Cinquante nuances plus sombres pdf

Sous un ciel étoilé de la campagne française, là où les

lumières de la ville ne parviennent pas à ternir l'éclat des astres, un jeune

garçon se tenait allongé dans l'herbe, les yeux rivés sur l'infini du cosmos.

Il s'appelait Hugo, un enfant de douze ans, aux cheveux ébouriffés et aux yeux

pétillants de curiosité. Cette nuit-là, une rencontre fortuite allait éveiller

en lui une passion inébranlable pour la science et l'univers.

Hugo vivait dans un petit village où les journées se

déroulaient au rythme des saisons et des travaux agricoles. Son père,

agriculteur, et sa mère, institutrice à l'école primaire du village, avaient

toujours encouragé leur fils à explorer le monde qui l'entourait. Mais c'était

son grand-père, un homme sage et ancien professeur de physique, qui avait

véritablement semé les premières graines de la curiosité scientifique en lui.

Chaque été, Hugo passait ses vacances chez ses

grands-parents. Leur maison était située en périphérie du village, à proximité

d'une vaste prairie qui s'étendait jusqu'à l'horizon. Les soirées étaient

consacrées à des discussions animées autour de la table de la cuisine, où son

grand-père partageait des anecdotes fascinantes sur les mystères de l'univers.

Hugo buvait ses paroles, s'imaginant naviguer parmi les étoiles et explorer des

mondes inconnus.

Un soir, alors que le crépuscule enveloppait la campagne

d'un manteau de pourpre et d'or, son grand-père proposa une sortie nocturne. «

Viens, Hugo, ce soir je vais te montrer quelque chose de spécial », dit-il en

prenant une lampe torche et en se dirigeant vers le jardin. Intrigué, Hugo le

suivit, le cœur battant d'excitation.

Ils marchèrent jusqu'à une petite colline au bout de la

prairie, où son grand-père avait installé un télescope. C'était un vieil

instrument, usé par le temps, mais qui avait encore la capacité de révéler les

merveilles du ciel nocturne. Hugo s'approcha avec révérence, ses mains

tremblantes d'anticipation. Son grand-père ajusta le télescope et l'invita à

regarder à travers l'oculaire.

« Regarde, Hugo, voici Saturne », murmura-t-il.

Hugo plaqua son œil contre l'oculaire et fut

instantanément transporté dans un autre monde. Là, dans le petit cercle de

lumière, flottait une planète entourée d'anneaux majestueux. Il resta bouche

bée, incapable de détacher son regard. Chaque détail, chaque nuance de lumière,

chaque contour semblait résonner en lui, comme si l'univers lui-même lui

chuchotait ses secrets.

« Grand-père, c'est incroyable ! » s'exclama Hugo, les

yeux encore rivés sur la planète lointaine.

« Oui, c'est incroyable », répondit son grand-père avec

un sourire. « L'univers est plein de mystères, et chaque étoile a une histoire

à raconter. »

Cette nuit-là, sous le ciel étoilé, quelque chose changea

en Hugo. Il sentit une étincelle s'allumer en lui, une soif de connaissance

qu'il ne pouvait ignorer. Il voulait tout savoir sur ces étoiles, ces planètes,

ces galaxies qui peuplaient le cosmos. Il voulait comprendre les lois qui

régissaient l'univers et percer les secrets de la nature.

Le lendemain, et tous les jours qui suivirent, Hugo se

plongea dans les livres de science que son grand-père lui prêta. Il dévora des

ouvrages sur l'astronomie, la physique, la chimie, absorbant chaque information

avec une avidité insatiable. Il posait des questions incessantes à son

grand-père, qui, patient et bienveillant, prenait plaisir à y répondre.

Lorsqu'il rentra chez lui à la fin de l'été, Hugo n'était

plus le même. Sa chambre devint un véritable laboratoire, avec des affiches de

constellations sur les murs, des maquettes de systèmes solaires sur les

étagères, et des piles de livres scientifiques sur son bureau. Il passait des

heures à observer le ciel avec une lunette astronomique que ses parents lui

avaient offerte pour son anniversaire.

À l'école, Hugo se distinguait par sa curiosité et son

enthousiasme pour les sciences. Ses professeurs remarquèrent rapidement son

potentiel et l'encouragèrent à poursuivre ses rêves. Ils lui donnèrent des

ouvrages supplémentaires, lui proposèrent des expériences et le guidèrent dans

ses recherches. Hugo absorbait chaque information comme une éponge, toujours

avide d'en savoir plus.

Au fil des années, sa passion pour la science ne fit que

grandir. Il participait à des concours scientifiques, écrivait des articles

pour le journal de l'école, et donnait même des conférences aux élèves plus