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Chambre d'hĂŽtes

Chambre d'hĂŽtes

TATTY

5.0
avis
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20
Chapitres

La Vie...Live...Bomoi...Luzingu... Enying...LonguĂš...Beuhtee... GbĂš... Aye... quel que soit son appellation dans votre dialecte, son combat reste le mĂȘme. La Vie ...comparable Ă  un *** PUZZLE ***, elle est composĂ©e de petites piĂšces Ă  contours irrĂ©guliers tel que ; patience, persĂ©vĂ©rance, sagesse, sacrifice, effort, concentration, dĂ©termination ; loyautĂ© etc... Que l'on doit assembler pour reconstituer une rĂ©ussite parfaite et honnĂȘte et; ça n'a pas toujours Ă©tĂ© facile car ; une seule petite piĂšce manquante peut tout chambouler. Aller doucement n'empĂȘche pas d'arriver... rien ne sert Ă  courir. Tout s'Ă©tait tellement vite dĂ©roulĂ© que je n'avais rien vu venir et pourtant ; tout Ă©tait si claire et si simple dĂšs le dĂ©part ... Que dirai-je ? Etais-je distrait ? Curieux ? TĂȘtu ? Ambitieux ? NaĂŻf ? Je ne saurai le dire... Je suis Toussaint ; 29 ans, l'unique garçon d'une famille de 4filles... Lys, Rosine, Diana et Leslie la plus petite ; et fiancĂ© Ă  Claudia une jolie villageoise, j'Ă©tais un jeune homme trĂšs courageux. Ça faisait la troisiĂšme fois que l'oncle Simon (un vieux du village qui travaillait en ville), venait ramasser nos Cv. Au village pour nous trouver du travail en ville ; il Ă©tait comme ; le bienfaiteur de tout le village et toutes les familles lui Ă©taient vraiment trĂšs reconnaissantes... Il Ă©tait dĂ©jĂ  parti avec plusieurs jeunes avant nous qui d'ailleurs n'Ă©taient jamais revenus mais qui envoyaient de l'argent Ă  leurs familles restĂ©es au village... Cette fois lĂ  encore il Ă©tait revenu prendre un autre groupe des jeunes dont je faisais partie... DĂšs le premier soir de son arrivĂ©e au village ; je courais pour aller le remercier de l'opportunitĂ© que j'avais eu Ă  travers lui de trouver du travail en ville ; lorsque je le surpris en train d'enlever les slips sur un sĂšche-linge d'un voisin qui avait sept filles...

Chapitre 1 1

La Vie...Live...Bomoi...Luzingu... Enying...LonguĂš...Beuhtee... GbĂš... Aye... quel que soit son appellation dans votre dialecte, son combat reste le mĂȘme.

La Vie ...comparable Ă  un *** PUZZLE ***, elle est composĂ©e de petites piĂšces Ă  contours irrĂ©guliers tel que ; patience, persĂ©vĂ©rance, sagesse, sacrifice, effort, concentration, dĂ©termination ; loyautĂ© etc... Que l'on doit assembler pour reconstituer une rĂ©ussite parfaite et honnĂȘte et; ça n'a pas toujours Ă©tĂ© facile car ; une seule petite piĂšce manquante peut tout chambouler. Aller doucement n'empĂȘche pas d'arriver... rien ne sert Ă  courir.

Tout s'Ă©tait tellement vite dĂ©roulĂ© que je n'avais rien vu venir et pourtant ; tout Ă©tait si claire et si simple dĂšs le dĂ©part ... Que dirai-je ? Etais-je distrait ? Curieux ? TĂȘtu ? Ambitieux ? NaĂŻf ? Je ne saurai le dire...

Je suis Toussaint ; 29 ans, l'unique garçon d'une famille de 4filles... Lys, Rosine, Diana et Leslie la plus petite ; et fiancé à Claudia une jolie villageoise, j'étais un jeune homme trÚs courageux.

Ça faisait la troisiĂšme fois que l'oncle Simon (un vieux du village qui travaillait en ville), venait ramasser nos Cv. Au village pour nous trouver du travail en ville ; il Ă©tait comme ; le bienfaiteur de tout le village et toutes les familles lui Ă©taient vraiment trĂšs reconnaissantes...

Il était déjà parti avec plusieurs jeunes avant nous qui d'ailleurs n'étaient jamais revenus mais qui envoyaient de l'argent à leurs familles restées au village...

Cette fois lĂ  encore il Ă©tait revenu prendre un autre groupe des jeunes dont je faisais partie...

