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Les Morts du sous sol †

Les Morts du sous sol †

Michelle Grinch

5.0
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Chapitres

Nul n’est censé se détourner des lois de l’univers... Elle est dérogeable à tous. Sarah est hantée et le comprend à ses dépens. Malgré son caractère éfrontée et désinvolte, elle doit aller à la quête de la vérité pour trouver les réponses qui mettront fin à ses tourments. Dans cette quête, elle trouvera l’amour et des alliés de taille… Mais peut être pas assez pour venir à bout du danger qui la guette !

Chapitre 1 Chapitre 1†

Décidément ce n'était pas ma journée !

J' avais beau fouiller dans ma chemise, mais je n'arrivais toujours pas à mettre la main sur ce fichu tableau Excel !

Le verdict était enfin tombé!

Après une longue série de négociations , la boîte avait été privilégiée pour répondre à l'appel d'offre du Ministère des Arts et de la Culture au détriment d'un concurrent prédécesseur.

Allez savoir pourquoi !

Seulement nous n'avions que cinq semaines.

Cinq semaines pour organiser un festival de musique ...

Cinq semaines !

Cinq semaines pour planifier un évènement somptueux et marquer les esprits.

Cinq semaines pour se déployer corps et âme et coordonner les stratégies de tous les départements, depuis la planification stratégique jusqu'au pilotage opérationnel.

Les choses du pays !

Fallait il rire ou pleurer ?

_"Les deux Sarah... Les deux !

La prime salariale va glisser à fond ! L'eau va couler à flot ! L'argent va tomber !"

Me chuchota une voix intérieure que je m'empressai de faire taire !

Toute cette effervescence, sous la pression meur.tri.ère...

Euh...

La modération du nouveau consultant déployé par la Direction Générale mère, venu spécialement de la Côte d'Ivoire pour fourrer son nez partout !

Un acharné du travail, spécialisé dans la Gestion Stratégique des Entreprises.

Il fallait le reconnaître, Julien Kouadio excellait dans son domaine, mais question sociabilité en entreprise, il manquait cruel.le.ment de tact !

En quelques jours seulement , il avait démonté les stratégies opérationnelles du chef de département Marketing.

Des stratégies qu'il qualifiait de fictives et sans intérêts.

Incongru...

Le mot était bien trop faible pour qualifier les adjectifs dévalorisant qu'il pouvait utiliser envers nous lorsqu'il n'était pas satisfait.

_ La théorie est une chose, l'efficience sur le terrain est une autre !

Des résultats pareils pour le budget alloué ?

Ce n'est juste plus tolérable !

Votre déploiement sur le terrain est médiocre... A la limite nocif pour le développement de cette entreprise !

....A voir ce torchon, on comprend bien l'état du chiffre d'affaire actuel !

Blablablabla - blabla !

Un vrai goinfre ce type !

....... Il serait grand temps pour vous, de nous fournir des résultats proportionnels à votre salaire exorbitant !

Avait il balancé au dernier Directeur marketing lors de la dernière réunion...

Cela avait semé un effroi glacial sur toute l'équipe.

Eh ben...

Du jour au lendemain, le Directeur Marketing s'était vu résilier de ses fonctions au profit de son assistant, les aptitudes de ce dernier jugées plus tolérables.

Car finalement c'est grâce au déploiement , d'Étienne Manola, le Directeur de la Supply Chain, que nous avions pu bénéficier de l'appel d'offre et signer ce contrat.

L'opération commando était désormais lancée et elle consistait à réduire l'effectif superfétatoire disait Monsieur Kouadio ...

Réduire les postes superflus et maximiser sur les compétences pour reguinder le chiffre d'affaire.

Du jour au lendemain, je m'étais vue octroyer une bonne partie de la Logistique des projets en cours, en plus de ma tâche habituelle : la Gestion du Design Événementiel.

Du travail en plus !

Des weekends rognés !

La sérénité personnelle plombée !

Il fallait désormais se pointer le samedi et ce, même quand il n'y avait aucune urgence.

Les nouveaux horaires de travail avaient été transmis à tous par courrier électronique quelques jours plutôt.

_ Tsssiup !!!

Un maugréement audible s'échappa de ma gorge malgré moi.

Le festival de musique était le plus grand événement de l'année.

