jours que je n'ai pas si bien dormi, je me sens un peu léger, les bienfaits du sommeil m'ont frappé.
AprÚs vérification je trouve plusieurs appels en absence du commissaire en charge de l'affaire sur la disparition de ma femme.
Je me lĂšve en furie manquant de faire tomber ma fille.
- Dad? Qu'est ce qu'il y'a? Demande t'elle en s'Ă©tirant.
- rien ma princesse, retourne au lit, je dois sortir, tu surveille tes frĂšres s'il te plaĂźt d'accord ?
- hum d'accord dit elle avant de rejoindre ses frĂšres au lit.
Je regagne ma chambre avant de rappeler le commissaire.
- Bonjour M. Sidiki nous avons une mauvaise nouvelle pour vous, retrouvez nous à l'hÎpital Général c'est vraiment urgent dit il simplement avant de raccrocher.
Je commence Ă m'inquiĂ©ter, je me change rapidement avant de sortir, une fois dans la voiture mes mains tremblent, mon cĆur se serre, j'ai encore cette boule au ventre.
Je démarre difficilement une fois à l'hÎpital, j'entre en trompe et retrouve le commissaire.
- je suis lĂ qu'est-ce qui se passe? Demande ai-je inquiet.
Il m'observe un instant avant de répondre.
- Nous avons retrouvé un corps et tout porte à croire que c'est celui de votre femme, vous devez l'identifier, suivez moi.
Je ne dis plus rien, mon cĆur se compresse une fois de plus, mon corps pĂšse, je le suis en faisant un effort surhumain. Une fois dans ce lieu froid, neutre, sans Ă©motion, je vois un corps recouvert d'un drap blanc, je tire le drap doucement et l'image que je vois me fit perde l'Ă©quilibre, ce corps est en compote, le visage bousillĂ©.
- nous avons retrouvĂ© ceci au mĂȘme endroit que le corps dit il en me donnant le sac de ma femme dans lequel je retrouve ses papiers, ses cartes, c'est impossible ça ne peut pas ĂȘtre ma femme.
Au mĂȘme moment un homme en blouse blanche entre avec des papiers en main.
- mes sincÚres condoléances dit il en me donnant les papiers qu'il avait en main.
- j'avais demandé un test ADN je suppose qu'il est positif, nous avons retrouvé son corps hier soir, tout porte à croire qu'elle a été tuée, vraiment désolé mes sincÚres condoléances dit il simplement.
Ma femme est morte, elle est morte, elle a été tuée ? Non impossible, elle ne peut pas mourir, je me laisse tomber par terre, j'ai mal, qui lui a fait ça ? Pour quoi ? Qu'est ce que je vais faire ? Qu'est-ce que je vais dire à ma famille ? à notre famille.
Voyant que je ne rĂ©agissais plus, le commissaire appel ma famille, on me conduit dans une chambre, ma mĂšre vient en pleure avec ma sĆur, je ne dis rien, mon regard est vide, j'ai mal mais je n'arrive pas Ă pleurer.
Je refuse, elle n'est pas morte, elle ne peut pas mourir, je ne peux pas vivre sans elle, non mieux vaut mourir que ça.
_Quelques jours plus tard_
Depuis ce jour Ă la morgue, je n'ai plus bipĂ© mot, je suis toujours sous le choc, ma tĂȘte n'arrive pas Ă assimiler cette nouvelle de mĂȘme pour mon cĆur, depuis ce jour je ne sors plus, je suis juste couchĂ©, je me suis interdit de pleurer car je sais qu'elle va revenir, elle me l'a promit.
- je sais qu'elle va revenir, c'est juste une blague, Isabella aime trop ça, je suis courageux, je ne vais pas pleurer, les hommes forts ne pleurent, je rĂ©pĂ©tait ces mots tel un mantra, j'essayais de me convaincre que tout ça Ă©tait faux mĂȘme si au fond je savais que la rĂ©alitĂ© allait tĂŽt ou tard me frapper.
Aujourd'hui c'est son enterrement ma mÚre m'a fait sortir de force, la cérémonie a débutée, je ne veux pas voir mes enfants, je n'ai pas le courage, ni la force d'approcher son cercueil, je suis assis avec maman, la cérémonie suivait son cour jusqu'à ce qu'une équipe de policier, ambulanciers et un homme débarquent.
Sans dire quelques choses ils portent le cercueil de ma femme, pour la premiÚre fois depuis cette nouvelle je décide de parler.
- qu'est-ce que vous faites ? Demande ai-je doucement.
- ils récupÚrent le corps de ma femme lance l'homme.
- quoi qu'est-ce que vous dite? Ici c'est uniquement le corps de ma femme qu'il y'a rapplique ai-je.