DÚs le premier soir de son arrivée au village ; je courais pour aller le remercier de l'opportunité que j'avais eu à travers lui de trouver du travail en ville ; lorsque je le surpris en train d'enlever les slips sur un sÚche-linge d'un voisin qui avait sept filles...

- Oncle Simon mais que fais-tu ? pourquoi prends-tu tous ces slips ?

- Ah toussaint c'est toi ? alors tu es content de travailler en ville ?

Il avait esquivĂ© ma question ; et moi aussi comme j'avais la tĂȘte ailleurs et que ma joie dĂ©bordait...

- Oui mon oncle trĂšs content mĂȘme... Merci oooh mon Dieu !! c'est vrai einh quand on dit que tu ne dors pas eeeh Dieu ! donc moi Toussaint je vais aller travailler en ville ; et on part quand ?

« « Mais qu'est ce qu'il fait avec ces slips ? ça ne me regarde pas mais c'est tout de mĂȘme bizarre hum » »

- Oui petit... ton Curriculum Vitae Ă©tait bon, tu as un profil parfait pour ce poste...mais quelque chose me dit que tu es mieux ici au village ; je pense qu'il serait mieux que tu restes aider tes parents parce que ... (il n'avait mĂȘme pas fini de parler que...)

- Ah non ! aaaah non einh !!! je t'interdis mĂȘme de penser Ă  faire la sorcellerie avec moi mon oncle ! j'ai mĂ©ritĂ© ce poste ; n'est-ce pas ce que tu viens de dire ? alors pourquoi cette haine subite ?

- On verra... Je te dirai...

- Aka ... me dire ? Que quoi oncle Simon ? donc comme ça pour toi je ne suis pas destiné à réussir dans la vie einh ? donc c'est moi l'héritier du trÎne des esprits de ce village ? épargne-moi... je vais déjà annoncer la bonne nouvelle à mes parents.

- Pas si vite Toussaint ce n'est pas aussi simple que ça le parait je te préviens ; je te dis ça parce que ... écoute ... ma vie en ville n'est pas ce que tu crois petit...

- Oncle Simon tu n'aurais pas dĂ» me laisser postuler ni mĂȘme me dire que j'Ă©tais retenu... j'ai priĂ© nuit et jour pour ça et tu viens me dire quoi ? collabores-tu avec les sorciers de ma famille ou bien ? je pars annoncer Ă  ma famille ah ah !...

- Attends d'abord Toussaint...

- Désolé mon oncle Je n'ai pas le temps pour tes délits ... (j'avais couru voir ma mÚre à la maison)

- Maman, mamaaaan ! (surexcité)

- Tu as quoi à crier mon comme ça hein tchiups !apporte moi du bois et de l'eau à boire stp...

- ça a marché tu vois ? je t'avais dit que ça en valait la peine d'essayer ooooh

- hum ...

- Donc tu n'es pas contente maman ? ou alors tu n'es pas au courant ? yeeeuu maman ! as-tu vu oncle Simon ?

- ... ...

- Weeeeeeee maman je te parle non ? viens quand mĂȘme voir le Monsieur grĂące Ă  qui la vie de ton fils va changer noooon.

- Aaaaaah ! tu va me laisser tranquille eint Toussaint !!voir qui ? tschiups, ne l'ai-je jamais vu ? oncle Simon mon Ɠil oui... quelqu'un qui vient ramasser les jeunes du village pour un aller sans retour là ? non ! ça sera sans moi tchiups, d'ailleurs quitte devant moi idiot ; à 29 ans tu restes naïf... la ville ... il te manque quoi ici ?

- Maman arrĂȘte d'ĂȘtre toujours nĂ©gative ; j'ai postulĂ© et ça a marchĂ© ; tu veux que je comprenne quoi au juste ? tu n'aimerais pas que je t'envois de l'argent comme les autres ?

- Va-t'en d'ici Toussaint avant que je ne verse sur toi cette huile qui est au feu! Je n'aime pas ce Simon ni mĂȘme la femme qui est assise dans leur maison lĂ  et qu'il appelle maman.

- Ekiee...

Ma mÚre était furieuse ; elle ne voulait rien entendre de tout ça et pourtant moi j'étais aux anges, j'imaginais déjà ma vie en ville ... le lendemain soir, tout le village était réuni autour de l'oncle Simon assis au milieu de tous comme un roi, nous racontait les merveilles de sa vie en ville...

Une fois fini, chez moi c'était le sujet de débat avec mon pÚre...

- Toussaint mon fils viens un peu ici...

- Oui papa je suis lĂ ...

J'avais pris ma chaise et m'étais assis à cÎté de mon pÚre...

