Sphinx - Le cercle des félins - Tome I: Le cœur a ses raisons
rêvais-je
haos, je jetai la couette au sol et bondis hors du lit. Kawasaki sur l'oreiller ne broncha pas. Il dormait profondément en ronronnant. Vêtue de noir, je descendis les mar
re pouvait
la cuisine i
ir. Assise en tailleur sur les marches, j'admirais la mer et le
usique. Dans ce champ de coquelicot, des miaulements, des ronronnements, et des grognements raisonnèrent. La brume m'entourait et me fit prisonnière. Ils se rapprochèrent de plus en plus, des milliers de chats, noirs ; noirs et blancs ; blancs, se trouvaient autour de moi. Comme si la m
ci ? Bon sang, pe
r le port, toutes les lumières vacillaient, les pêcheurs joyeux s'affairaient déjà, à tout charger. Je grimpai à bord du paque
ue à bord
élodie, f
épondis-je
dormi, souffla-Yan, les y
e persp
, changeant sa voix d'une
. Ils chantaient, et toujours la même chanson. Depuis des années. « Allons à messine, pécher la sardine, allons à Lorient pécher le hareng. Qui voulait voyager mais ne savez comment. Le gars dit à sa belle, tu seras bâtiments... » Chanson de Pierre PERRET. J'étais encore au trie avec Ala
tonnai-je. Q
pas le droit de t'appeler po
on genre. Qu'est
çois. Comment se pa
e suis à
re, et de ne pas pouvoir faire de g
faire pour moi,
tes poissons. Moi, c'est pla
le jetai dans la caisse. J'avais quasiment vécu sur ce bateau. Mes courbatures se fai
réchauffait le visage. Je me protégeais en fermant les paupières. Des gouttes d'eau salée tombaient sur mes
e dégoûtée, essuyant d'un r
ait ri
er l'eau d'une langouste. Super. Je me
ds avec i
ordonnai-je d
à nouveau. Mon téléphone retentit. Je décrochai e
alé
? elle enchaîna. Que
Ri
un bar de nui
s ? Ça me fera le
t-elle. On va s'éclat
de
te d'y être, t
mentis-je h
d'une grande table et de ses chaises. À l'avant, sur le prout, une statue immense représentait un homme tenant dans une main la foudre et dans l'autre une fourche à trois dents. Deux belles jeunes femmes, à la peau blanche comme la neige, sublime, minces étaient allongées sur les chaises longues, se faisant dorer au soleil. L'une avait les cheveux longs, blo
ette le symbolisait. J'étais sous le charme, hypnotisée par ce spectacle. Les vagues étaient violentes. Le chalutier tanguait de plus en plus.
tion, M
lgues, et les différentes plantes effleuraient ma peau dénudée. L'oxygène n'était déjà plus qu'un souvenir. Mon passé défilait devant mes yeux, comme un vieux film. À l'âge de la maternelle, avec mes deux frères, à la piscine d'Auxerre. Toutes les fêtes passées en famille. Niglolande dans les manèges, dans les montgolfières, le carnaval d'Auxerre (moi en petit chaperon rouge, Kenny en démon et Charly en Zorro)... Moi au kickboxing avec Charly. Nos virées en boîte, au bouwling ou au cinéma avec Arnaud mon petit
re blanche éblouis
r jour éta
deurs de la mer. Les paupières closes, je laissais cette lumière me transporter. Ma peau frémissait. Mon cœur ralentissait. E
lai délicatement. Chaque geste me coûtait. J'avais froid parto
uand je revins enfin à moi, toutes les mines des pêcheurs étaient renfrognées. Les traits de mon grand-père étaient pétrifiés de terreur. Par-dessus, son épaule, je le vis. Cet homme fascinant, torse
dis quelq
je, tremblante de
de ses frayeurs Méli
autant que moi, rétorquai-
on sens de l'hu
roche, qui pétillaient délicatement. Il était exactement comme dans mes souvenirs, aussi charismatique, fier, impassible et captivant. Aucun mot ne sortait de ma bouche. Il me faisait un tel effet. Trop. C'
her une couvertur
auté impassible. Il me fixait lui aussi d'une grande intensité telle une bête curieuse. Alain m'enr
racl
lui. Il ne réagissait pas. Cette voix
reviens ici
ait planté là, à me scruter encore et encore, p
lla cette même v
yacht, beugla une vo
comme dans le train. Sur chaque trait de mon visage avant de passer sur mon corps enroulé dans la serviette. Mon grand-père, Henry lu
clès ne broncha pas, il enchaîna. Ne vous in
secs, d'un roux flamboyant avant de bondir prestement sur son yacht. Il enlaça la belle blonde avant de
faisait-il u
entra dans la cabine
Henry me serra dans ses bras et
it une de ce
is déso
s à l'être. Ce n'était
vers ses empl
es filets. N
lain me serra dans ses bras. Je ne le repoussa
ux ! cracha Yan,
la remarque de mon vieil ami. Ce j
compagnée par Alain, je traînais les pieds.
imes et impressionnants. Surtout cette petite fille de 10 ans à peine, aux cheveux longs et fins roux parsemés de reflets blonds, de parfaits yeux vert émeraude, légèrement bridés. Elle ress
e ? demandai-je, montrant du doi
ui
u'il s'appel
, venant de sa part, j'ai trouvé ça très curieux. O
e, tout autant
ieu ? Qui pou