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Je vous salue Marie...

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Auteur: promotion
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Chapitre 1 No.1

Nombre de mots : 1621    |    Mis à jour : 19/04/2023

iciles que nous n'osons pas, mais parce que

pit

yait son air vicié en pleine figure, me desséchant les yeux, ce qui n'arrangeait pas le port de mes lentilles de contact. Avec ces vieux engins, il y avait des chances que je me chope la légionellose ! Je détestais la clim ! Comme pour me venger de ces engins malfaisants, je roulais lentement avec les vitres ouvertes pour respirer l'air pur dont j'avais été privé pendant une grande partie de ma journée et pour mieux apprécier la tiédeur de ces jours de la fin avril. J'aimais cette période de l'année où la chaleur, sans être étouffante, s'imposait peu à peu et où les journées commençaient à s'étirer doucement sur des soirées agréables. La ville avait définitivement pris ses couleurs de printemps, et les nombreux espaces verts s'étaient remplis d'azalées multicolores. Les gens qui avaient abandonné leurs manteaux dans lesquels ils étaient engoncés une semaine auparavant, musardaient devant les vitrines des magasins ou prenaient le temps de s'arrêter pour déguster un café sur les terrasses des coffee shops ou des restaurants qui égayaient les trottoirs du centre-ville. Tout le monde semblait plus gai, plus décontracté, plus heureux. J'avais mis un CD de jazz soft et je me laissais tranquillement aller aux accents des improvisations du saxophoniste. Je commençais à bien m'imprégner de ce moment de douce tranquillité, quand ma radio de police s'est mise à grésiller, comme pour me rappeler à l'ordre. Je ne sais pas si c'était l'équipement de ma voiture qui commençait à se faire vieux, mais j'avais toujours l'impression qu'entre deux mots, parfois inintelligibles, le haut-parleur me crachotait les postillons de l'opératrice en plein visage. Je me suis dit que c'était soit l'équi

omber, entre chien et loup, plus loup que chien d'ailleurs, les couleurs rouges et bleues tournoyantes des rampes lumineuses des voitures de police éclairaient toute la zone comme de multiples kaléidoscopes. Cela donnait une ambiance

moment, alors que la chaleur commençait à s'installer, la région était infestée de moustiques ! Légèrement en contrebas de la route, protégé des bruits de la circulation, cet endroit demeurait tranquille et paisible et seuls quelques cris d'oiseaux déchiraient le silence. Rien n'aurait pu faire penser qu'il pouvait abriter une scène horrible. La voiture était garée normalement, pas de trace de dérapage sur l'herbe humide, pas de portière ouverte, rien qui puisse attirer l'attention. Cela aurait très bien pu être la voiture de deux amoureux à la recherche d'un peu d'intimité. Le patrouilleur à moto, arrivé le premier sur les lieux, m'a indiqué qu'un gars qui promenait son chien avait fait la macabre découverte et avait aussitôt averti la police. Il était d'ailleurs toujours là, un peu à l'écart, et attendait, quelque peu impressionné par le dispositif policier, qu'on prenne sa déposition. Précautionneux de l'environnement, sa main gantée tenait un ramasse-crottes qui semblait avoir récemment servi. L'individu aux cheveux grisonnants d'environ 65-70 ans était accompagné d'un gros chien, style berger allemand, qu'il retenait fermement par le collier pour l'empêcher de gambader autour de la voiture. C'est d'ailleurs en essayant de rattraper son chien qui s

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