Login to Kifflire
icon 0
icon Recharger
rightIcon
icon Historique
rightIcon
icon DĂ©connexion
rightIcon
icon Télécharger l'appli
rightIcon
Au nom du temps

Au nom du temps

LEONA

5.0
avis
7.4K
Vues
30
Chapitres

Le temps n'est sous le contrĂŽle de personne.. Il peut nous apporter rancƓur comme il peut nous apporter bonheur.. Alors, quand en une pĂ©riode spĂ©cifique tout va mal, il faudrait rassembler ses forces et continuer Ă  avancer car on ne sait pas ce que le reste du temps nous apportera.

Chapitre 1 Au nom du temps

Debout depuis 6h30, je dois mon énergie à ce café pris à 7h45 dans une boulangerie en ville.

Il est 20h10 et je suis encore dehors, et pas prĂšs de rentrer.

Je n'ai répondu à aucun appel de mes amis, je n'ai surtout pas envie de penser au week-end avant cette vente.

Le client se rapproche de moi et :

Lui : j'en ai pour combien?

Moi : 750.000.000 millions de fcfa

Lui : il n'y a pas moyen de discuter?

Moi : si bien Ă©videmment !

Je demande à l'agent présent de me passer les documents et ensemble on discute du prix.

Je ne suis pas du genre Ă  descendre moins que la valeur du bien, toutefois ce client fait preuve de beaucoup de sagesse dans son approche.

On convient ensemble d'une somme plus ou moins correcte avant de signer les documents.

AprĂšs cette signature je lui tends ma main avec un sourire aux lĂšvres.

Et un de plus !

Je suis un compétitif et je n'ai pas peur de relever certains défis.

Je n'ai pas cette renommé pour mon sourire mais grùce à la sueur de mon front !

Je suis dans ce domaine depuis quelques années et je suis bien loin des échecs du début.

*Dans ma tĂȘte*

Je vais sur WhatsApp toutes les 5 minutes pour voir si je n'ai pas manqué son appel.

Il est 22h30 et toujours !

Alors que je m'apprĂȘte Ă  l'appeler, mon tĂ©lĂ©phone sonne.

Je regarde et je vois son nom !

Je laisse sonner deux fois avant de répondre. Je ne sais pas pourquoi je le fais chaque fois qu'il appelle.

Peut-ĂȘtre parce que je veux lui laisser penser que je fais autre chose et que je n'attends pas dĂ©sespĂ©rĂ©ment ses coups de fil.

Ce qui est faux ! Et pas qu'un peu !

Tous les jours j'attends que mon téléphone sonne. Voir son numéro s'afficher sur mon téléphone me fait un bien fou.

Moi : allĂŽ?

Lui : bonsoir madame.

Moi : bonsoir, pourquoi tu appelles aussi tard?

Lui : j'ai terminé assez tard !

Moi : huuum

Lui : pourquoi tu hum?

Moi : j'ai cru que tu Ă©tais quelque part.

Lui : non, je travaillais.

Moi : j'espĂšre !

C'est exactement le mĂȘme scĂ©nario chaque fois qu'il appelle.

Je lui prends la tĂȘte pour des conneries alors que je sais bien qu'il travaille !

Armand-Pascal est directeur immobilier, oui il gagne bien sa vie, je sais !

Lui : qu'est-ce que tu as sur la tĂȘte?

Moi (touchant ma tĂȘte) : un bonnet !

J'ai enlevĂ© ma perruque mais j'ai encore le bonnet sur la tĂȘte !

Mince !

C'est la premiĂšre fois qu'il me voit dans ma perruque !

Je l'ai toujours sur la tĂȘte, qu'il pleuve ou neige.

Lui : tes cheveux sont oĂč?

C'est vraiment une question d'homme ça !

Moi : sous ce bonnet.

Lui : ah d'accord.

Moi : qu'est-ce que tu fais avec une poĂȘle Ă  l'heure lĂ ?

Lui : je n'ai rien pris en rentrant et j'ai faim.

Moi : si j'étais là tu n'allais pas faire ça.

