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Je vous salue Marie...

Chapitre 5 No.5

Nombre de mots : 1823    |    Mis à jour : 19/04/2023

pit

vérifications faites avaient montré que le chapelet appartenait bien au prêtre et l'image de Marie était une image ordinaire, qu'on avait supposé être tombée de sa poche pendant la lutte. On n'avait absolument aucun indice qui aurait pu orienter notre enquête. Il était difficile d'imaginer que le vol soit le mobile de l'agression, les prêtres ne représentant pas, a priori, des cibles privilégiées. Par ailleurs, cela n'expliquait pas la disparition de la victime. En fait, on ne savait pas si c'était l'individu en tant que tel ou sa fonction de prêtre qui était visé. Les recherches entreprises n'avaient rien donné. Le bonhomme s'était volatilisé et aucune demande de rançon ne nous était parvenue. Mais au vu des projections de sang qu'il y avait dans la voiture, nous étions tous persuadés que le prêtre avait dû être tué et enterré quelque part. Mais pour quel mobile ? Cela ressemblait à un crime de sadique complètement gratuit. Deux mois plus tard, trois femmes étaient kidnappées, à trois semaines d'intervalle chacune, Janet Lloyd, une afro-américaine de 57 ans, Christin Templar 36 ans et Diane Mills 38 ans toutes deux d'origine caucasienne. Dans les trois cas, les voitures avaient été abandonnées dans la nature. Il n'y avait ni traces de lutte ni traces de sang, ce qui pouvait indiquer que les femmes n'avaient pas été blessées lors de leur agression, comme c'était le cas pour le prêtre, qui avait dû faire preuve d'

La position du corps couché sur le côté, avec les jambes repliées, montrait qu'il devait être agenouillé au moment où l'homme l'avait achevé. C'était une exécution en règle. On avait retrouvé le projectile, une balle de calibre 22, ce qui laissait supposer qu'il avait bien été transporté jusqu'à cet endroit vivant, et tué sur place. En retournant le cadavre, on a pu constater qu'il avait les deux mains sectionnées au niveau des poignets et avait été émasculé. La position de l'homme au moment de son exécution laissait penser que les mutilations devaient avoir été faites post mortem ce que devait confirmer l'autopsie. Ces horribles mutilations montraient toute la colère et toute la rage meurtrière de l'assassin. Un papier avait été introduit dans sa bouche. Il était très endommagé et le légiste eut beaucoup de difficulté à l'extraire à l'aide de petites pinces. Il s'agissait de la même image pieuse retrouvée sur les autres scènes de crime. L'autopsie du corps avait pu confirmer que les bless

dans son vagin, et la même image pieuse avait été retrouvée dans sa bouche. Comme le prêtre, elle avait été tuée d'une balle en pleine tête, là aussi comme une vraie exécution. Au vu de la blessure, il était vraisemblable que c'était la même arme de petit calibre qui avait servi aux deux assassinats, mais dans le cas de Janet Lloyd, aucun projectile n'avait été retrouvé.

ilement découverts. Les mutilations des parties génitales étaient certainement un message. Il voulait que l'on comprenne que

ienter nos recherches. Les moindres recoins avaient été inspectés dans un périmètre de plusieurs kilomètres autour des lieux des différentes agressions. On avait même creusé à des endroits où il nous semblait que la terre avait été récemment remuée. Des affiches avaient été placardées partout avec les photos des deux jeunes femmes. Une forte récompense avait été proposée à toute personne pouvant nous fournir des indices valables pour les retrouver. Cela n'avait d'ailleurs fait que compliquer notre tâche parce qu'énormément de personnes avaient déclaré, de bonne ou de mauvaise foi, avoir aperçu les deux femmes à plusieurs endroits. Évidemment, nous étions obligés de vérifier chaque témoignage même les plus farfelus. C'était un travail énorme, mais tous les policiers du poste s'étaient portés volontaires pour m'aider à co

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