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Belle Mama

Belle Mama

TATTY

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Elles nous donnent la vie, elles se réveillent toutes les nuits pour nous changer des couches ; nous donnent les seins ; elles ne se fatiguent jamais quand il s’agit de leurs enfants… Elles sont toutes formidables et ne souhaitent que du bien pour leurs enfants et leur épanouissement, elles sont toutes les héros !! Mais à quel moment tout bascule ? Ont-elles du mal à se détacher de leurs enfants ? (((un jour l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à une autre qui deviendra sa femme, sa deuxième maman, sa confidente, son amour, son amie les deux deviendront une seule chair et c’est vice versa !!))) Cette phrase ne veut pas dire qu’ils n’auront plus besoin de votre sagesse ; non !! Loin de là ! Mais seulement certaines choses ne nécessitera plus votre opinion, car plus les ailes des enfants poussent plus ils deviennent capables de voler avec leurs propres ailes « « belle-maman grâce à toi je suis appelée femme, mari ! Mère, père ! Grâce à toi j’ai une progéniture… et de la même manière que tu as donné vie à ton fils ou à ta fille, de la même manière qu’une autre mère l’a fait quelque part ; alors ce que tu n’aimerais pas qu’on fasse à tes enfants ; ne l’inflige pas à ceux des autres » »

Chapitre 1 1

Elles nous donnent la vie, elles se réveillent toutes les nuits pour nous changer des couches ; nous donnent les seins ; elles ne se fatiguent jamais quand il s’agit de leurs enfants…

Elles sont toutes formidables et ne souhaitent que du bien pour leurs enfants et leur épanouissement, elles sont toutes les héros !!

Mais à quel moment tout bascule ? Ont-elles du mal à se détacher de leurs enfants ?

(((un jour l’homme quittera son père et sa mère pour s’attacher à une autre qui deviendra sa femme, sa deuxième maman, sa confidente, son amour, son amie les deux deviendront une seule chair et c’est vice versa !!)))

Cette phrase ne veut pas dire qu’ils n’auront plus besoin de votre sagesse ; non !! Loin de là ! Mais seulement certaines choses ne nécessitera plus votre opinion, car plus les ailes des enfants poussent plus ils deviennent capables de voler avec leurs propres ailes « « belle-maman grâce à toi je suis appelée femme, mari ! Mère, père ! Grâce à toi j’ai une progéniture… et de la même manière que tu as donné vie à ton fils ou à ta fille, de la même manière qu’une autre mère l’a fait quelque part ; alors ce que tu n’aimerais pas qu’on fasse à tes enfants ; ne l’inflige pas à ceux des autres » »

----- En visite chez maman Adèle , la mère d'Orvel Caniçaresse----

- Toi là Orvel Caniçaresse je dis hein ; c’est encore qui que tu m’as amené ici comme ça ? donc toi-même ton propre choix tu es incapable de le faire ? regarde un peu comment elle tient le couteau… regarde toi-même… c’est femme ça ?

- Maman si tu ne comprends toujours pas que c’est elle que j’ai choisi je suis désolé ! finalement qui vas-tu accepter ? c’est la huitième femme que je te présente et c’est toujours la même réaction c’est quoi ton problème ?

- Heeha Orvel mon fils! je n’aime pas cette sirène, une fille qui a toujours des ongles comme des griffes et des longs faux cheveux comme une mamiwata ? elle va faire quel travail dans ta maison ? tu peux même me dire comment se lave-t-elle ? tu dois me marcher sur la tête pour marier une telle fainéante hum !

- Maman ça ce n’est pas ton problème ; aussi longtemps que je serai heureux tu devras faire avec ! n’est-ce pas que tu as toujours voulu que je sois heureux ?

- Oui mais pas…

- Maman il n’y a pas de « mais » qui tienne ; cette fille m’aime et je l’aime ! elle te respecte c’est déjà ça…

- Tais-toi imbécile ! faible que tu es ! tu es pete pete comme ça ! mou mou mou ! je me demande même si c’est moi qui t’ai mis au monde ! tu as même quel gène toi einh ? un grand corps comme ça et mou ! elle m’aime elle m’aime nie nie nie… hum qu’est-ce que tu en sais ? tu sais quoi de l’amour ? tu te fies à quoi ? à cette beauté apparente ? j’ai vu le soleil avant toi et je sais de quoi je parle

- Maman tu ne me feras pas changer d’avis !!

- Weeeeh André pourquoi m’as- tu quitté si tôt ? voilà ça oooh ! voilà le fils que tu m’as laissé heeeehaaaa !!