- Mon fils, es-tu convaincu ? veux-tu vraiment aller en ville pour ce travail ? j'ai besoin de toi dans la plantation ici ; je n'ai plus de force, ta mĂšre a un problĂšme cardiaque et tes sƓurs ne pourront vraiment pas m'aider. Tu dois beaucoup rĂ©flĂ©chir mon fils avant de...

- Bernard, Bernard, eeeeehh Bernard... je t'ai appelĂ© combien de fois ? haaaan !! pas avec mon enfant einh ? pardon !! rĂ©flĂ©chir? RĂ©flĂ©chir Ă  quoi mĂȘme ? mon enfant n'ira nulle part !, ça veut dire quoi ? (criait ma mĂšre)

- Ecoute moi bien xaverine, Toussaint est aussi mon fils ; à 29 ans il n'est plus un enfant ; il est libre de prendre ses décisions seul sur sa vie, n'oublies pas qu'il a déjà une fiancée en plus ; celle-ci est enceinte donc je n'ai pas à décider à sa place ; repars à la cuisine stp et laisse-nous parler... franchement les femmes...

- Ah bon ? 29 ans grand einh ? toi Toussaint écoute moi bien !! LE FILS D'UNE MOUCHE TETUE SUIT LE CADAVRE JUSQU'AU CIMETIERE... je dis ça et je ne dis plus rien je vous regarde.

J'Ă©tais lĂ , sans mot dire, mon pĂšre avait pris son temps pour parler et Ă  la conclusion j'avais gardĂ© la mĂȘme position, celle de partir avec oncle Simon.

Le jour du voyage enfin arrivĂ© ! Je sortais moi-mĂȘme rĂ©veiller oncle Simon et je fus surpris de voir Claudia chez moi Ă  5h du matin.

- Eeeh Claudia ! Ă  cette heure ? mais que fais-tu ici ? je ne quitte pas le village Ă  5h quand mĂȘme ! c'est de l'amour ou la folie ça !

- Toussaint stp ne fais pas ce voyage, j'ai fait un trĂšs mauvais rĂȘve sur oncle Simon, il nageait dans le sang ; et quand...

- Eh shut shut ! arrĂȘte Claudia ; madame la prophĂ©tesse ferme lĂ  stp, en plus tu parles fort ! tu veux que ma mĂšre t'entende ? Ă©coute moi bien Claudia ; si seulement Ă  cause de ta jalousie mes parents m'empĂȘchent de voyager ; je ne te le pardonnerai jamais... depuis quand tu es devenue voyante ?

Rentre chez toi et reviens aprĂšs...

« « Regarde-moi celle-là depuis quand hum » »

J'avais rĂ©ussi Ă  faire partir Claudia ... et arrivĂ© chez oncle Simon ; je m'Ă©tais fait discret car je ne voulais pas rĂ©veiller sa mĂšre (ses parents biologiques Ă©taient dĂ©cĂ©dĂ©s et l'unique sƓur qu'il avait Ă©tait mariĂ©e depuis mais n'avait jamais eu d'enfant ; donc la maison Ă©tait occupĂ©e par la deuxiĂšme femme de son pĂšre qui Ă©tait restĂ©e veuve)... et en guettant par les petits trous de la fenĂȘtre de sa chambre, je le voyais debout, tout nu ; il donnait face vers la fenĂȘtre il avait un pied posĂ© sur une chaise... JESUS ! MARIE ! JOSEPHE !!! Oncle Simon n'avait pas de pĂ©nis... juste un petit bouton de ZIZI comme pour un bĂ©bĂ© de deux mois ; et plus pire, ce qu'il se faisait lĂ©cher le troufignard (a**s) par celle qu'il appelait maman ; j'Ă©tais glacĂ© ; c'Ă©tait incroyable!!! Heureusement pour moi il ne m'avait pas vu ; j'avais fait demi-tour pour aller l'attendre chez moi... je tremblais. Quelques instants aprĂšs ; c'Ă©tait l'heure du dĂ©part et mon pĂšre m'avait dit quelques mots avant de monter dans la voiture.

- Mon fils n'oublie jamais tes objectifs... une fois en ville, que tes oreilles ne dĂ©passent pas ta tĂȘte... sache que c'est de la mĂȘme bouche puante du vieillard que sort la sagesse ; vas en paix mon enfant j'espĂšre te revoir bientĂŽt ... que les esprits de nos ancĂȘtres t'accompagnent ...

- Entendu papa merci ...

Toute la famille Ă©tait triste de me voir partir ma mĂšre Ă©tait inconsolable ; se jetait Ă  terre on dirait un deuil...

