L'AMOUR SOUS LES CENDRES

L'AMOUR SOUS LES CENDRES

Encre de Mªtĩ

5.0
avis
95
Vues
31
Chapitres

‎ ‎ ‎Je m'appelle Makial. ‎ ‎Je suis né d'une famille simple, riche de peu, mais comblé d'amour. ‎Avec mes parents, la vie avait un goût doux, même dans les jours amers. ‎Fraîchement diplômé en gestion des entreprises, j'étais prêt à croquer l'avenir. ‎Mais le destin a des silences brutaux. ‎ ‎Un voyage. ‎Un accident. ‎Et puis... le néant. ‎Ils ne sont jamais revenus. ‎ ‎Je suis devenu orphelin. ‎Un vide immense m'a avalé, me laissant seul, perdu, sans repère. ‎Une nuit sans lune, sans étoiles, sans fin. ‎ ‎Et puis... Aht. ‎ ‎Elle est entré dans ma vie sans bruit. ‎Comme un ange tombé du ciel. ‎Pas pour me sauver, non - pour marcher avec moi, dans mes ténèbres. ‎Elle ne m'a pas demandé qui j'étais. ‎Elle m'a simplement tendu la main. ‎ ‎Avec Aht, j'ai réappris à respirer, à rire, à aimer... ‎À faire confiance à la douceur d'un regard, à la chaleur d'une main sur la mienne. ‎Elle n'était pas seulement mon sauveur. ‎Elle était mon refuge, mon désir, ma lumière. ‎ ‎Mais l'amour ne vit jamais seul très longtemps. ‎ ‎Raymond est arrivé. ‎Un homme du passé d'Aht. ‎Un regard trop sûr, une présence trop lourde. ‎Un sourire qui cache des secrets. ‎Il s'est glissé dans nos silences, dans ses souvenirs, dans ses hésitations. ‎ ‎Et moi, je l'ai vu... ‎Je l'ai senti : ce n'était pas juste un homme. ‎C'était une menace. ‎Un poison lent. ‎Un tremblement de terre silencieux. ‎ ‎Je pensais que l'amour suffisait. ‎Mais quand Raymond est entré dans notre histoire, rien n'a été simple. ‎ ‎Voici mon histoire. ‎Un amour né du vide. ‎Un combat contre l'ombre. ‎Une romance entre deux cœurs... et un intrus prêt à briser.

Chapitre 1 Chapitre 1

On dit que les souvenirs les plus précieux s'impriment rayon de soleil sur la joue,

‎l'odeur du café dans la cuisine,

‎le froissement d'un rideau qui laisse entrer la lumière du matin.

‎Ce matin-là, tout était parfait.

‎J'étais Makial, fils unique d'un couple modeste, mais d'un bonheur rare.

‎À 23 ans, je venais d'obtenir mon diplôme en gestion des entreprises.

‎L'avenir m'ouvrait les bras...

‎Et le monde avait encore ses couleurs.

‎Matin de miel

‎- « Debout, mon soleil ! », lança une voix douce, accompagnée d'un effleurement sur ma joue.

‎J'ouvris les yeux. C'était Maman, Christine. Elle souriait, cheveux attachés en chignon désordonné, le tablier fleuri noué à la taille.

‎ - « Ton père a encore laissé brûler les œufs. Viens sauver la cuisine. »

‎ - « J'arrive, générale. », répondis-je avec un sourire endormi.

‎Je descendis en t-shirt et pantalon de pyjama.

‎Papa, Altos, était là, penché sur la poêle comme s'il tentait de résoudre une équation.

‎- « Ah, voilà le chef ! Regarde ce désastre, c'est de l'art moderne. »

‎- « C'est du charbon, papa. »

‎- « Bah, tout est question de perspective ! »

‎On éclata tous de rire.

‎Petit-déjeuner

‎Dans la cuisine, Maman, Christine, me servait mon chocolat chaud préféré, avec deux tartines beurrées qu'elle avait découpées en forme de cœur.