Lui : il est temps que tu viennes.

Moi : peut-ĂȘtre, oui !

Je ne supporte pas le fait qu'il se fasse Ă  manger tout seul. J'ai l'impression d'ĂȘtre impuissante et inutile.

Lui : mais ce n'est pas si grave. Je vais me faire revenir un steak.

Moi (rigolant) : je ne doute pas une seule seconde.

Il ne sait pas faire grand chose alors je ne suis pas surprise qu'il fasse un steak.

Il laisse son téléphone sur la table de la cuisine et s'occupe de son repas.

Rien que le voir me fait fondre, mais littéralement !

Lui (se tournant vers moi) : pourquoi tu as ce sourire?

Moi : tu es sexy !

Lui (me faisant un grand sourire) : tu as des problĂšmes !

Moi : je suis sérieuse.

Je m'appelle Dayane Mve et c'est ça mon quotidien ! Appeler mon homme qui vit dans un autre continent, discuter avec lui jusqu'Ă  m'en dormir et refaire la mĂȘme chose chaque jour !

J'ai 26 ans et du haut de mes 1m72 (pas si haut, je sais) je porte bien mon corps. Je n'ai clairement pas une forte poitrine, encore moins un fessier baveux mais j'ai des hanches trÚs aguicheuses, ça il faut le dire !

Mon joli visage rond fait tout autant mon charme que ma belle peau noir dont je suis obsédé !

Je suis en France depuis quelques mois pour une formation. Précisément à Paris, ce séjour m'a beaucoup apporté en terme de connaissances.

Je suis en couple avec Armand ça va faire 8 mois et je suis contente d'ĂȘtre avec lui. Pascal est particulier, diffĂ©rent des hommes que j'ai dĂ©jĂ  frĂ©quentĂ©.

Loin d'ĂȘtre l'homme parfait, il me traite avec suffisamment de respect.

Armand Pascal a 33 ans et vient d'une bonne famille, une chose qui a forcément pesé sur la balance mais pas influencé mon choix.

Je ne regarde plus la poche des gens, enfin plus que ça.

Cette habitude m'a souvent été reprochée mais partant de rien, je me dois de penser à mon avenir.

Je ne viens pas d'une famille pauvre, mais ma modeste famille touche se bat véritablement pour joindre les deux bouts.

De nationalité Gabonaise 100% j'ai grandis et vécu dans cette ville toute ma vie.

Armand Pascal (se tournant vers la caméra) : j'ai fait une belle vente ce soir.

Moi (m'intéressant à ce qu'il dit) : de combien cette fois?

Lui (tournant son steak) : 750 millions.

Moi (surprise) : vous ne vendez pas vos logements au pauvre en tout cas !

Lui (rigolant) : ce n'est pas notre cible, en effet !

Moi : mais les gens ont vraiment de l'argent dans ce pays.

Lui : la crise Ă©conomique ne touche que certains.

Il vend des maisons Ă  1milliard, parfois 2.

Moi (le regardant) : monsieur Tey, je suis fiĂšre de toi.

Je ne savais mĂȘme pas que certaines maisons avaient cette valeur au Gabon. Encore moins que les Gabonais Ă©taient prĂȘts Ă  mettre autant sur la table pour avoir ces biens.

Moi : tu ne sors pas ce soir?

Lui : je voulais bien mais je suis fatigué.

Moi : c'est bien, reste avec moi.

Lui : ça ne me dérange pas.

Je le regarde terminer sa cuisine avec un sourire aux lĂšvres chaque fois qu'il se tourne vers moi.

De mon cÎté je suis allongée sur mon lit en pyjama.

Lui (sortant de la cuisine) : tu ne m'as toujours pas donné de date pour ton retour.

Moi : je vais te faire signe pour le jour exact.

Lui : d'accord.

Moi : je te manque?

Lui : pas tant que ça.

Moi : Pascal !

Lui : tu connais déjà la réponse.

Moi : je veux l'entendre.

Lui : tu me manques.

Moi : je suis un chien?

Lui : tu me manques mon bébé.

