Inceste

it pas mon ambition d'aider les gens en difficulté, au contraire je voulais nuire. J'en voulais au monde entier. Mais encore plus à mon père et sa satanée fille. L'histoire remonte à, il y'a de cela

amiliale que j'ai dû quitter il y'a très longtemps maintenant. Il faut savoir que La prêtresse est une femme qui sert une communauté Avec une compétence professionnelle spéciale. Elle peut soit être spécialisée dans la création de rituel, voir même être gardienne de temple. Dans mon cas j'avais développé mes aptitudes en tant que guérisseuse. Je me devais de savoir rester présente et concentrée lorsqu'il s'agit d'aider les femmes, les animaux et plantes qui souffrent. Je me suis également préparée à escorter les mourants qui traversent le passage, et à assister celles et ceux qui vont porter le deuil. C'était donc tout à fait normal que j'eusses mon repère à moi. La dernière fois que je mis pieds dans la concession familiale c'était au décès de NAFI, que ne fût ma douleur. J'étais sensée rester forte parce que je n'étais pas à ma première expérience face à la mort, mais cette fois c'était bien plus douloureux. La voir allongé là sur la civière, les pieds devant m'a ouvert les yeux. J'ai perdu trop de temps à ruminer ma colère... hélas on ne peut jamais rattraper le temps... {...} BINTA Connaissant mon amour du sommeil, j'ai dû activer le réveil pour pouvoir me réveiller à 3h. Je mis toute la ferveur possible dans mes invocations. Je savais que quelque chose de grave allait se produire, donc il me fallait être prête. Après ma prière je vînt me coucher épuisée comme jamais. Mais je ne trouvais pas le sommeil. Je tournais en rond jusqu'à l'aube. Je secouai FATIMA pour la prière. Alors qu'on sortait dehors pour faire nos ablutions j'entendis des incantations venant de la case de ma marâtre. On se rapprocha pour discerner ce qui se disait et à mon grand étonnement j'entendis mon nom qu'elle prononçait avec toute la colère possible. Mon sang ne fis qu'un tour , je me dirigeais vers notre chambre où je me saisi d'une fiole que La prêtresse m'avait donné. Je retournais chez ma marâtre en courant. Je ne sais d'où me venait cette force, car j'étais vraiment décidée à éclaircir toutes les zones d'ombre. AMINA Aujourd'hui NeNe venait de rejoindre sa dernière demeure. C'était maintenant évident pour moi , j'étais seule au monde. Si tout ne se passe pas comme je l'espère. Il me faudra retourner chez NeNe ZEINAB . C'était la seule disposée à m'accueillir. Mais pour avoir longtemps déserté la concession familiale, nous n'avons pas les mêmes rapports qu'avec NeNe NAFI. D'ailleurs je n'ai su son existence que le jour du décès de cette dernière, parce qu'elle lui épongeait le visage. Ces hyènes d'ici m'ont évité durant toute la journée, faut aussi dire que je me suis faite toute petite. N'apparaissant qu'en cas de stricte nécessité. Cette nuit La je ne trouvais pas le sommeil, cette impression que oncle YAYA pouvait venir d'une minute à l'autre me hantait. C'est clair que physiquement il ne m'avait fait aucun mal, mais mon subconscient en souffrait d'avantage. Je sens que ce traumatisme me suivra durant tout le long de ma misérable vie. À l'aube alors que je commençais tout juste à m'assoupir je fus réveillée par le vacarme de NeNe OUMOU. À contre cœur donc je me lève de la petite natte que j'avais étalé pour la circonstance. Une fois dehors je humai l'air frais, comme à mon habitude je me dirigeais à mes casseroles quand la vieille mégère m'intercepta . Au cou elle me tenait en me menaçant de mort. Ses yeux exorbités lui donnaient un air affreux. Une peur bleue s'empara de moi , il me fallait m'échapper à tout prix . - Je sais que c'est toi qui a tué mon fils... au nom de quoi? Une fierté de batard . Qu'est-ce que ça t'aurait coûté de te laisser faire. Tu devais t'estimer heureuse qu'il en ai pincé pour toi. Mais non il a fallu que vous me l'enleviez . Alors tiens toi bien petite. Je ne donne pas chère de ta peau.

À