‎ - « Tu n'es pas trop grand pour un peu d'amour de maman, hein ? »

‎- « Jamais. Tu cuisines comme une reine. »

‎ - « Et moi alors ? », protesta Papa en mordant dans une mangue.

‎- « Toi, tu m'apprends la vie. Mais Maman... elle me la rend douce. »

‎Ils éclatèrent de rire.

‎C'était ça, notre routine.

‎Simple. Profondément vivante.

‎Chaque repas était une fête.

‎Chaque jour une bénédiction.

‎Le petit déjeuner se passa comme un ballet. Maman déposait les assiettes, Papa lisait un article à voix haute, et moi avec mon sac au dos prêt pour le campus

‎ - « Tu sais, Makial, la vie c'est comme une entreprise. Tu dois en être le PDG. »

‎ - « Alors toi, tu me coaches avant même le café du matin ? »

‎- « Il veut juste que tu réussisses plus vite que lui. », lança Maman en caressant mes cheveux.

‎Je me sentais bien.

‎Aimé. Protégé.

‎À ce moment-là, je croyais que rien ne pourrait changer.

‎Je pris le chemin de la porte .

‎- répliquai-je

‎- disais Maman.

‎- sorti de ma bouche.

‎ Papa toussa .

‎-

‎ C'est un peu notre routine .

‎Les sourires, les piques de Papa, la tendresse de Maman.

‎Tout semblait simple.

‎Évident.

‎Le campus – là où la vie vibre

‎La chaleur du jour s'installait doucement quand j'arrivai à l'université.

‎Les couloirs bourdonnaient de conversations, d'éclats de voix, de pas pressés et de rires complices.

‎Donald, mon frère de cœur depuis le lycée, m'attendait près des escaliers.

‎- « Enfin ! Tu fais exprès de toujours arriver comme dans un film ? »

‎-« Faut bien que quelqu'un apporte du charisme ici. »

‎Il me tendit un café.

‎- « Celui-là est gratuit, le prochain tu payes. Et t'es en retard pour le partiel blanc de gestion. »

‎ - « On a un partiel blanc aujourd'hui ?! »

‎ - « T'es sérieux ?! Je rigole pas, mec. Hilaire t'a envoyé trois messages. »

‎Justement, Hilaire, le plus calme de notre trio, approchait avec son sac sur l'épaule.

‎ - « Vous deux vous êtes incorrigibles. On révise, on répète, et monsieur charisme débarque comme si c'était une séance photo. »

‎ - « C'est mon charme naturel. »

‎Nous éclatâmes de rire.

‎Mais dans le regard d'Hilaire, parfois, il y avait cette curiosité silencieuse, presque une tendresse secrète quand il me parlait.

‎Et moi... je ne savais pas encore que certains silences veulent dire plus que mille mots.

‎C'etait l'heure des cours.

‎Après les cours, nous sommes restés dans l'herbe à discuter, juste à côté du vieux bâtiment administratif.

‎ - « Où vous voyez-vous dans dix ans ? », demanda Donald, les yeux perdus dans le ciel.

‎ - « Moi ? Je veux ma propre boîte. Voyager, investir. Et une maison avec une grande cuisine pour mes parents. », dis-je.

‎ - « Moi je veux une famille Un jardin. Et beaucoup de silence. », murmura Hilaire.

‎ - « Et l'amour ? », osa Donald, en me lançant un regard complice.

‎Je souris.

‎ - « Ça viendra... peut-être quand je ne chercherai plus. Peut-être quand quelqu'un me fera me sentir vivant, juste par sa présence. »

‎Un silence s'installa.

‎Mais il était beau, ce silence.

‎Comme un souffle invisible, une intuition que quelque chose de fort, de vrai, m'attendait plus loin.

‎Le soir – les derniers éclats

‎De retour à la maison, mes parents m'attendaient sur la terrasse.

‎Le ciel était zébré de rose et d'or.

‎La table était dressée avec des bougies.

‎Mon père avait mis de la musique douce.

