Inceste
rture. Dans ce coin perdu qui nous servait de village, la vie y était très chère. Seuls les propriétaires de terres et de bétail s'en sortait dignement. Nous autres prolétaires étions condamnés
'une enfant n'est t-il pas sensé apporter la joie, La gaieté dans le cœur d'un parent ? Je ne cesserais cependant jamais de me demander ce qui attirait mon oncle Yaya vers moi. À ma vue il devenait bizarre, se mordillant la lèvre. Un jour alors que tout était calme, une nuit sans étoiles. J'étais allongée dans le petit lit en bambou de ma grand mère. Elle était en déplacement pour chercher un remède dans sa famille dans une contrée voisine. Ne voulant pas me faire rater l'école que j'avais intégré y'a peu de temps, et dont je montrais un intérêt prononcé, elle partît donc en me laissant aux bons soins de notre voisine hadja Djelika. [...] J'étais donc allongée là à moitié assoupie , quand je distinguai une ombre au dessus de moi. Au départ je n'y prêtais pas attention jusqu'à ce que cette ombre se matérialisa. Je pus apercevoir un homme arrêté tout près de moi se tenant son membre déjà viril dans les mains. Le caressant dans le sens de sa longueur. Ce spectacle m'étais insupportable d'autant plus que cet homme n'était autre que mon oncle. Le demi frère à ma mère. J'étais apeurée, je tremblais de tout mon corps. Je fermais les yeux très fort pour ne pas avoir à le voir, mais dans ma tête ces images défilaient sans cesse. Après quelques minutes j'entendis un râle sauvage qui s'échappait de sa gorge, j'ouvris un œil et je le vis s'éloigner comme il était venu. Je restais là dans cette chambre plongée dans la pénombre. La lampe pétrole a dû s'éteindre d'elle même à cause du courant d'air qui s'infiltrait à travers la porte entrebâillée. Sans m'en rendre compte je me mis à renifler bruillament . Sentant une montée de larmes que je ne pus retenir. {..} Le jour se lève sur notre village, je suis réveillée comme d'habitude par le bruit des oiseaux qui chantent . Mon corps est tout endolori par une nuit agitée. Des cauchemars venaient troubler la tranquillité de mon sommeil, et d'ailleurs ce n'est que tard dans la nuit que j'ai enfin pu dormir. J'appréhendais encore sa venue mais heureusement rien n'y fit. Comme à l'accoutumée je fis mes travaux ménagers et préparai le petit déjeuner. Qui consistait au reste du lafidi de la veille que j'ai mis à réchauffer au feu. Après, j'appelais tout le monde pour manger en groupe. Bien que ce soit moi qui fasse tout dans cette maison, je n'avais guère le droit de manger dans le même bol qu'eux. Je devrais attendre qu'ils se soient servis avan
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