Pendant qu’ils parlaient Luna était dans la cour et avait tout entendu, ce n’était pas la première fois, elle n’avait jamais su pourquoi sa future belle-mère ne l’aimait pas et pourtant ; elle faisait tout pour se rapprocher d’elle ; l’amour de son mari était suffisant pour qu’elle tienne c’était ça sa force…

à quelques jours de la dot Luna n’avait toujours pas pris place dans le cœur de sa future belle-mère…

Luna, est jumelle et mon jumeau s’appelle Dimis ; celui-ci avait quitté le pays pour poursuivre ses études en Europe ; Dimis et Luna étaient ainés d’une famille de quatre, suivie de Livia et Ruth la cadette ;

Luna et son fiancé Orvel s’étaient rencontrés dans une émission télé où elle travaillait comme animatrice, Orvel était venu faire la publicité de ses produits ; et comme le coup de foudre ne choisit pas d’endroit, ils s’étaient vite mis ensemble et avaient décidé de se marier.

Pour cela, il fallait aller voir sa future belle-mère au village question de faire sa connaissance, car celle-là n’aimait pas la ville,.

C’était leur cinquième jour au village, il fallait bien convaincre la belle-mère comme elle n’aimait pas la ville, de faire exception afin d’assister au mariage de son fils… ce qui n’était pas facile.

Un matin pendant que Luna faisait mon entrée dans la maison, avait trouvé sa belle-mère et son fils dans leurs bruits (discussion), et bien qu’elle avait déjà tout entendu, elle avait fait semblant…

- Maman j’ai fini on peut passer à table… (avait-elle dit poliment avec sourire.)

- Hum ! regardez-la ; maman fuing maman fuing nien nien nie yiiish… rien n’est vrai sur elle ; tout est faux ! cheveux oooh faux ! ongles oooh faux ! la couleur de la peau fausse avec trois couches de terre rouge qu’elle s’est peinte le visage hum! et même bouche qui parle là est fausse une bouche qui brille comme si on l’avait trempé dans l’huile de porc ! tu peux même préparer une nourriture que moi Adèle peux manger ? avec ongles comme des griffes comme ça ? stiuuuupsss (c’est comme ça que sa belle-mère s’était contenté de lui répondre …)

Heureusement que son mari était juste à côté pour lui remonter le moral…

- Ok mon amour j’ai une faim de loup … on arrive… (avait dit Orvel juste pour changer l’atmosphère…)

Nous savons comment ça se passe au village ; enfin dans certains villages, les parcelles sont toujours pleines de gens quand il s’agit d’un visiteur qui vient de la ville ;

ce soir-là, il y avait les membres de la famille d’Orvel comme ils savaient que le couple préparait leur mariage ; certains venaient pour des conseils, d’autres pour passer du temps avec leur fils qu’ils n’avaient pas vu depuis bien longtemps, d’autres aussi pour critiquer la future mariée surtout que le couple n’était pas du même pays, Luna était congolaise et Orvel Camerounais ; Luna devait faire preuve de patience ; elle devait leur faire voir qu’elle sortait d’une famille bien éduquée .

les parents de Luna étaient congolais bien évidement et résidaient au Cameroun depuis bien longtemps… le papa de Luna était un homme riche, un homme autoritaire qui voyageait beaucoup ; mais en ce qui concernait les choix de ses enfants, il leur laissait libre choix, il ne se mêlait pas trop pareil que leur mère ; gloire à Dieu les deux avaient accepté Orvel ; le combat était plutôt du côté d’Orvel car sa maman était terrible.

ce jour-là, tout le monde avait aimé la nourriture qu’avait préparée Luna sauf sa belle-mère et ses acolytes ; Luna s’en foutait car c’était leur dernier jour dans ce calvaire…

Le lendemain matin alors qu’ils devaient rentrer en ville car le mariage devait avoir lieu dans une semaine ; sa belle avait recommencé son scenario …

- Orvel tu rentres aujourd’hui ? hum ! tu sais que ton père avait toujours voulu que son fils ainé se marie avec une fille de notre village ? je ne comprends pas comment tu t’abstiens à désobéir à sa dernière volonté ! sais-tu ce que les gens du village pensent de toi ?

- Ekie maman ; depuis quand ? et pourquoi aujourd’hui alors que c’est le jour de notre départ ? déjà il te l’avait dit quand et j’étais où ? pourquoi je n’ai jamais eu connaissance de tout ça ? Daniella est congolaise et s’est marié avec mon frère Rosaire nooon et si je me souviens bien, elle était même la chouchou de papa pas vrai ?