Toutes les personnalités emblématiques et les entreprises de renommée du pays seraient présentes et c'était une énième occasion de faire mes preuves et de rafler par la même la promotion que je convoitais tant.

Je comptais bien leur montrer ce que j'avais dans le ventre, mais surtout les mettre devant le fait accompli : Mes compétences incontournables.

J'étais polyvalente.

La polyvalence devrait en premier lieu être un atout considérable pour celui qui la détient, et non l'inverse.

Je n'étais pas une esclave !

Je comptais bien leur demander un actionnariat salarié et d’ailleurs, je me devais déjà maximiser les informations à cet effet.

Certes, l'actionnariat salarié pouvait constituer un risque en cas de baisse de la valeur des titres de l'entreprise.

Un risque pouvant mettre en péril l'épargne à acquérir ...

Mais pour le moment, je ne voulais penser qu'aux avantages et surtout protéger mes arrières.

Avec les résiliations en cours...

J'avais comme un mauvais pressentiment!

Il n'était pas encore midi à Douala, mais il faisait déjà une ces chaleurs !

Oufff !

Encore une journée pourrie comme mon Ex !!!

Me dis je tout bas.

Impatiente, je me penchai en avant avec irritation pour parler au chauffeur de taxi.

Tout aurait été tellement plus simple si le vieux machin qui me servait de véhicule n'avait pas rendu l'âme quelques jours plutôt.

_ Vous pouvez allez plus vite ???

Ça fait des heures qu'on fait du surplace !

Vous allez finir par me mettre en retard !

Lançai je au chauffeur de taxi avec exaspération.

_ Tu ne vois pas les embouteillages ?

Je ne vais pas m'envoler tout de même !

Répondit le chauffeur en me jetant un regard noir à travers le rétroviseur.

_ Vous auriez dû prendre la principale !

Elle est moins encombrée à cette heure, mais je suppose que vous avez préféré le chemin le plus court...

Repris je sans me démonter.

_ Oui normal ! Ce n'est pas toi qui me mets le carburant ! J'emprunte le chemin qui me plaît !

Puis en pointant son index sur le badge au dessus de sa tête.

....... Regarde bien le badge ci !!!

C'est écrit Kamga ! Ce taxi appartient à Kamga et Kamga c'est moi ! C'est mon taxi et personne ne me donne d'ordres ici !

_ Sil vous plaît ! Essayez de prendre la...

_ HEY MAMA PARDON !!!

M'interrompit il en s'agitant sur son siège en signe de protestation.

....... Si tu viens d'arriver à Douala, c'est ton problème ! C'est aujourd'hui que tu sais qu'il n'y a pas de routes ?

Quand il fallait voter pour Kamto, vous avez dit que les Bamiléké ne peuvent pas bien gérer le pays.

Paul Biya Oyé ! Supportez seulement !

N'est ce pas nous sommes tous là ?

Hehehehehe !

_ Écoutez... Je dois être à Bonanjo à neuf heures.

Si vous réussissez à y être à temps, je vous file cinq mille en plus de la course.

_ H..... Hein?

La stupéfaction avait soudain pris le dessus sur son air médusé.

_ Ça fera un total de huit mille.

J'espère que vous aurez la monnaie de dix mille !

Renchéris je.

_ Bien sûr que j'ai la monnaie M'dame ! Considérez que vous êtes même déjà à Bonanjo.

Et puis vous ne me connaissez pas hein? Je suis un spécialiste dans le jonglage des embouteillages.

Un samedi comme ça, les gens sont seulement sur la route comme les vampires ! On ne sait même pas là où ils partent tsssiup !!!

D'ailleurs même, ceux qui calent dans les embouteillages ci c'est parce qu’ils veulent !

En tout cas, je connais un tas de raccourcis efficaces.

Il y'a une nouvelle route en construction à côté ici ! Tu piques comme ça, tu sors directement là bas !

Je fais juste la marche arrière et on sera...

_ TA MAMAN CHIEN VERT !!!

Lui lança un conducteur énervé qu'il avait cogné dans sa manœuvre.

_ MOUFFF SID.EEN ! Regardez comment il est maigre là bas ! La maladie a déjà tout fini de le ronger jusqu'à l'os!

MACHOIRON CONSTIPÉ ! CADAVRE AMBULANT !!!