- Mon fils oooooh, mon bĂ©bĂ© oooooh, heee haaaa , je ne sais mĂȘme pas si tu mangeras Ă  ta faim lĂ -bas eeeeeh...

- Mamaaaaaan ne fais pas comme si je partais à un abattoir, heeeee, je pars travailler; pense un peu à ta santé...

Je leur avais tourné le dos supportant les grosses gouttes de larmes de ma fiancée et de toute ma famille...

- Toussaint ne m'oublies pas stp, que les filles de la ville ne te détournent pas de moi oooooh ; pense à moi et à ton bébé que je porte... appelle moi je t'ai donné le numéro de mon pÚre...pries beaucoup oooh (m'avait dit Claudia)

- Claudiaaaaa ; tu ne vas pas t'y mettre toi aussi einh ? reste calme (en lui laissant un gros bisou sur la joue et je devais retenir mes larmes.

J'Ă©tais montĂ© dans la voiture avec les autres jeunes du village, mes sƓurs pleuraient...

« Toussaint tu reviendras einh » « toussaint n'oublies pas que c'est moi ta prĂ©fĂ©rĂ©e oooh » « envoies moi un tĂ©lĂ©phone einh » « trouve moi un chic type lĂ -bas pardon on est fatiguĂ© des hommes folklores ici » c'est avec ces mots que mes sƓur m'avaient dit au revoir...

Nous avions pris la route ... aprĂšs plusieurs heures nous Ă©tions arrĂȘtĂ©s quelque part; on nous avez conduit dans une salle climatisĂ©e oĂč nous Ă©tions assis une heure encore, pour enfin prendre l' avions ... aprĂšs 45min de vol nous avions atterris et une voiture nous attendait pour finalement nous conduire Ă  nĂŽtre nouvelle adresse ; il y avait trois fous dans la rue juste Ă  cĂŽtĂ© de la parcelle de l'oncle Simon... le portail Ă©tait ouvert et on Ă©tait en face d'une grande maison avec des gardes, trois femmes de mĂ©nage et beaucoup de chiens, chats et quelques chĂšvres attachĂ©es un peu plus loin de l'entrĂ©e ; en entrant dĂ©jĂ  ; on fut accueilli par un perroquet qui rĂ©pĂ©tait :

« « Bonjour monsieur gourmand, encore des nouveaux, encore des nouveaux; encore des nouveaux wrroooo wrrooo» »

Il nous avait installĂ© et nous avait montrĂ© nos chambres ; mais quel luxe pour des jeunes qui n'Ă©taient mĂȘme pas de sa famille !!

- Oncle Simon tu vis ici ? mais c'est un paradis!! et ta famille est oĂč ? je parle de ta femme et tes enfants ... mais c'est canon ici weeeee le village ooooh dire qu'on croyait vivre hinn !!

- Doucement Toussaint sois moins curieux ; il n'y a que toi qui parle ici ... fais mĂȘme comme les autres... tu cherches ma famille ? sois patient tu la verras ... kkkkk... sache que le silence c'est des annĂ©es de vie petit.

Quelques minutes aprÚs il nous avait amené dans une grande piÚce trop décorée toujours dans sa maison et avait passé un coup de fil...cinq minutes suffisantes pour qu'un homme trÚs grand débarque en nous tournant le dos ...

- les enfants ... je vous présente le grand prophÚte, l'ange de la séduction, il s'appelle TATOUM le responsable de la chambre centrale de notre entreprise.

Juste en citant ce nom, on pouvait entendre les cris des chiens et chats de l'oncle Simon dans la cour et le fameux perroquet qui répétait encore...

« « TATOUM le maléfique... TATOUM le maléfique... TATOUME le maléfique...wrroo wrroo » »

Et quand le TATOUM s'était enfin retourné pour nous saluer... miiiince !!! Mon Dieu !! On s'était tous attrapé par frayeur !!!

