Sous Contrat avec l'Alpha

partenait à une époque révolue, loin derrière nous. Mais ce matin-là, en feuilletant les documents éparpillés sur la table, quelque chose en moi s'est brisé. Comme une vitre fragile sous le poid

-être que j'avais besoin de comprendre, besoin de voir ce qu'il m'avait caché. Peut-être que, au fond, je savais déjà que tout n'était pas aussi simpl

feuilles jaunies par le temps, aux bords usés, qui semblaient avoir été laissées là, oubliées dans la précipitation d'une journée

c une sensation de froid dans le ventre. Une ancienne affaire, un nom de famille que je connaissais à peine, mais qui semblait lié à Dominic d

fois, m'imprégnant de chaque détail. Un héritage caché. Une trahison. Des vies brisées. Et au centre de to

ouverte dans un bruit sec, et là, devant moi, il était là. Il m'a vue, les papiers éparpillés autour de moi, et

une voix si calme que c'en était presque terr

i avait disparu. Le seul son que j'entendais maintenant était celui de ma respiration et

e je pouvais demander. Les mots étaient sortis sans que je

arce que ce n'est pas ton problème », répondit-il, et cette réponse m'a frappée plus fort q

e. « Tu m'as dit que tu ne cachais rien. Que nous

t-il, un éclat dangereux dans les yeux. « Et tu as mi

ou noir qu'il avait creusé autour de moi. Je l'avais vu, je l'avais senti, mais je n'avais jamais voulu le croire. Il y avait des secrets, des non-dits, d

e. « Je veux comprendre. Tu ne peux pas juste me dire que ce n'est pas mon probl

ngs se serrer. Le silence se fit lourd, oppressant. « Tu veux la vérité ? » Il s'approcha encore, j

de combat intérieur qu'il ne voulait pas me dévoiler. Mais je pouvais sentir l

ce que tu imagines », dit-il d'une voix si basse qu'elle semblait trembler. « Tu te fais des

sait pas toute la vérité. Comme s'il me protégeait d'un monde auquel je n'appartenais

'un couteau. « Tu m'as dit que je pouvais te faire confiance. Et pourtant, tu me

aison sur une chose », dit-il enfin, d'une voix presque douce. «

s à l'intérieur de moi, il y avait aussi une petite flamme d'espoir. Peut-être qu'il était e

ors je trouverai la vérité ailleurs. Si tu ne v

mélange de colère et de quelque chose que je ne pouvais pas nom

tion, mais une chose était certaine. J

ndre davantage. La relation avec lui n'avait jamais été simple, mais c'était mon dernier recours. Si je voulais vraiment comprendre Dominic, il fallait que j

gne de papiers. Il m'a regardée en silence, un sourire subtil aux

l finalement, sans lever les yeux de ses papiers. « Il y a de

ute allure. « Tu sais quoi, papa ? Et

a des vérités que tu n'es pas prête à affronter. Mais si tu veux vraiment tout s

portée de main, mais je ne savais p