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Je vous salue Marie...

Chapitre 3 No.3

Nombre de mots : 1554    |    Mis à jour : 19/04/2023

pit

tait le bureau qui me faisait part de plusieurs appels d'un certain Peter McCall qui s'inquiétait que son épouse ne soit pas rentrée, et qui voulait avertir la police de sa disparition. L'agent de faction au poste sachant qu'une femme venait d'être d

façon, le mari attendait une réponse de la police ; sa femme avait disparu et il voulait savoir ce qui avait pu lui arriver. J'avais repéré, sur le permis de conduire de la victime, leur adresse dans un quartier ultra résidentiel. J'allais devoir lui apprendre que son épouse avait été retrouvée assassinée sans décemment pouvoir lui dire « ne vous en faites pas monsieur McCall, on verra tout ça tranquillement demain » ! Ça allait être un coup d'une heure ou une heure et demie du matin, si toutefois j'arrivais à le raisonner. J'avais malheureusement dû faire ce genre de démarche à de nombreuses reprises dans ma carrière et à chaque fois c'était le même scénario accompagné des mêmes sentiments, qui me tordaient les tripes. C'était toujours la même scèn

n d'évoquer la présence de l'image pieuse près du corps de son épouse, ce n'était pas le bon moment. Si j'en parlais, il voudrait en savoir plus et je n'avais ni l'envie ni les éléments suffisants pour évoquer des pistes possibles de l'enquête. J'allais pro

eutrés adoucissaient l'ambiance. Je n'ai pu m'empêcher de penser à madame McCall qui avait toujours vécu dans cet environnement luxueux et protecteur ; elle n'aurait jamais imaginé mourir abandonnée dans une voiture, près d'une maison modeste et d'un canal à l'eau croupissante. Arrivé sous le porche d'entrée, je n'ai même pas eu le temps de sonner. Malgré l'heure tardive, McCall, qui avait dû m'entendre arriver, m'a ouvert la lourde porte en bois précieux. Visible

dans le bâtiment et vouait une admiration passionnelle pour les grands maîtres, Nouvel, Ghery, Johnson ou Ma Yansong. Il s'était taillé une bonne réputation dans un cabinet new-yorkais puis s'était lancé dans la promotion et la construction d'immeubles dont il concevait les plans et le design. C'était un domaine difficile, semé d'embûches, avec une concurrence féroce, pourtant McCall avait su s'implanter dans ce milieu et avait su imposer la « touche McCall ». L'homme était ap

assure et en même temps ça impressionne. Ça n'a pas du tout été le cas pour lui. C'était certainement quelqu'un qui avait l'habitude de côtoye

claration de disparition de mon épouse Joan. Mais je ne pe

essionné par

pour lui donner un aspect un peu plus intime. Comment cela devait-il être avant la restructuration ! Il faut dire que c'était meublé et décoré avec un goût exquis. Pour casser l'impression d'immensité, un luxueux escalier design mêlant harmonieusement la chaleur et la douceur du bois avec la force de l'acier complétait harmonieusement la pièce. Le mélange subtil et recherché de meubles anciens et de meubles ultramodernes disposés autour de tapis épais arrivait à donner à la pièce un charme d'une extraordinaire finesse d'où se dégageait une impression de bien-être. Beaucoup de cadres disposés çà et là montraient Peter et Joan épanouis en différents endroits tous aussi

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