Vociféra le chauffeur de taxi, sous le regard nerveux des autres conducteurs qui, alignés derrière, klaxonnaient bruyamment.

_ Il est neuf heures moins quinze minutes Monsieur !

Pensez vous qu'on ait vraiment le temps pour ça ?

M'exclamai je à bout de nerfs.

_ WEEER MAMA euh Madame...

Ne vous inquiétez pas, considérez que nous sommes même déjà arrivés.

Aka!

Je ne l'écoutais déjà plus, trop occupée à classer par ordre chronologique, les documents que j'avais pris le soin d'imprimer à l'avance.

La fiche signalétique de l'événement, la liste du matériel ainsi que les listes des différents fournisseurs et prestataires à solliciter.

Tout était en place.

Je saisis à la volée ma trousse de maquillage.

Certes la réunion se tenait à 09h30 mais je n'accordais pas de l'importance qu'à ma présentation professionnelle.

Le moindre détail était hautement considérable.

Une présentation physique impeccable faisait toujours partie du décor.

Elle en était même la vedette.

Se tenir droite devant les interlocuteurs et les regarder sans flancher pendant l'entretien.

Présenter mon planning de façon fluide et adapté.

S'approprier l'espace en faisant raisonner mes escarpins de temps en temps sur le carrelage.

Se servir un café qu'on ne boira forcément pas...

Une brillante alternative pour se donner une contenance et combler les creux entre les différentes questions...

Surtout celles qui auraient tendance à devenir oppressantes.

Éclaircir les zones d'ombres avec des arguments convaincants mais surtout bénéfiques pour le développement de l'entreprise. LOL

Je pensais encore aux propos inconvenant de Monsieur Kouadio en me disant qu'il n'aurait pas l'opportunité de me mettre dos contre mur, comme il le faisait avec les autres.

Ah non !

Ce projet je me l'étais appropriée !

Et touche finale pour me donner fière allure ...

J'appliquai mon rouge à lèvres hypnotique de chez Channel.

_ Je veux qu'ils aient les yeux rivés sur mes lèvres sensuelles tout au long de mon speech.

Pensai je en réajustant mon maquillage.

Si chacun avait son truc, Moi c'était mon RAL. Il m'aidait à affronter le monde, à me sentir invincible !

Je voyais déjà le visage de la réceptionniste pâlir de jalousie comme à chacune de mes arrivées...

Cette grosse mégère !

Plus occupée à colporter des ragots qu'à s'occuper de ses formes disgracieuses.

Seules les plus belles fleurs suscitaient la jalousie et la convoitise.

Me murmurai je avec un sourire maléfique sur le visage.

Je me demandais bien quelle serait sa réaction, si du jour au lendemain, je me pointais au volant d'une grosse bagnole, flambant neuve.

Elle s'étoufferait certainement avec les gamelles pleines de cholestérol qu'elle se dépêchait d'engloutir chaque midi.

Après quelques minutes de trajet seulement, Je jetai un coup d’œil admiratif à ma Rolex Lady- Date Just.

Elle m'avait été offerte au cours de la fête d'anniversaire somptueuse que mon ex m'avait organisée quelques mois auparavant.

Bientôt un an et elle avait toujours l'air de sortir de boutique.

Comme quoi... Sortir avec la grosse tête de Dongmo avait au moins servi à quelque chose!

Me dis je intérieurement.

Il était exactement neuf heures moins cinq minutes, quand le taxi arriva à destination.

_ Zut alors...

Je suis seulement bête???

Lança le chauffeur après que je lui tendis le billet.

_ il y'a un soucis?

Demandai je.

_ Mince ! Donc je roule comme ça depuis alors que je n'ai même pas la monnaie hein?

Seigneur, c'est seulement mille francs que j'ai ici, pourquoi je ne me suis même pas arrêté à la station pour changer?

Me répondit il en écarquillant les yeux et en fouillant sa caisse.

Humm !

_ C'est bon donnez moi les mille francs !

L'interrompis je.

Son visage s'illumina.

_Woyoo les anges existent ! Ils sont entrés dans ma voiture aujourd'hui.

Que Dieu vous bénisse M'dame. Qu'il vous rende ce geste au centuple.

Puis se précipitant pour ouvrir la portière arrière.

