Le médecin venait de me condamner : trois jours à vivre, rongée par une maladie qui me dévorait.
Mon mari, le Comte Armand, venait d'intercepter la Fleur de Vie, mon unique espoir, pour l'offrir à Céleste, ma sœur adoptive, prétendument souffrante d'un simple rhume.
Ignorée de tous, traitée comme un fardeau par mes parents et un obstacle par mon propre fils, tandis qu'ils adulaient Céleste, je venais de signer les papiers du divorce et de céder tous mes biens à celle qui avait minutieusement orchestré ma chute.