Moi : tu me manques aussi mon amour.

Lui : tu n'as mĂȘme pas honte.

Je rigole et je continue de le regarder manger.

J'ai hĂąte de le revoir !

Je n'ai fait que deux mois avec lui avant de quitter Libreville.

J'étais triste mais mon départ valait la peine.

J'avais besoin de cette formation, pour moi et mĂȘme pour lui.

C'est d'ailleurs Ă  ce moment que je me suis dit qu'il avait une influence positive sur moi.

Il ne m'a rien dit et pourtant j'ai pris certaines décisions dans le but qu'il soit fier de moi à la clé.

Lui : j'espĂšre que tu vas revenir avant le mariage.

Moi : quel mariage?

Lui : je t'avais parlé du mariage dans ma famille.

Moi : ah ouais, j'espĂšre aussi.

Je reste au tĂ©lĂ©phone avec lui jusqu'Ă  ce qu'il s'apprĂȘte Ă  dormir.

Lui : bonne nuit bébé.

Moi : bonne nuit mon amour.

-Deux semaines plus tard-

*Dans la tĂȘte d'Armand Pascal*

Il est 18h30 et je suis au boulot en pleine relecture de contrat.

Je dois quitter les locaux dans moins de 10 minutes en direction de l'aĂ©roport mais je sais que ça ne va pas ĂȘtre possible.

Je prends 20 minutes de plus et je demande à un agent de gérer la suite du dossier en lui expliquant ce qui lui reste à faire.

Je quitte finalement mon lieu de travail à 19h07 et je fonce la récupérer.

*Dans la tĂȘte de Dayane*

Quel vol !

Entre les turbulences et mon mal de l'air, j'en ressors k.o

Il fait chaud Ă  Libreville c'est pas croyable !

J'enlĂšve le pull de mon ensemble que j'attache autour de la taille en attendant les bagages.

Dieu merci je vois vite mes deux valises que je me presse de tirer avant d'arranger ma perruque et de mettre un chewing-gum dans ma bouche.

Un petit coup de parfum sur moi et je passe la police.

En sortant je balais rapidement le monde qu'il y a Ă  la recherche d'Armand Pascal.

Je dĂ©cide de m'arrĂȘter dans un coin pour l'appeler quand quelqu'un se tourne vers moi.

Un monsieur d'1m94, beau teint noir, souriant.

C'est Armand qui salue une femme.

Je le regarde par la suite venir vers moi et je n'ai qu'une seule envie, sauter dans ses bras.

Une fois en face de moi, il me tire dans ses bras et :

Lui : bonsoir bébé.

Son odeur, oulala j'ai attendue ce moment !

Je lĂšve par la suite ma tĂȘte pour lui faire un bisou rapide.

Lui : tu as fait un bon vol?

Moi : pas du tout, mais alors lĂ , du tout.

Il demande aux gars qui traßnent souvent à l'aéroport de prendre mes bagages.

Je le suis pour payer le parking et j'ai ce petit sourire lĂ  qui ne me lĂąche pas. C'est vraiment l'effet qu'il a sur moi cet homme.

Armand Pascal (me montrant du doigt) : ma voiture est par lĂ .

Je le suis sans rien dire; je ne pense qu'Ă  une chose, prendre une douche froide !

Il faut trop chaud c'est pas croyable !

Une fois dans la voiture, il remet un billet au petit qui nous a aidé et on s'en va.

Moi : il fait chaud !

Lui : quand je te disais ça.

Moi : je ne pensais pas Ă  ce point.

Lui : ah c'est l'Afrique !

Le trajet se passe bien, je lui pose toutes les questions du monde et il y répond avec beaucoup d'humour.

Une fois chez lui, son gardien se charge de mes bagages tandis que tous les deux on se dirige au salon.