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 - Heeee heeeee heeee cheriiiii cheriiii un serpent ; un serpent ! au nom de JĂ©sus ! au nom de JĂ©sus ! Francile Samba avait criĂ© le nom de JĂ©sus dans la chambre pendant qu’elle allaitait son bĂ©bĂ© qui n’avait Ă  peine qu’un mois, son mari Eric Gafarou s’apprĂȘtait pour son travail et du salon, il avait entendu sa femme crier et Ă©tait sorti avec une pelle en s’exclamant lui aussi : - Quoi ! serpent ??? dans ma maison ? serpent ? il est oĂč le serpent ? un serpent ici ? je n’ai jamais entendu ça ! - LĂ  ! lĂ  ! il est entrĂ© par lĂ  ! il est passĂ© entre mes jambes chĂ©ri je l’ai vu, c’était bel et bien un gros serpent je te jure chĂ©ri ! heeeee haaaa ! - Bon tu vas te calmer mon amour, regarde, tu fais dĂ©jĂ  peur au bĂ©bĂ© ; il n’y a pas de serpent ici ; tu as du halluciner
 je dois y aller d’accord ? - Halluciner tu dis Eric ? j’ai peur oooh ; je ne veux pas rester ici seule ici non non non, - Mais tu n’es pas seule ; Diane est lĂ  dans la cuisine nooon ? - Et qu’est-ce que Diane peut faire dans ce genre de situation ? heha ! pardon dĂ©pose moi chez Zata TourĂ©, tu passeras me prendre aprĂšs ton travail
 - Avec le bĂ©bĂ© ? mais tu t’entends parler ? un bĂ©bĂ© d’un mois ? - Reste Ă  la maison alors si tu ne veux pas que je parte ; moi je ne peux pas rester ici ; pas seule en tout cas ! - Tu sais trĂšs bien que je ne peux pas rester chĂ©rie, j’ai fait huit mois Ă  l’est du pays et je dois faire mon rapport ce matin, mon patron ne me laisse plus tranquille ; Ce matin-lĂ , Eric avait dĂ©posĂ© sa femme et son bĂ©bĂ© d’un mois Ă  peine chez Zata avant d’aller au travail. Francile avait cognĂ© au portail et son amie Zata qui allumait son feu s’était dĂ©pĂȘchĂ© pour ouvrir ; au mĂȘme moment, JosĂ©phine Sama la bailleresse de Zata s’apprĂȘtait Ă  exposer ses Ă©pices devant la parcelle
 
 Zata en voyant sa copine Ă  cette heure-lĂ  s’était exclamĂ©e
 - Ekie Francile ! Ă  six heures du matin ? avec un bĂ©bĂ© ? il a mĂȘme combien des jours ce petit ange ? un mois ? quoi ; ça n’a pas donnĂ© ? - Heeeeh donner quoi ! doucement Zata je vais tout te dire oooh ! ton mari est lĂ  ? - Non ; il a travaillĂ© la nuit et il n’est pas encore rentrĂ©; c’est quoi que tu vas me dire Francile ? dis-moi d’abord si ça n’a pas marchĂ© parce que lĂ  tu me fais peur ! - Allons Ă  l’intĂ©rieur Zata ; ta bailleresse me fait genre
 regarde, elle n’a que des yeux sur moi ! - Cette femme oublie qu’ici moi je ne fais que louer sa maison, je ne suis pas un membre de sa famille stiuuup ! elle aime trop les affaires des gens ; regarde la ! un jour je lui dirais ses quatre vĂ©ritĂ©s ! JosĂ©phine les avait entendu et sans rien dire elle avait continuĂ© ses taches 
 dans la maison de Zata ; Francile avait racontĂ© Ă  sa copine ce qu’elle avait vu chez elle, cĂ d, un serpent qui avait traversĂ© ses jambes
 Zata Ă©tonnĂ©e, s’était exclamĂ©e ; - Non ! noooon Francine ! ne me dis pas ça ! et tu penses que c’était ça le signe ? chez moi une femme enceinte ou celle qui allaite ne peut pas voir un serpent tu sais ? ce n’est pas bon signe oooh - Tu parles d’un serpent comme signe ? tu penses que
 mais tu sais que ce jour lĂ  aussi j’avais entendu des sifflements ? Tu penses que ça peut etre
 - Mais oui ! bon ! ne paniquons pas, peut ĂȘtre que c’est juste un
 attends ; j’entends des pas ; je vais voir si ma bailleresse est devant chez moi, celle-lĂ  a des oreilles longues comme un esprit Zata avait ouvert la porte pour aller voir et s’ Ă©tait retrouvĂ©e nez Ă  nez avec sa bailleresse et avait tressailli - He ! maman JosĂ©phine 
 c’est quoi ! tu nous espionnes ? tu m’as fait peur ; tu fais quoi ici ! - Tu trembles pourquoi ? Tu penses que je peux vous faire quoi ! ce sont vos propres murs qui tĂ©moigneront contre vous moi quoi ! la nature a des oreilles n’avez-vous jamais entendu ça ? ton mari m’a laissĂ© sa part de l’électricitĂ© ? parce que c’est pour ça que je suis lĂ  - Ekie ! et il fallait venir ici ?pardon ; il faut partir, je viendrai moi-mĂȘme lĂ -bas hum ! Pendant que Zata discutait avec sa bailleresse, Francile avait encore criĂ© dans ma maison en lĂąchant le bĂ©bĂ© sur le canapĂ© : - Serpent ! serpent : Zataaaaaa ! Zataaaa ! Elle Ă©tait sortie de la maison


