Inceste

hasseur. Je le vis s'écrouler près de moi. Instinctivement je mis mes deux mains sur mon visage. Je n'avais aucune idée de ce qui se passait. C'est alors que ma tante

a place je contractai une grossesse. Ne me jugez pas trop vite, ne dit on pas souvent qu'en amour comme à la guerre tous les moyens sont permis ? C'est donc comme ça que je le piégeai pour tomber enceinte. Malheureusement après avoir découvert le pot aux roses, il me força à avorter. Insouciante que j'étais je ne lui en ai même pas voulue. Que ne ferait-on pas au nom de l'amour ? Il me baratina pendant de longues années. Et comme parfois nous ne prenions pas assez de précautions, j'eus donc à mon actif deux avortements par sa faute. Quand finalement il s'est lassé de moi, il convola en juste noce avec une autre. Je ne l'ai su que bien tard. Je n'avais que mes yeux pour pleurer. Mon père inquiet de ma situation, m'arrangea un mariage de convenance avec le fils d'un de ses collaborateurs. Vous savez entre riches, tout n'est que contrat et placements. Pour lui, il venait de réaliser une bonne affaire. Parce que le parti qu'il m'avait choisi,n'était autre que le fils du gouverneur de la Banque Centrale. Le mariage fut donc fait, et au bout de dix ans je ne suis toujours pas mère. Ma famille accusant les mauvaises personnes de maraboutage et même pire. Mais consciencieusement je savais que j'étais la seule responsable de mon malheur. Depuis que j'ai intégré ce foyer, j'ai concentré tous mes efforts à faire un enfant, mon mari m'aime certes mais parfois c'est lassant. Cette grande maison a plus que besoin de la chaleur d'un enfant. Et il n'est pas question de renoncer. Alors je continuerai à lutter, jusqu'à avoir gain de cause. [...] C'est avec donc une certaine mélancolie que je quittais le lit conjugal pour prendre une douche et faire mes ablutions. Après la prière de l'aube, je consacrai trente minutes à faire des invocations. On a coutume de dire que tant qu'il y'a la vie, il y'a de l'espoir. Une heure plus tard Je dormais encore profondément quand je sentis des baisers qu'on parsemait sur tout mon visage.. j'émis un grognement de plaisir, je savais qui en était l'auteur et je ne me gênait pas d'en profiter. - Debout La paresseuse il est presque dix heures du matin. En joignant le geste à la parole, il tira les rideaux. baignant la chambre de la clarté matinale. Moi: Ohh non.. j'ai encore envie de dormir. Va t'en et laisse moi.. - FATIMA si tu ne te lèves pas je vais te chatouiller les pieds.. Moi: Ahh non pas ça... je le voyais déjà qui s'approchait du rebord du lit. Hé stop tu vois que je suis bien debout là.. Sans s'arrêter, il vient poser un dernier baiser sur mon front. C'était notre rituel du matin. - Je t'aurai bien laissé faire une grasse matinée, mais voilà ta camarade t'attends au salon. Habilles toi vite et va la voir. Moi: D'accord j'arrive. Au prix d'un effort surhumain je quittai le lit. Je me suis débarbouillée vite fait et je suis descendu au salon où j'ai trouvé une BINTA bien préoccupée. BINTA c'était ce genre d'amie qui ne vous laisse jamais tomber. Toujours prête à donner un coup de main. Mais il faut se l'avouer, elle et moi on a fait du chemin. Nos déboires on les a vécue ensemble, Cependant elle a eu beaucoup plus de chance que moi. Aujourd'hui mère de deux formidables petits garçons, elle était un modèle de réussite pour nous autres ses camarades. Moi: Hey ma coco quelle agréable surprise de te voir.. en lui donnant une accolade. Binta: Ahhh tu connais, sinon comment ça va ? Moi: Toujours La même situation, mais je m'accroche. -Binta: En parlant de ça je voulais te dire que j'ai eu vent d'une nouvelle. On m'a parlé d'une femme très réputée dans la médecine traditionnelle. On m'en a dit beaucoup de bien. Actuellement elle est en visite dans mon village. J'aimerais que tu viennes avec moi afin qu'on tente notre chance. Il ne faut négliger aucune piste. Moi: Ahh BINTA, tu viens à point nommé. Pas plutard qu'hier je faisais le même rêve dont on m'avait dit être néfaste pour ma conception. Si je te vois ce matin chez moi Avec une telle proposition, je ne peux que m'en remettre au bon voul