....... Pardon, une belle dame comme vous, ne doit pas souffrir pour ouvrir la portière.

La malchance ci peut même gâter vos jolies ongles comme les blagues...

C'est ça !

....... Voici mon numéro, appelez moi si vous avez besoin de faire une course. Ma mère m'a appris qu'il faut toujours bien traiter les femmes.

Rienton !

J'ignorai royalement le bout de papier qu'il me tendait et me dirigeai vers le hall d'entrée de l'entreprise, la démarche chaloupée.

_ Mama, tu chies même?

En tout cas tu paies bien, tu mérites mami!

Lâcha t'il d'une voix à peine audible.

Des ailes ! Oui l'argent pouvait donner des ailes à n'importe quel individu.

Si on ne voulait pas l'intégrer, la vie se chargeait de le faire pour nous.

_ Bonjour Madame !

Me lança le vigile souriant en tirant magistralement sur le poignet de la baie vitrée.

Ne pouvait il pas simplement se contenter de m'ouvrir ?

Je l'ignorai aussi!

Plus préoccupée à me délecter du son rustique et sophistiqué de mes escarpins sur le carrelage en marbre lumineux.

Un mètre soixante dix sept de charisme.

Tall girls are the best !

Plus que quelques échelons à gravir et je pourrais enfin m'offrir un véhicule digne de ce nom.

Je n'allais certainement pas finir ma vie à poser mon postérieur raffiné dans ces horribles véhicules qui servaient de transport urbain.

Et puis qui sait qui s'y était assis avant ?

On pouvait choper un tas de maladies dans des carcasses pareilles!

Une Chevrolet trax ? Une Nissan qashqai.

Et pourquoi pas un Range Rover évoque ?

Après tout j'étais une bombe !

Tous les hommes étaient à mes pieds !

Je les tenais en laisse la plupart du temps et l'idée de me faire offrir une voiture de luxe ne me déplaisait guère.

Bien au contraire...

Avoir son propre argent était déjà assez jouissif. Mais recevoir des présents onéreux de la part d'un homme...

Il n'y avait rien de mieux pour se sentir Femme. Une vraie !

Et oui...

Du luxe, pour une beauté de luxe.

Sans une attention quelconque à l'endroit de la réceptionniste, Le gros machin qui me toisait avec un de ces plis d'amertume sur visage...

Le genre qui vous donne des rides avant trente ans...

j'atteignis l'ascenseur sous le regard admiratif de la gente masculine qui se trouvait dans le hall.

_ Fermez la bouche, et accrochez votre sac où vous pourrez le décrocher !!!

Zouaves!!!

Me murmurai je intérieurement en me dirigeant vers l'ascenseur qui s'empressa de m'ouvrir comme on le ferait pour une personnalité importante.

Même ce simple tas de ferraille reconnaissait ma valeur et m'adulait !

D'une main soigneusement manucurée, je pressai le bouton en marche pour le cinquième .

_______________________________

J'avais encore quelques minutes pour préparer mon passage et finaliser avec Étienne, le chef de département de la Supply Chain.

Du café, il me faut du café !

Me dis je intérieurement.

Je mis la clim et la cafetière en marche.

Ce n'était un secret pour personne,

Il ne fallait pas me parler avant que je n'aie pris mon café.

Avant le café j'étais généralement un zombie emprisonné entre deux mondes...

Un monde imaginaire où les mouches étaient des chevaliers et se livraient bataille avec des épées tranchantes jusqu'à là mort.

Bref ...

Le café me rendait moins ronchonne.

Plus humaine...

Une agréable odeur de café envahit soudainement la pièce et me tira abruptement de mes rêveries.

Mon humeur morose se dissipa comme par magie.

Je n'avais même pas encore avalé une seule goutte que je salivais déjà.

_ Mmmmm...

Je me remplis une tasse et rapprochai mes lèvres gourmandes du bol fumant où, déjà se dégageait délicieusement une arôme boisée et suave...

Le tout, sublimé par une note agréable de terre brûlée.

Rémanent...

Exquis...

Je saisis à la volée un paquet de biscuit qui trainait sur l'étagère et mordis dans le pâte dure qui craqua avec gourmandise sous ma dent.

Ce travail allait finir par avoir raison de moi!