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 Sephora avec son amie Nina Kodja Ă©taient sur le chemin du marchĂ© et les avaient Ă©couté  - Hum Nina, c’est encore quoi le MST ? le Sida ? - Je sais que quoi Sephora, ils disent qu’il y aura un film ce soir, on va y aller mais Rosaire ne te le permettra pas ; ton type lĂ  est trop jaloux - Jaloux de quoi mĂȘme ? suis-je dĂ©jĂ  sa femme ? stiuuups - Dis-moi Sepho, vous l’avez dĂ©jĂ  fait ? - Fait quoi ! - Tsoutsou tsatsa nooon ? - quoi, l’amour tu veux dire? - Parle moins fort Sephora, les gens vont nous entendre - Avec Rosaire ? pas encore ; tu sais que je ne l’aime pas vraiment einh ? c’est juste parce que ma mĂšre me fait pression, moi mon rĂȘve est d’aller Ă  la capitale me trouver un bon mec friquĂ©, qui sent bon, qui a un gros tĂ©lĂ©phone, qui embrasse comme des blancs ;pas un malheureux villageois comme lui avec des gros pantalons. - Hein ? malheureux villageois ? depuis quand Sephora ? - Nina ! je ne veux pas rester dans ce village ! as-tu dĂ©jĂ  vu les filles de la capitale ? avec les hauts talons, des bon tĂ©lĂ©phone ? des mĂšches
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 pourquoi pas la tienne ? -------------------------------------------- Ce jour-lĂ  ; alors que son mari Ă©tait devant la tĂ©lĂ©, Carine s’était isolĂ©e dans la chambre, avec son test de grossesse Ă  la main
 - « « mais qu’est-ce que je vais pouvoir faire ?je l’avais achetĂ© pour un but mais me voilĂ  entrain d’hĂ©siter, pourvu que ça soit positif, je ne veux surtout pas que Martin me chasse de cette maison, je dirai quoi Ă  ma famille qui n’attend que ma chute? » Elle avait placĂ© le test grossesse comme vous le savez et en retirant elle avait criĂ© : - Cheriiiii !! cheriiiiii vient voir ! vient vient ! Celui-lĂ  s’était prĂ©cipitĂ© dans le couloir et avait poussĂ© la porte de la chambre, curieux de savoir ce qui se passait - Quoi ! quoi ! tu veux me tuer ? - Regarde , Martin regarde c’est positif
 - Ah ouiii ? montre-moi
 explique-moi comment ça se fait ? quand c’est comme ça cela veut dire positif ? - Cela veut dire que je suis enceinte mon amour ; enfin ta mĂšre ta mĂšre va me laisser tranquille - On va aller vĂ©rifier ça. Et c’est depuis combien de temps dĂ©jĂ  - Depuis deux semaines Martin - Deux semaines ? et tu attendais quoi pour me le dire ? - Il fallait que j’en sois sure mon cƓur
 Ils se rĂ©jouissaient dans la chambre et AurĂ©lie s’était arrĂȘtĂ©e au fond du couloir avec sa tasse de thĂ© et les Ă©coutait en disant - « « ils ont quoi encore ces deux-lĂ  ? encore une courte joie stiiiuups» » Quelques minutes aprĂšs, notre couple Ă©tait sortis de leur chambre tout Joyeux et partaient
 - Mais maman vous allez oĂč comme ça ? (avait demandĂ© AurĂšlie) - AurĂšlie fait ce que tu as Ă  faire ton pĂšre et moi avons quelque chose Ă  faire - Hum ! Azui Emmanuel Martin ; il Ă©tait hĂ©ritier d’un noble ; donc il Ă©tait riche ; lui et sa femme Carine Kanangila pour qui il avait d’ailleurs dĂ©pensĂ© une fortune pour la dot, n’avaient pas d’enfant, ils Ă©taient dĂ©jĂ  allĂ©s partout consulter des mĂ©decins mais rien
 Carine avait dĂ©jĂ  eu une fille qu’elle avait eu lorsqu’elle frĂ©quentait encore et qui s’appelait « AurĂ©lie » ; une fille que Emmanuel Marti avait d’ailleurs adoptĂ©e et qui vivait avec eux ; Emmanuel aussi avait une fille nommĂ©e « Tiha Wine ». Tiha, vivait avec sa mĂšre en France, mais revenait quand mĂȘme au pays voir son pĂšre quand elle pouvait
 Cet aprĂšs-midi-lĂ , Carine et son mari Ă©taient montĂ©s tout excitĂ©s dans la voiture et Ă©taient partis ; Aurelie les regardait partir et elle Ă©tait allĂ©e voir Cousso AngĂšle la femme de mĂ©nage qui Ă©tait dans cette famille depuis deux ans ; depuis ces deux longues annĂ©es, elle avait vĂ©cu les hauts et les bas de ce couple puisqu’elle vivait dans cette maison et ne rentrait chez elle que le samedi soir.

