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Une Nuit dans l'Ombre

Une Nuit dans l'Ombre

Doufali

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Comment a-t-elle pu être assez stupide pour coucher avec un inconnu, surtout que son mariage est déjà prévu ? Pire, ce mariage a pour but de réconcilier deux royaumes ennemis. Si ses parents apprennent ce qu'il s'est passé, le roi n'hésitera pas à lui trancher la gorge. Mais bientôt, Sanila doit se rendre à l’évidence : elle ne pourra pas cacher une grossesse déjà visible…

Chapitre 1 Rencontre

PROLOGUE

*** QUELQUES PART ***

Elle : sorcière je suis ici parce que j’ai besoin de votre aide.

Sorcière : je vous écoute.

Elle : Sanila, je veux la détruire.

Sorcière : humm

Elle : oui, je veux qu’elle descende de sa piédestal, je veux que tu jettes la déshonneur sur elle. Qu’elle soit méprisée par le roi, qu’elle soit un déshonneur pour sa famille et tout le royaume. Si vous pouvez la tuer même faites le.

Sorcière : rien ne m’est impossible, mais vous aurez un prix à payer.

Elle : je sais.

Sorcière : pas n'importe quel prix mais le sang, il vous faudra verser du sang, beaucoup de sang.

Elle : je ferai tout ce qu’il faudra, tout ce que je veux c’est en finir avec elle.

Sorcière : vos désirs seront réalisés, mais n’oubliez pas le poids de la dette.

Elle : ne vous inquiétez pas

PARTIE 1

********SANILA********

Père (le roi) : je suis vraiment heureuse d’unir aujourd’hui nos deux royaumes. Sanila est ma fille cadette, elle est une femme fière, courageuse…

Tout le monde hoche la tête.

Roi : je vous annonce l’alliance prochaine entre la maison des Ndiobène et celui des Fallènes.

La foule acclame fort à l’entente de cette nouvelle. C’était une joie immense pour tout le monde, il y a toujours eu des tensions depuis la nuit des temps entre nos deux royaumes et tout cela sera derrière nous après ce mariage entre Kassim Fall et moi.

J’ai le regard baissé même si par moment, je lève un peu la tête pour regarder mon fiancé qui me sourit à son tour. Je suis heureuse de savoir que très bientôt Kassim deviendra mon mari. Meme s’il s’agit d’un mariage arrangé je suis qu’à meme contente parce que je serai enfin considérée comme une vraie femme. La tête dans les nuages, c'est le coup de pied reçu qui rompt le charme entre nous.

Mère : tu pourrais être plus discrète s’il te plaît ?

Je souris doucement secouant la tête, alors Mère quand il faut me remettre les bretelles, elle est présente. La cérémonie de fiançailles se poursuit entre rire et joie jusqu’au moment où ma future belle-famille annonce leur départ.

Kassim : tu es magnifique

Moi : merci

Kassim : j’ai tellement hâte de devenir ton mari.

Moi (timide): moi aussi

Kassim : je n’ai pas bien entendu

Moi : moi aussi

Kassim : je ferai de toi la princesse la plus heureuse du contrée.

Moi : je n’en doute pas.

Kassim : nous devons partir.

Moi : à très bientôt.

*********

Je suis couché sur le lit mais je n’arrive pas à dormir, dès que je ferme les yeux, je fais des rêves étranges. J’entends des voix puis le son d'un bébé qui pleure, cela fait deux semaines depuis que je fais des cauchemars. Je ne veux pas en parler à quelqu’un surtout à mère au risque de l'inquiéter même si parfois les rêves semblent parfois si réels.

Je sais que nous ne sommes pas des personnes simples, je ne sais pas tout. Mais une fois j'ai surpris Père et mère parler de quelque chose de ce genre. Comme quoi il valait mieux que l'on ne sache rien de nos dons.

Mais don de quoi ?

Je ne sais pas.

Je suis assez curieuse mais je sais qu'ils ne vont rien me dire alors que je gère mon temps en m' échappant dès que je peux pour aller apprendre à manier les armes.