- Tu parles même de quelle Daniella ? l’autre sorcière là ? tu penses que ton père l’aimait ? j’attends toujours un autre enfant d’elle yiiish !depuis qu’elle a fait un enfant bizarre qui ne ressemble même pas à ton petit frère Rosaire là, j’attends toujours un deuxième ; comme vos oreilles ont dépassé vos têtes avec moi là…

Luna l’avait longtemps entendu et au bout de quelques minutes elle n’en pouvait plus et s’était manifesté…

- Maman ; tu parles comme si j’étais absente ? qu’ai-je fait de mal en tombant amoureuse de ton fils ?

- Tu as tout fait ! tu as tout fait oooh madame ! et comment oses-tu ? donc moi je parle à mon fils et toi tu mets ta bouche ? woooooh wooooh voilà !!!! tu montres ta vraie face avant même la bague au doigt ? je savais… je savais… venez ooooh venez écouter cette insolente !

- Maman tu sais que ma femme veut juste comprendre ton problème tu fais comme si tu n’avais pas de fille !!

Orvel essayait de la persuader mais sa mère avait commencé à pleurer, elle criait attirant tout le village, qui murmurait, battant les mains ; maman Adèle qui avait déjà fait ses valises pour assister au mariage de son fils, avait subitement changé d’avis ; à même le sol elle criait et c’était l’alerte ! elle avait enlevé son pagne et le battait à terre en disant…

- Woooooh woooooh Une belle fille qui m’insulte dans mon propre village ? devant mon propre fils ? allez et mariez-vous !! et toi Orvel dis seulement que ces seins sont tombés parce que je les avais donnés aux chiens !! mais si c’est à cause de toi qui les suçais comme pour les arracher qu’ils sont devenus comme des chaussettes on verra !! va ! va te marier à celle qui a pris ma place !!! tu reviendras ici !! tu reviendras à mes pieds imbéciles ! je ne pars plus !! tu feras ton mariage là sans moi !!!

- Maman je suis désolée, je suis aussi comme ta fille et pourquoi me traites-tu de la sorte ? si je t’ai offensé pardonne moi maman, je ne peux pas me marier sans ma belle-mère oooh Orvel fais quelque chose stp…

- Tais-toi ! n’est-ce pas qu’à cause de toi mon fils me manque du respect ? on verra entre vous et moi ; là où tu as enfermé mon fils je le ferai sortir ! cette bouteille sera cassée mami wata ! et toi Orvel, j’ai déjà parlé !

- Maman tes paroles ne me feront rien… si j’étais le seul à sucer ces seins d’accord mais je ne suis pas ton seul enfant, tes paroles n’auront aucun effet sur moi !

Orvel répondait à sa maman par contre, Luna elle, était tombée à terre suppliant sa belle-mère en pleurant mais c’était comme de l’essence qu’elle versais sur feu ; l’heure passait et comme le bus n’allait pas les attendre ils avaient pris la route.

Pendant qu’ils sortaient de la parcelle pour partir, Adèle la belle -mère , avait pris le sable et leur avait versé sur le corps mais ils avaient continué leur route…

Une fois en ville Luna n’avait pas trouvé nécessaire d’en parler à ses parents ; elle et son mari avaient jugé bon de gérer cela en adulte…

Une semaine après, le mariage avait eu lieu malgré l’absence de la belle-mère.

11 mois après leur mariage alors que Luna était déjà enceinte de sept mois, un bon Mardi vers 13heures elle et son mari revenaient de l’hôpital pour sa consultation, son mari devait la déposer à la maison et retourner au bureau ; ils avaient aperçu Angela la femme de ménage dans la rue entrain de courir avec une baguette de pain alors qu’il y avait toujours du pain à la maison ; le vigile les avait ouvert le portail et juste devant eux ; une natte était bien étalée dans la cour avec quelques sachets pleins d’habits ; à côté, une jeune femme inconnue qui tenait le pain baguette ; deux gros gobelets remplis d’eau , du sucre dans un petit sachet, deux petits sachets de lait Nido tout sur la natte.

Livia la petite sœur de Luna qui était devant la porte du salon bras croisés les regardait bizarrement ; et la connaissant, le couple sentait déjà qu’il y avait un problème puisque tout se dessinait sur le visage de Livia ; (depuis un certain temps Livia la sœur de Luna était venue habiter chez sa sœur parce que la femme de ménage était une femme mariée et devait rentrer chez elle chaque 16 heures ; Luna enceinte ne pouvait pas rester seule ) ; toujours dans la voiture, le couple était sans mot en voyant une femme sortir de derrière la maison avec un petit seau à la main, bien habillée ; deux pagnes bien noués comme les vraies femmes africaines savent si bien le faire ; l’homme et la femme s’étaient regardé et en chœur ils avaient crié

- Mamaaaaannn !!!!

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