Sous Contrat avec l'Alpha
. La maison ne changeait pas, tout comme Dominic. Et moi, j'étais là, un peu plus perdue à chaque instant. Rien
ne brume, un voile qui effaçait tout ce qui m'entourait. J'étais seule, encore, dans cette chambre trop grande. Tout était propre, trop propre, même les draps semblai
ns les rues de ma ville natale, m'était revenue en tête, mais ici, il n'y avait aucun écho de ce genre de tranquillité. L'absence de bruit m'enserrait, me rappelant que
ble. Ou peut-être que c'était le besoin de comprendre, de percer ce secret lourd comme une ombre, celui qui m'avait fait entrer dans ce monde étr
livre dont on ne peut déchirer la couverture. J'ai cherché sans but précis, parcourant les étagères jusqu'à ce que mes doigts se posent sur un dossier épais, dissimulé parmi des documents
le ton a changé. J'ai trouvé des lettres, des rapports d'incidents, des archives judiciaires. Et puis des noms. Des noms que je reconnaissais vague
entendu ce nom dans des murmures, dans des conversations étouffées, mais je n'avais jamais su que cela faisait partie de son histoire. Ces papiers dévoilaient une
qu'il portait, un héritage dont il ne parlait jamais. Et je comprenais mieux pourquoi tout autour de lui é
ague, une farce que je n'avais pas demandée. Chaque phrase que je lisais me ramenait à une vérité que je n'avais pas envie d'accepter. Dominic avait été fa
suis retournée brusquement et il était là, dans l'encadrement de la porte, ses yeux sombres fixant les papiers dans mes mains. Aucun mot
vulnérable d'une manière que je n'aurais jamais cru possible. Un éclair de douleur traversa son regard, un éclat de que
t-il, sa voix étrangement calme, comme s
eculer. « Pourquoi m'as-tu caché ça, Dominic ? Pourquoi
« Parce que tu n'aurais pas compris », dit-il, son ton plus dur maintenant, mais il y avait encore cette fissure, ce frémisseme
a justifie tout, que ça justifie de me manipuler, de me
ement. Puis il a laissé échapper un rire sans joie, un rire court, sec, comme un
avait été bien enfouie. Mais elle n'était pas là pour que je la guérisse, pas pour que je
chose se brisait entre nous, quelque chose que je ne pourrais plus réparer. Il n'y avait plus de place pour la naïveté. Je n'étais pas dans un conte de fé
iers étaient éparpillés sur le bureau, mais rien n'y changeait. Je savais maintenant que je ne pouvais plus revenir en arrière. Cette vérité
vais que l'ombre de son passé m'engloberait tôt ou tard. Et peut-