Oui en tant que Princess je n'ai pas ce droit, je devrais mieux apprendre comment tricoter au lieu de jouer avec les objets destinés aux hommes. Bien sûr dans nos contrées, il est impensable pour une femme de faire cela. Je n'ose même pas imaginer ce qu'ils diront s'ils savaient que je m'entraîne avec mon meilleur ami Gayel l'un de nos plus vaillants guerriers.

Même mes sœurs n'en savent rien, les seules qui sont au courant sont mes deux servantes (Noumbé et Codou). Elles savent qu'elles risquent d'être décapitées si je me fais attraper mais elles me font confiance.

J'essaie à nouveau de fermer les yeux mais le sommeil refuse de venir à moi, alors que je décide de sortir en douce pour quelque tour au contrée sans me faire remarquer. Pour cela je m'habille avec la tenue de servante que j'avais volé un jour au grange.

Debout devant le miroir, je me mire à l'aide de quelques reflets qui apparaissent grâce à la lune. Je m'attache les cheveux pour les cacher, je prends ensuite le bout de tissus que je pose sur mes seins en l'attachant au dos avant de prendre l'autre tissus plus grande pour le nouer sur mes reins. C'est ainsi que s'habillent les servantes du palais. Alors que pour nous les membres du royaume, on ne doit même pas voir un bout de nos peaux.

Je soupire en sentant combien mon cœur bat vite. Je ne sais pas mais je n'ai pas un bon pressentiment ce soir, on dirait qu'un malheur va se produire, je ne peux expliquer ces choses rationnellement mais mes intuitions ne m'ont jamais trompé même pas une fois.

J'appelle Codou qui arrive très vite, je lui demande de se coucher à ma place comme à l'accoutumé.

Codou: mais Princess.

Moi: je n'irai pas loin et arrête de t'inquiéter tu risques de me faire regretter.

Codou : désolé princesse

Moi: je reviendrai avant l'Aube et si Mère toque ne répond pas.

Codou : d'accord princesse.

Je la regarde prendre ma place avant de sortir derrière la cachette qui se trouve dans ma chambre me permettant de m'échapper sans éveiller de soupçon.

******

Avec la lune, la vue semble plus magnifique. Tout est si beau, surtout au beau milieu de la forêt. Nous avons une très vaste contrée qui s'étend jusqu'à des centaines de milliers de kilomètres au Nord.

Je ne suis jamais parti bien loin parce que j'ai peur de me retrouver dans l'autre terre. Celui qui est interdit. Il s’agit du plus grand territoire de tous les contrées réunis, d’après les rumeurs cela fait plus d’un demi siècle que nos deux royaumes sont ennemis et ceci viendrait du fait d’une alliance échoué. Je ne sais pas ce qui se cache là bas. Pour dire que c'est un sujet tabou dans notre royaume de parler d'eux. Tout ce que je sais, c'est qu'ils sont des personnes féroces, méchantes et qui tuent tout ce qui se rapproche de leur territoire.

Des histoires bouleversantes ont été racontrées à propos du royaume Gayènne. Leur roi doit avoir l'âge de père et contrairement à Père j'ai entendu dire qu'il n'a eu que des fils. Je n'en sais pas plus et même je ne veux pas savoir.

J'allais poser un autre pied mais un bruit attire mon attention. Je me retiens de faire un quelconque mouvement au risque de me retrouver déchiqueté s'il s'agit d'un prédateur féroce.

J'ai appris comment me comporter face à un danger grâce à Gayel mais je dois dire qu’ avec la peur qui me tenaille maintenant le ventre, je ne sais pas si je trouverais mes réflexes.

J'attends, une, deux minutes avant de jeter le regard un peu partout et je vois le buisson bouger avant de remarquer quelque chose ramper. Je suis sur le point de courir lorsque je le vois bondir sur moi.

Je me retrouve très vite plaqué au sol avec quelque chose de dur et gros sur moi. J'ai envie de crier et me défendre mais la chose m'empêche de faire tout mouvement tant il est imposant. Je vois ma vie défiler devant mes yeux. Je savais qu'il valait mieux rester dans ma chambre que de vouloir jouer les guerrières. Ce truc va me dévorer et je vais mourir ici avant que quelqu'un ne se rende compte.

Mais munis par une envie soudaine de survie, je réussis à sortir ma main plaquée au sol avant de tirer sur sa tignasse de toutes mes forces et je suis surpris d'entendre sortir un grondement sourd puis le son d’une voix rauque.

Lui: Salaud

Je suis estomaqué avant de sentir ses doigts sur mon cuir chevelu, sa poigne est si ferme que je suis sur le point de tourner l'œil.

Moi (geignant): ouille.

Il se passe un moment avant que je ne sente sa poignée un peu desserrée. Je renifle en sentant mes larmes couler.

Moi: Doméram bouma deff lii (quel Salaud m'a fait ça ?).

En deux mouvements le corps quitte le mien et je remarque enfin qu'il s'agit le grand et robuste qui se tient en face de moi. Je n'arrive pas à apercevoir le visage grâce à la lune mais la pénombre me permet de distinguer clairement qu'il s'agit d'un homme.

Moi: Doméram do wouyou (Salaud répond moi).

La douleur.

Je ne sens que ça mon Dieu, c'est comme s'il m'avait piqué le cœur avec un dague. Cette fois, je sens de nouveau sa prise ferme me tirer par les cheveux pour me relever.

Lui: répète !

Je suis sur le point de m'évanouir, lorsqu'il me repousse, je tombe dans un bruit sur les fesses. Son geste a été tellement brusque que je ressens la douleur dans chaque cellule de mon corps. Je ne sais quel maudit est en train de me faire ça mais je boirai du vin demain sur son crâne.

Lui: donnez votre nom insolent.

Il m'a traité d'insolente ou je rêve ?

Je prends mes dernières forces pour me retrouver en face de lui mais en faisant cela je me rends compte qu'il me domine de plusieurs têtes, on dirait même que je fais la moitié de son corps.

Il est si grand mais pour l'instant je m'en fous.

Moi: si vous saviez qui je suis, vous seriez en train de vous prosterner devant mes pieds pour que je vous épargne.

Et contre toute attente, j'entends un rire s'élever, un rire fort et sec. Je regarde derrière moi pour voir ce qu'il y a de si drôle avant de revenir sur lui. Il ne s'arrête plus, ceci décuple ma haine envers sa personne.

Moi: tes rires se transformeront en pleurs dès l'Aube.

Lui: j'ai hâte de voir ça.

Moi:...

Il n'a pas encore peur parce qu'il ne sait pas encore qui je suis. Il serait facile pour moi de le démarquer entre les guerriers de notre clan parce que c'est la première fois que je vois une carrure aussi imposante. Il doit mesurer dans mes deux mètres et peser environ cent kilos.

Il ne paie rien pour attendre.

Moi : qui êtes-vous ?

Lui : c’est moi qui devrait vous poser cette question puisque vous vous retrouvez dans un territoire inconnu.

Moi : vous êtes fous

Il vient me retrouver en deux temps, deux mouvements avant de me prendre par surprise en me tenant les reins.

Moi : vous…

Lui : chut quelqu’un se rapproche.

Je retiens mon souffle en sentant les battements de mon cœur qui s'accélèrent. Notre proximité devient un gène pour moi, j'essaie de le repousser mais il m'a enfermé dans ses bras. Je ne peux faire aucun mouvement, je sens juste son parfum. Je parle bien sûr de cette odeur de mal dominant qui se dégage dans chaque pore de sa peau.

Un moment passe avant qu'il ne repousse.

Moi: vous….

Mais il avait déjà plaqué sa main sur ma bouche.

Lui (près de mon lobe): je vous conseille de faire demi-tour immédiatement. Je sens le danger arriver d'ici.

Je sursaute presque lorsque je le vois s'éloigner très vite de moi. J'ai envie de lui désobéir mais j’ai le sentiments qu’il vaut mieux pour moi de partir d’ici. Je réglerai le reste demain à la première heure.

*********

Ps: trois parties seront postées ici pour vous donner un aperçu de l'histoire. Le reste sera bien évidemment partagé dans le Groupe. Merci de me contacter sur whatsapp +221777018355

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