J'étais encore sortie sans avoir eu le temps d'avaler quelque chose.

Pendant que je sirotais mon café, j'entrepris d'appeler Étienne afin qu'on puisse s'accorder sur les derniers points importants.

La réunion se tenait dans exactement vingt et deux minutes.

Après deux sonneries...

Il décrocha.

_ Bonjour mon DG de luxe, pardon viens qu'on "cale" rapidement l'affaire ci. On a peine vingt minutes.

En moins d'une minute il était là...

_ Ma DG de luxe...

Me lança il en déposant un baiser sur la joue .

_ Bonjour chéri comment tu vas?

Lui répondis je, joviale.

_ Bien mais pas autant que toi Princesse.

Rétorqua t'il le visage souriant.

Étienne Manola...

Etienne, était une bouffée d'oxygène pour moi dans cette entreprise.

Il savait toujours comment me faire changer d'humeur.

Au fil du temps, on s'était beaucoup rapprochés. Je le considérais comme mon meilleur ami, mon petit frère de cœur.

Si on disait que les relations dans le milieu professionnel n'étaient basées que sur l'hypocrisie et les compétitions latentes tumultueuses...

C'était sans connaître Etienne Manola.

Du haut de ses un mètre quatre vingt deux, un corps musclé et des jambes légèrement arquées...

Etienne était le parfait prototype du mâle à dévorer et à utiliser comme thérapie en cas de sécheresse vaginale.

Il était à coup sûr, l'objet de désir de toute la gente féminine de cette boîte.

De la grosse réceptionniste à la chef comptable en passant l'assistante du Directeur Général...

Etienne ne laissait personne indifférente !

Et supplément de crème sur le gâteau...

Il était métisse.

_ Mon frère...

La fraîcheur te veut même quoi non ? Maa-assa!

Lui lançai je, le regard admiratif sur son accoutrement.

Ce matin il arborait un pantalon jean près du corps, une chemise blanche, les deux premiers boutons déboutonnés négligemment, un veste beige et des mocassins en daim assortis ...

Et le must…

Il avait noué ses locks mi-long en queue de cheval.

Il avait l'allure d'un mannequin...

Un mannequin tout droit sorti d'un catalogue Play boy ... Oui c'était exactement ça !

_ Et toi alors? Tu t'es vue toi ? Tous les mecs me haïssent à cause de toi, tellement ils aimeraient être à ma place.

Répondit il en arborant une dentition blanche parfaite.

Woooko Étienne !

Un des nombreux avantages de bosser dans l'événementiel me dis je tout bas.

On pouvait être décemment sexy sans se faire remonter les bretelles à tout bout de champ!

Après un fou rire bon enfant, je lui lançai, l'air plus sérieuse...

_ Bon on s'y met ? dis je en ouvrant la chemise posée sur la table. Tu as pu finaliser avec tous les fournisseurs ?

_ Oui j'ai finalisé et tous les bonds de commandes sont prêts et j'espère avoir les délais de livraison d'ici peu.

Figure que Monsieur Wang avait des prix plus compétitifs.

Espérons qu’il puisse s'adapter aux termes du contrat maintenant.

Le véritable soucis se situe au niveau du stockage.

J'avais déjà signalé ce problème à la dernière réunion.

Il faut un nouveau magasin ou agrandir l'ancien si cela permet de réduire les charges.

Me répondit il.

_ Monsieur Kouadio et ses budgets serrés!

Tant que je peux avoir accès au matériel nécessaire et ce dans les délais, le reste ne me concerne pas !

Avec tout ce que j'ai à faire, je n'ai pas le temps pour une énième charge mentale.

Arguai je.

_ Et mauvaise nouvelle... La place Saint Anne a déjà un évènement prévu en co…

_ Q.. Quoi ?

M'exclamai je paniquée !

Mais c'est le seul endroit où on peut fourrer trois milles personnes, ainsi que le décor à plant ...

_ T'inquiète pas...

Tu l'auras ton espace !

M'interrompit il.

......Tu l'auras et ce, deux semaines avant l'événement. Je sais que c'est ce qui te tracasse le plus.

_ Ok ! Répondis je en soupirant.

_ On n'y va ?

J'acquiesçai de la tête en lui emboîtant le pas vers la salle de réunion.

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