- donne leur les documents dit simplement.
Mon frÚre récupére les documents, plus il lisait, plus les traits de son visage changeaient.
- c'est quoi? Qu'est-ce qu'il y'a? Demande ai-je inquiet.
- il a raison, ces documents prouvent qu'il est l'époux légitime d'isabella et a l'autorisation du juge pour récupérer le corps d'Isa dit il entre les dents.
- quoi? Tu te fou de moi? Isabella c'est ma femme, oui ma femme, qu'est-ce que tu racontes ? dis-je en criant.
- non Lamine, il l'a épousé 2ans avant toi, donc juridiquement parlant votre mariage est nul et n'a aucun effet dit il désolé.
- non c'est ne pas possible, non c'est ma femme, il ne peut pas partir avec elle comme ça, ne la touchez pas dis-je en criant comme un hystérique.
- calme toi s'il te plaĂźt lance ma grande sĆur doucement alors qu'ils partaient avec le corps de ma femme.
- je vous interdit de l'amener, c'est ma femme, vous ne pouvez pas me faire ça, non s'il vous plaßt dis-je en criant alors que les policiers me retenaient.
- ne l'amenez pas s'il vous plaĂźt dis-je dans la gorge sentant ma voix se casser.
Mes larmes perlent sur mes joues, ça y est, j'ai craquĂ©, c'est la pagaille, tout le monde parle, chacun sa version, le silence me dominait, mes larmes parlaient pour moi, oui je pleure, pour la premiĂšre fois aprĂšs 15ans, je pleure vraiment, je venais de me rendre compte qu'elle Ă©tait vraiment morte mais qu'elle n'a jamais Ă©tĂ© celle que j'ai connu, je suis blessĂ© jusqu'Ă l'Ăąme, j'ai envie de crier haut et fort pour libĂ©rer mon cĆur mais je n'ai pas cette force, je me laisse tomber au sol alors que mes larmes coulent Ă flot, quand je pense Ă tout ce qu'on a partagĂ© mes larmes triplent de mĂȘme que ma douleur.
Je pleure comme un enfant, des journalistes fusent de partout, je ne me sens pas dans mon Ă©lĂ©ment, j'ai mal, je veux ma femme malgrĂ© ce que je viens d'apprendre, mes enfants courent vers moi en larme, comment ma femme peut ĂȘtre celle d'un autre ? C'est quoi le piĂšge ?
- Dad pleure pas s'il te plaßt dit ma fille en essayant de nettoyer mon visage inondé de larme.
- qu'est-ce qu'il y'a? Demande son petit frĂšre.
Comment leur dire? Quoi leur dire alors que je ne comprends absolument rien.
Des policiers débarquent et les vois parler avec mon frÚre avant de se pointer devant.
- Monsieur Lamine Sidiki vous ĂȘtes en Ă©tat d'arrestation pour le meurtre avec prĂ©mĂ©ditation de votre femme, vous avez le droit de garder le silence tout ce que vous direz sera retenu contre vous au tribunal, vous avez droit Ă un avocat si vous en avez pas les moyens un vous sera commis d'office.
Je ne comprends plus rien, on me passe les menottes, je pleure toujours, toute ma vie a basculée en seulement quelques jours, je me retrouve spectateurs de ma propre vie, je ne comprends plus rien à ma vie.
Je vois mes enfants pleurer, ma mÚre couchée par terre inconsciente, tout est embrouillé au tour de moi.
- laissez mon papa s'il vous plaĂźt, il n'a rien fait lance ma fille en pleure.
On me traĂźne de force jusqu'au fourgonnette sous les cris et pleures de mes enfants.
Quand j'ai cru que plus pire ne pouvait pas m'arriver c'Ă©tait sans compter sur celle qui Ă©tait mon Ă©pouse et celui qui lui servait d'Ă©poux.
Moi c'est Lamine Sidiki bienvenue dans mon illusion, désillusion et désenchantement, des années à vivre dans le mensonge total, une vérité inventée, un bonheur voilé, quand la vérité et la réalité me frappent en plein visage je me retrouve face au mur les mains et pieds liés sans issu favorable pour moi et mes enfants.
Chapitre 1 1
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Chapitre 2 2
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Chapitre 3 3
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Chapitre 4 4
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Chapitre 5 5
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Chapitre 6 6
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Chapitre 7 7
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Chapitre 8 8
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Chapitre 9 9
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Chapitre 10 10
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Chapitre 11 11
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Chapitre 12 12
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Chapitre 13 13
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Chapitre 14 14
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Chapitre 15 15
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Chapitre 16 16
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Chapitre 17 17
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Chapitre 18 18
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Chapitre 19 19
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Chapitre 20 20
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Chapitre 21 21
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Chapitre 22 22
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