‎Ma mère portait une robe qu'elle réservait pour les grands dîners.

‎ - « Surprise, mon fils. Ce soir, on fête ton diplôme. »

‎ - « Vous êtes incroyables... »

‎ - « Tu l'es aussi. Tu nous rends fiers chaque jour. », dit Maman.

‎On mangea, on dansa.

‎À un moment, Papa leva son verre.

‎ - « À toi, Makial. Que la vie te donne le bonheur, mais surtout... qu'elle t'apprenne à aimer vraiment. »

‎ - « Et à ne jamais perdre ton cœur. », ajouta Maman.

‎Je les regardai, le cœur plein.

‎Et une pensée fugace me traversa :

‎ Et si tout ça disparaissait un jour ?

‎Je la chassai aussitôt.

‎Dans le silence de la nuit

‎Je montai dans ma chambre, repensant à mes amis, à Hilaire qui m'avait frôlé la main en partant, au regard de mes parents.

‎Je me couchai, les yeux ouverts, et dans un demi-sommeil, une image surgit dans mon esprit

Continuer

Inspirés de vos vus

Cœur de Glace: Fragile Espérance

Cœur de Glace: Fragile Espérance

Honey Goldfish
5.0

Kalinda Mon cœur est comme du verre cristallin très fragile. Il se briserait à rien. Non. Je corrige! Il a déjà été brisé. Piétiné encore et encore par mes parents adoptifs et ma sœur cadette. Aussitôt que cette naissance miraculeuse est survenue dans la famille, de ma petite sœur adorée... Je n'étais plus la saveur du jour. Je n'avais plus le moindre intérêt. Papa! Maman! Pourquoi m'avoir adoptée, si c'était pour m'abandonner, de même que l'avaient fait mes parents biologiques avant vous? Je ne comprends pas! Je ne peux me battre. Je ne peux me défendre. Je ne dois même jamais m'agiter... plus que de raison! C'est ce que me disent mes parents adoptifs depuis toute petite! Parce que mon cœur est fragile. Eh oui, vous l'avez bien compris! En plus d'être si durement traitée depuis l'enfance... Je suis aussi atteinte d'une maladie chronique. Je ne peux en aucun cas m'agiter... ce qui risquerait d'aggraver ma situation. Je me suis donc enfermé dans le silence. Dans un parfait anonymat, acceptant la défaite contre ma sœur cadette encore et encore... Acceptant l'éloignement constant de mes parents, petit à petit... jusqu'à être reniée et chassée de ma propre maison! Acceptant l'abandon et le rejet si cruel de tous les gens qui m'étaient si proches! Acceptant aussi tous mes rêves brisés. Mais c'était avant qu'il entre dans ma vie... lui... cet homme qu'on dit pourtant si dur et si cruel avec le sexe faible! Lui dont les femmes disent à Orlando qu'il a un cœur de glace! Il est devenu ma rédemption. Mon jardin secret. Ma fragile espérance. Ma vie peut-elle vraiment changer? Le soleil peut-il entrer dans ma demeure? C'est le rêve très vivide que William Fairsight tente de me vendre quand je le trouve à mon chevet à mon réveil, dans cette chambre d'hôpital si froide et impersonnelle, et qu'il affirme que ma maladie n'est pas du tout incurable tel qu'on me l'avait laissé croire jusqu'ici. William Fairsight m'a redonné vie. Comment pourrais-je lui témoigner mon éternelle reconnaissance? «Épousez-moi!» ordonne-t-il d'une voix qui est sans appel. «Ma vie vous appartient.» lui dis-je alors, d'un seul souffle. Il est mon sauveur, mon libérateur. Même s'il désirait m'infliger les pires tortures imaginables, tout cela pour son plaisir personnel, je l'accepterais sans hésiter! Mais William Fairsight est-il vraiment ce sadique empli de cruauté que toutes ces femmes décrivent? Petit à petit j'apprends à découvrir que derrière cette façade très cruelle, se cache en fait un homme très tendre!

Chapitres
Lire maintenant
Télécharger le livre