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 je viens de me rĂ©veiller ; et je voulais
 Minata suivait son mari et avait trouvĂ© sa fille debout juste Ă  cĂŽtĂ© de leur chambre avec le balai Ă  la main ; et ne l’avait pas ratĂ© : - Toi que fais-tu ici ? il est 4 heures du matin et toi tu fais quoi avec ce ballai. - Maman je vous ai entendu avec papa alors je suis sortie ! - Tu nous as entendu ? qu’as-tu entendu ? Et tu es sortie pourquoi faire? - Maman je sais que ce qui arrive Ă  Eura c’est lui
 - Ferme ta bouche ! je te dis de fermer ta bouche toi la fille-ci ! tu es devenue qui ; l’inspectrice ? - Maman je me fais juste du souci pour toi - Lyjie je ne veux pas t’entendre ! - Hum ! Minata avait suivi son mari malheureusement ce dernier avait dĂ©jĂ  pris son vĂ©lo et Ă©tait parti. « « Minata mĂšre de quatre belle filles Eura , Lyjie July, Clara Lara et BĂ©rĂ©nice la plus jeune ; mariĂ©e Ă  papa Chrismanu avec qui d’ailleurs il y avait sĂ©paration de corps depuis bien longtemps ; Lyjie sa deuxiĂšme fille le savait mais les autres non ... Chrismanu le maitre de la maison et fonctionnaire de l’état, Ă©tait aussi l’un des chefs dans club des papas du village ; tous les jours de minuit Ă  4h30 ils se rĂ©unissaient ; sous un grand Baobab au centre de ce petit village » » Ce jour-lĂ , il Ă©tait 4h30 du matin, Minata en colĂšre avait rĂ©veillĂ© ses enfants mais Eura continuait de dormir, alors Minata avait dĂ©versĂ© sa colĂšre sur elle ; elle avait poussĂ© la porte de sa chambre 