Continuer

Autres livres par LEONA

Voir plus

Inspirés de vos vus

La reine libérée

La reine libérée

Romance

5.0

Il suffit d'une seconde pour que le monde d'une personne s'Ă©croule. Ce fut le cas pour Hannah. Pendant quatre ans, elle a donnĂ© tout son amour Ă  son mari, mais un jour, il lui dit froidement : « Divorçons. » Hannah rĂ©alisa que tous ses efforts des annĂ©es passĂ©es Ă©taient inutiles. Son mari ne s'Ă©tait jamais rĂ©ellement souciĂ© d'elle. Alors qu'elle assimilait encore le choc, sa voix indiffĂ©rente continua : « ArrĂȘte de faire semblant d'ĂȘtre surprise. Je n'ai jamais dit que je t'aimais. Mon cƓur a toujours appartenu Ă  Eliana. Je t'ai Ă©pousĂ©e seulement pour calmer mes parents. Tu Ă©tais naĂŻve de croire autrement. » Le cƓur d'Hannah se brisa en mille morceaux tandis qu'elle signait les papiers du divorce, marquant ainsi la fin de son rĂšgne en tant qu'Ă©pouse dĂ©vouĂ©e. La femme forte qui Ă©tait en elle se manifesta alors rapidement. À ce moment-lĂ , elle jura de ne plus jamais dĂ©pendre d'un homme. Son aura Ă©tait extraordinaire lorsqu'elle entreprit un voyage pour se retrouver et maĂźtriser son propre destin. À son retour, elle avait tellement mĂ»ri et Ă©tait complĂštement diffĂ©rente de l'Ă©pouse docile que tout le monde connaissait autrefois. « Que fais-tu ici, Hannah ? Est-ce ta ruse pour attirer mon attention ? », demanda son arrogant ex-mari. Avant mĂȘme qu'elle puisse rĂ©pliquer, un PDG autoritaire apparu de nulle part et la prit dans ses bras. Il lui sourit et dit avec audace : « Juste pour te prĂ©venir, Monsieur. C'est ma femme bien-aimĂ©e. Éloigne-toi d'elle ! »

Le mariage Contractuel avec la femme intelligente

Le mariage Contractuel avec la femme intelligente

Romance

5.0

***La mauvaise fille est parfois la bonne. Charlotte Samuels pensait qu’elle serait coincĂ©e Ă  servir des tables chez Marlow jusqu’à ce que toutes ses dettes soient payĂ©es – dans environ dix mille ans. Elle ne s’attendait certainement pas Ă  une demande en mariage de la part de l’arrogant Brandon Maxfield, Ă  qui son pĂšre a fait du chantage pour qu’il fasse d’elle sa femme s’il ne voulait pas que son cousin le moins apprĂ©ciĂ© dirige Maxfield Industries. L’instinct de Charlotte lui dicte de dire NON, mais elle se heurte Ă  plusieurs obstacles : 1.) Son pĂšre Martin Maxfield est cher Ă  son cƓur et sa santĂ© s’est rĂ©cemment dĂ©tĂ©riorĂ©e. 2.) Elle reçoit un million de dollars si elle reste mariĂ©e Ă  Brandon pendant un an. 3.) Elle aimerait bien avoir l’occasion de donner Ă  cet homme sĂ©duisant mais terriblement grossier quelques leçons dont il ne pensait pas avoir besoin de la part d’une « adolescente croqueuse d’or », terme qu’il a utilisĂ© pour l’appeler lors de leur premier rendez-vous – ou plutĂŽt, de leur premiĂšre rĂ©union d’affaires. Qu’est-ce qu’une fille peut bien faire, n’est-ce pas ? Bien sĂ»r, elle est jeune et un peu rude sur les bords, mais il y a quelque chose que son futur mari ne sait pas encore Ă  son sujet : elle n’a rien Ă  voir avec ce Ă  quoi il s’attendait. JetĂ©e dans le monde clinquant oĂč une Mme Maxfield standard s’intĂ©grerait parfaitement et rĂ©gnerait avec une grĂące sociale impeccable, Charlotte devra soit se forcer Ă  entrer dans le moule, soit s’en libĂ©rer, risquant le peu qu’il lui reste pour tout ce qu’elle peut gagner. TOME 01 DE : Le mariage Contractuel avec une femme espiĂšgle

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre