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La jeune veuve
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Beaucoup sont ces situations dans cette vie que lorsque nous traversons, nous avons comme impression que le ciel nous à oublier. Dans ces cas, généralement, l'existence du créateur est remise en question ce qui crée aux victimes de ces situations une énorme confusion. C'est le cas de Janice. Lorsque vous n'avez pas encore vécu une situation, ne dites jamais qu'elle n'existe pas ou qu'elle est possible que dans des films de fictions. Issue d'une famille monoparentale, et aînée d'une fratrie de trois, Janice a eu une enfance plutôt calme, paisible et au petit soin. Puisqu'elle à grandir sous l'aile et la protection de sa mère, celle-ci était grande commerçante, qui achetait et revendait des vivres dans la ville de Douala, ce qui lui permettait de prendre soin de ses trois enfants et de les scolariser. Ils n'avaient jamais manqué de rien, ce qui avait permis à Janice après trois décennies d'être elle aussi forte, indépendante et bien situé financièrement dans la société. Janice était quelques années après ses études devenue chef de sa propre entreprise et désormais unique pilier de sa famille. Le calvaire de celle-ci débuta le jour où elle fera la connaissance d'Isaac lors d'un de ses voyages d'affaires, celui qu'elle considérera d'ailleurs peu de temps après comme son âme-sœur. Ils passeront plusieurs années ensemble, ils s'aimeront réciproquement et sincèrement. Puisque Janice venait d'un village un peu compliqué, c'est au sein de celui-ci qu'ils verront tout ce qu'ils ont construit pendant des années s'écrouler comme un château de sable lors de la dot de sa bien-aimée, et ce, sous leurs yeux sans qu'ils ne puissent faire quoi que ce soit. C'est donc des origines de Janice que naîtront ses cauchemars, ses malheurs les plus attristés. Entre amour, tradition et sorcellerie, découvrez LA JEUNE VEUVE.

Chapitre 1 Chapitre 01

On peut tromper le destin, on peut le jongler, le contourner, et même le ralentir, jamais on ne l’échappera.

Qu’importe ce qu’on fait ou que l’on pratique, il finira un jour par nous rattraper. Ce qui est bien est qu'on ne sait pas de quoi il est fait.

Si tu les moyens et possibilités de vivre aujourd'hui, vis, profite au maximum.

C’est l’histoire de Janice, jeune entrepreneuse camerounaise, écoutons là.

*AÉROPORT_DE_BRAZZAVILLE

= bienvenue madame, s'écria deux hommes soigneusement vêtu d'un costume noir, et adossés sur une grosse range rover bleue !

JANICE : (regardant dans tous les sens) merci messieurs, où est monsieur Mohamed, je vois sa voiture, mais ne le vois nulle part ?

- désolé, madame, le patron n’a pas pu venir, il nous a chargé de vous informer qu’il avait une réunion très importante à terminer, et comme votre vol à coïncider avec celle-ci, il nous a également chargé de venir vous accueillir à l'aéroport afin de vous déposer à votre hôtel où il vous rejoindra plus tard après la réunion. Il vous transmet aussi ses sincères excuses madame.

JANICE : Ah d’accord, je vois. Ce n’est pas grave, bon allons-y donc, je suis vraiment épuisée, vous pouvez m’aider à mettre ma valise à l’arrière ?

- Bien évidemment madame, donnez là moi.

Le chauffeur de Mohamed était arrivé à l'aéroport avec un autre collègue, salif, c’est ce dernier qui avait transporté la valise de Janice pour la poser dans la malle de la voiture.

Elle ouvra elle-même la portière et s’installa à l’arrière du véhicule, puis ils s’en allèrent.

JANICE : quelle heure est-il s’il vous plaît ?

- 1h de l’après-midi madame, répondit le chauffeur.

JANICE : Waou, vraiment ? Le vol à durée pratiquement deux heures alors !!

- exactement, c'est la durée normale de ce trajet.

JANICE : et à quel hôtel me conduisez-vous cette fois ?

- une réservation a été faite en votre nom à l’hôtel M’bamou palace madame, répondit il.

JANICE : cool, c’est ce qui me plaît chez votre boss, il a le goût du luxe et il sait prendre soin de ses collaborateurs, il ne blague pas avec son business.

- c’est tout lui ça madame, affirma salif en souriant.

JANICE : et toi, tu travailles également dans l’entreprise de Mohamed ?

Elle parlait en contemplant le beau ppaysage de la ville à travers la vitre de la voiture.

- oui madame, répondit il.

JANICE : c’est vrai que ça fait pratiquement un an, je ne suis pas arrivé ici, je remarque juste le chauffeur.

- je ne suis là que depuis quelques mois seulement, ajoutait-il.

JANICE : ah, je vois.

- comment a été le voyage madame, interrogea le chauffeur en conduisant.

JANICE : très bien merci, Caleb, c’est ça ton prénom n’est-ce pas ?

- oui oui, c’est ça !! Répondit-il en souriant.

JANICE : et toi comment tu t’appelles, j’ai tellement été émerveillé par ce magnifique paysage galopant que je n’ai pas pris la peine de savoir qui était assis près de moi.

- moi, c’est salif madame !!

JANICE : (en souriant) mademoiselle, ou alors vous pouvez me tutoyer, ça ne me dérange pas, il en est de même pour toi Caleb.

SALIF : ok, c’est compris, je préfère mademoiselle !

JANICE : ça me va !

Janice était très sociable et simple dans sa manière de vivre, elle dégageait en fait de la joie et de la bonne humeur partout où elle passait... C'est d'ailleurs l'une des raisons pour lesquelles elle était aimée de tous.

Elle était très intelligente mais animée par l’esprit de la jeunesse, malgré la vie de boss lady qu’elle vivait, elle respectait et prenait et tout le monde comme elle-même... Seulement, elle était très professionnelle et savait faire la part des choses quand il le fallait ou quand il s’agissait de business.

Elle ne manquait et n'avait vraiment jamais manqué de quoi que ce soit, elle avait tout ce que la vie pouvait offrir à un humain, argent, beauté et autres, mais à part l’amour selon ses attentes... Elle n’avait pas de chance en amour selon elle, car toutes ses relations étaient jusqu’ici toujours vouées à l’échec ce qui l’avait poussé à prendre une résolution ; resté seul et juste se faire plaisir jusqu’au jour où le ciel pensera à elle en lui envoyant son prince charmant.

Elle était encore très jeune, 30 ans. Elle profitait donc de la vie au grand max, se faisant pleinement plaisir en multipliant ses voyages à travers le monde et autres... Au-delà de tout cela, elle prenait grandement soin de sa famille, sa mère et ses Cadets. Elle estimait qu’ils étaient le seul vrai et véritable amour qu’elle n'eût jamais connue.

Pendant qu’elle échangeait avec le chauffeur et son collègue, ses yeux ne quittait pas un seul instant l’extérieur, elle était éblouie par beauté et surtout l’évolution que connaissait la ville de Brazzaville.

JANICE : waou, cette tour est toujours aussi resplendissante, je veux la voir de plus près, Caleb, on peut s’arrêter un moment, je veux aussi prendre quelques photos.

CALEB : sans souci mademoiselle.

Ils garèrent le véhicule dans le parking de la société Total, car la tour en question abritait en fait leurs locaux !

JANICE : regarde comment cette société embellit votre ville, et même votre pays avec des monuments aussi magnifiques, ils viennent au Cameroun seulement manger nos miettes.

SALIF : (souriant) vous savez mieux que moi qu’il y a plusieurs critères qui entrent en jeu pour réaliser un gratte-ciel pareil, le gouvernement n'y est pas pour rien.

JANICE : ah ça, là, tu n’as pas tort, on a un gouvernement d’abord très gourmand, chacun lutte pour son propre intérêt.

SALIF : voilà…

JANICE : j’aime beaucoup ce pays et en particulier cette ville, je pense qu’avec le temps, je vais monter une autre entreprise ici.

CALEB : (souriant) Pourquoi pas, l’idée est bonne.

JANICE : voilà, bref, j’y songerai, je veux me faire beaucoup de partenaires ici d'abord… Comment on appelle encore cette tour-là, la tour Elf, je pense.

CALEB : oui, aussi, mais vulgairement appeler ici la tour Nabemba.

JANICE : voilà, c’est ce nom que je cherchais. Bon les gars, on peut continuer, si possible, je me reposerai un peu à l'hôtel avant de recevoir votre boss.

Caleb à démarrer la voiture et ils ont quitté ce lieu. Cinq minutes après, ils sont arrivés à l’hôtel où Janice devait être logée, à l'hôtel blu m’bamou palace, l’un des plus grands de la capitale, quatre étoiles.

Ils l’ont déposé là, après avoir confirmé la réservation, ils sont retournés à leur lieu de travail et Janice avait rejoint sa chambre. Elle avait appelé monsieur Mohamed, son associé pour lui confirmer son arrivé à l’hôtel où il avait réservé.

Selon l’heure du rendez-vous qu’ils s’étaient fixées à l’hôtel, Janice avait encore une heure devant elle ce qui lui permettait de se reposer avant...

Vous l’avez sûrement tous remarqué, nous sommes au Congo, plus précisément à la capitale, Brazzaville et c’est là que tout a commencé.

Brazzaville est la capitale de la République du Congo, un pays de l’Afrique centre. Cette ville aux milles couleurs est située sur le fleuve Congo, juste en face du second Congo, Kinshasa, la capitale de la république démocratique de celle-ci.

C’est dans ce pays et dans cette ville que vivait Mohamed le plus gros investisseurs, associé et partenaire d’affaire de Janice depuis l’ouverture de sa petite entreprise de transit. Son entreprise faisait dans l'import-export des marchandises diverses à travers le monde et aussi les villes, ce qui marchait et évoluait plutôt bien au fil du temps.

Elle se rendait presque après chaque trimestre au Congo et dans d'autres pays de l'Afrique et du monde si elle voulait, pour soit renouveler ses contrats ou alors vérifiée ses marchandises.

Mohamed était également un grand entrepreneur, très influent et riche du Congo, homme de la quarantaine révolue, plus jeune que son âge, beauté et élégant, un homme qui représentait le rêve de toute femme.

Comme toujours, Janice logeait dans des hôtels de luxe payé par elle-même ou soit par ses partenaires d’affaires qu’elle rencontrait de ce côté. Mais la plupart du temps par Mohamed comme c’était cas cette fois.

Janice s’était donc reposé à son hôtel quelques minutes comme prévu. C’est aux environs de 16h que Mohamed était enfin arrivé à l’hôtel.

C’est dans le grand restaurant de l’hôtel mbamou palace qu’ils s’étaient installés pour parler affaires.

MOHAMED : (souriant) eeh Janice, ma chérie, toujours aussi ravissante !!

JANICE : hmm, merci en tout cas.

Il s’exclama ainsi en lui donnant un bisou sur la joue, il essaya de lui donner une autre à la centrale lorsqu'elle l'empêcha.

JANICE : ne recommence pas Mohamed.

MOHAMED : Janiiice toi aussi, pourquoi tu me repousses à chaque fois, je suis mal comme hommes, c'est ça.

JANICE : tu blagues norh, au contraire, pour te dire vrai, je te désire aussi plus que tu ne l'imagines. Mais si j'ai toujours réussi dans ce milieu, c'est parce que j'ai toujours évité de mélanger amour et business, en plus, tu es marié et ta femme me connaît, mon frère toi aussi easy hein !!!

MOHAMED : hahaha en plus elle à même peur de toi, elle t'appelle ma petite blanche du Cameroun, elle est convaincue qu'on couche ensemble alors que tu me mets au travail ici.

JANICE : tu vois, elle le pense avec raison, vous les hommes hmmm, entre nous hein, c'est le business et ça va toujours rester là, crois moi. Il ya plein de belles-filles qui te désirent dans ce pays et surtout dans cette ville, je ne suis pas là.

Il a une fois de plus éclaté de rire puis ils ont pris place sur une petite table ronde du restaurant.

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