Une vie

Une vie

Romance

5.0

L’Afrique mon continent
 On dit toujours de toi que tu es le berceau de l’humanitĂ©, oui
 j’aime l’Afrique, mon Afrique
 pleine de mystĂšre, de pouvoir , de sagesse et des vertus ; nos forĂȘts ont des oreilles et des yeux, nos riviĂšres ont des oreilles et des yeux, nos fleures ont des oreilles et des yeux, nos vallĂ©es ont des oreilles et des yeux, nos montagnes ont des oreilles et des yeux , mĂȘme nos morts ne meurent pas vraiment mon Afrique qui es-tu ? ------------------------ --------- Un bon matin --------- - Hawa ! c’est quoi cet empressement ma coooo ; tu vas oĂč comme ça? hier j’avais entendu du bruit chez toi c’était quoi ? - Je vais au salon de coiffure ma chĂ©rie ; mon pĂšre est arrivĂ© hier oooh ; aprĂšs cinq ans d’absence Huguette tu t’imagines ? on le croyait mĂȘme dĂ©jĂ  mort tellement qu’on n’avait aucune nouvelle de lui ; - Au saloooon ? salon de coiffure ? toi ? depuis quand ? - Depuis que mon pĂšre est arrivĂ© oooh : j’ai changĂ© je ne suis plus n’importe qui Huguette - Ewoooee Hawa ! Donc tu n’iras plus faire des tresses derriĂšre la maison ? il Ă©tait mĂȘme oĂč ton pĂšre. Je suis sure qu’il a fait des enfants lĂ -bas hahaha - On s’en fiche d’oĂč il Ă©tait ni mĂȘme ce qu’il a fait lĂ -bas, tout ce que je sais ce qu’il revenu avec l’argent ma coooo ; ce matin il m’a donnĂ© une jolie somme pour ma coiffure, je peux mĂȘme payer pour toi si tu veux - On ne refuse jamais une offre hein; pour une fois je vais me faire tripoter la tĂȘte avec du shampoing ; haha allons ; et la fĂȘte commence Ă  quelle heure ? - Peu importe l’heure toi et moi , notre fĂȘte vient de commencer
 - Hawa ce n’est pas ta petite sƓur Ornella que je vois lĂ -bas ? elle va oĂč ? - Huguette vient ; laisse cette sƓur en crise lĂ -bas ; comme tu la vois lĂ , elle va Ă  l’église pour remercier Dieu pour le retour de papa heha ! ; c’est papa qui revient du voyage mais c’est elle qui va remercier Dieu pour son retour onong - Mais c’est bien nooon ? ta sƓur est carrĂ©ment ton opposĂ©e hein ; chez vous lĂ  ; elle est la seule Ă  prier toi tu es seulement dans ce que tu sais lĂ  - Eeeh Huguette je t’arrete tout de suite ! dans quoi suis- je ? donc quand je prie je dois t’envoyer un texto ? je prie sept fois par jour je te signale ; - Hawa la femme qui est derriĂšre nous lĂ , elle nous suit ou quoi
 - Comment ça elle nous suit ? elle est belle hein ? - Tsiuuups je te jure que cette femme est aprĂšs nous depuis qu’on a quittĂ© chez toi - On saura ça, toi avec tes idĂ©es Huguette, haha haha ne gĂąte pas mon humeur stp, elle est comme une sirĂšne - Puisque tu connais les sirĂšnes toi Hawa ? hahahaha Nos deux amies Ă©taient arrivĂ©es au salon et avaient pris place, on avait Ă  peine touchĂ© la tĂȘte de Hawa que cette jeune femme aussi avait fait son entrĂ©e, avait saluĂ© tout le monde comme si c’était une habituĂ©e et elle avait pris place juste Ă  cĂŽtĂ© d’elle et les deux Ă©taient face la coiffeuse
 - Pourquoi me regardes-tu comme jeune fille ? (lui avait interrogĂ© la jeune femme) - Non rien ; je ne vous regardais pas vraiment ; je regardais plutĂŽt ma copine qui est derriĂšre moi
 - Alors c’est pour quelle occasion cette transformation ? - Pardon ? - Cette petite touche c’est pour quelle occasion ? tu as une sortie spĂ©ciale ? - Oouiii on cĂ©lĂšbre le retour de mon pĂšre ! - Il Ă©tait mort ? - Ekieeee ! que Dieu nous en garde ! il Ă©tait loin de nous depuis cinq ans et il est revenu donc
 - Cool alors
 et vous ĂȘtes surs qu’il est revenu bien seul ? - Pardon ? - Ouiiii puisque un homme ne peut pas quitter sa famille pour un voyage de cinq ans et revenir seul hein
 - Je ne comprends pas
 - C’est normal que tu ne comprennes pas jeune fille ; La coiffeuse avait fini avec Hawa ; et lorsque celle-ci quittait sa chaise pour partir elle avait entendu la jeune femme lui dire :

Un jour, Une vie

Un jour, Une vie

Romance

5.0

Un beau jour mais trĂšs ensoleillĂ© ; Mira une jeune fille de 14ans s’était enfermĂ©e dans sa chambre malgrĂ© la chaleur, des larmes aux yeux, murmurait
 - Que vais-je devenir ? comment est-ce que je vais le dire Ă  ma mĂšre ? mon pĂšre va me tuer ! mais comment j’ai pu tomber enceinte ? j’avais juste fait une fois
 ça se fait aussi ? une seule fois et le bĂ©bĂ© entre ?non ce n’est pas possible ! je suis sure que c’est une erreur 
 il n’avait mĂȘme pas bien introduit sa chose alors pourquoi mes rĂšgles ne viennent pas depuis deux mois ? Weeeeeyeee je vais l’appeler ! mon Dieu fait que ça ne soit pas cela, je suis encore une enfant, et je voulais juste gouter 
je te demande pardon oooh Dieu !je ne vais plus recommencer Elle avait composĂ© le numĂ©ro du responsable Boris qu’elle abrĂ©geait ( bobo), qui Ă©tait aussi un jeune garçon de 16 ans ; celui-lĂ  n’avait pas tardĂ© Ă  rĂ©pondre
 - Ouiiii bĂ©bĂ©eeee
 tu m’appelles en pleine journĂ©e comme ça ta mĂšre n’est pas lĂ  ? - BĂ©bĂ© ? qui bĂ©bĂ© ! en tout cas, ce qui est sĂ»r ce que, tu vas devoir attendre un peu pour appeler ce vrai bĂ©bĂ© qui grandi dans mon ventre ! - Quoi ??? de quoi tu parles ? tu veux dire quoi exactement par le vrai bĂ©bĂ© dans ton ventre ? - Ecoute Bobo ; depuis deux mois dĂ©jĂ  je n’ai pas vu mes rĂšgles donc je crois que je suis enceinte
 - Et ça veut dire quoi je ne comprends pas


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