Sphinx - Le cercle des félins - Tome I: Le cœur a ses raisons
umés, les mains tremblantes, le cœur battant la chamade, je serrais mon chat, contre moi. Il frotta sa tête contre la mienne, tout en ronronnant. Le visage d'Arnaud tel un ange, avec ses pommettes
is-je d'un
t sur la tête de
-tu ce
quie
oi. Je n'aime pas être e
age de Trouville. Profondément, je respirais l'air pur, sentais le vent frais du large sur ma peau endormie, pendant que je dégustais ma barre de céréale au chocolat. Malgré son âge, le vieux loup de mer marchait à vive allure. Je devais presque courir pour rester à son niveau. Le soleil, ce paresseux, ne s'était pas encore levé, si bien que la plage et les rues étaient désertes. Nous passâmes devant le mini-golf, le court de tennis, la piscine, puis nous longeâmes la mer, sur le quai. Le parking aussi se trouvait vide. Plus on se rapprochait du
Il m'avait connu en couche-culotte. Dès qu'il me vit
ria-t-il d'u
jour
s à la tête avant de m
re grandi depuis l'année dernière ? Tu e
égligemment
Mon grand-père se mit à la barre, manœuvra le bateau pour sortir du port. J'admirais la vaste étendue d'eau qui s'étalait à l'infini. Au milieu de la mer, on n'apercevait même pas un petit bout de terre. Je me sentais légère, et fluide comme un poisson dans l'eau. J'adorais senti
Hervé et Yan
l'ordre du capitaine. Yan leva la tête
emblant de geste, comme s'il
ondis-je, d'u
mis au travail. Les soles avec les soles, les maquereaux, les daurades... Les caisses s'empilaient les unes sur les autres. La place se dégageait autour de
hambre froide, pour les futures livraisons. En me rapprochant de la terre ferme, je distinguais enfin le port de Trouville et toute son agitation. Le bateau finit sa course à sa place habituelle. Alain sauta au sol et amarra le paquebot. Les plus costauds prirent trois à quatre caissons, mais pour ma part, je n'en pris que deux. Suffisamment assez lourd. Nous les empilions dans la cha
iens plus le choque,
ai mieux. Je te surpassera
is-tu vr
ien
alors
e, aux fourneaux, nous préparait le dîner. Kawasaki me sauta sur l'épau
'est passée
de tous les avoir revus
, il es
ai sa r
eux t'
te repos
hat, par milliers, un peu flou, un peu loufoque. Des yeux ocrent, olivâtres, leurs belles canines blanches aiguisées. Ils miaulèrent. Mon cœur battait à cent à l'heure. Je l'entendais avec horreur, rythmé en concordance avec les miaulements. Un concert, une caco
e blanche éclatante, les cha
ein fouet. Mes cils cillèrent pour s'accoutumer peu à peu à la douce lu
s bien
sitai-je d'une
prêt,
nait dans toute la maiso
ayonnaise en entrée, omelette de pomme de terre Sole
aurais pas dû te
ute pâlotte. Il faut que tu manges, ronchonna-t
elques kilos. Tu n'as que la peau sur les os,
s exa
Hu
de faim, intervint-il
yjama puis sous la couette. Je sombrais en peu de temps. Le visage d'Arnaud flottait dans les airs, et moi, je tourbillonnais dans ce gouffre sinistre, sans fin. Des chats, des milliers de chats miaulaient. Cette lumière blanche, tellement éclatante, p