Les regrets de mon ex-mari
L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Ex-mari, je ne t'aime plus
Mariage avec un zillionnaire secret
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Le retour de l'héritière adorée
Le diamant poussiéreux brille à nouveau
Chant d'un cœur brisé
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'épouse indésirable
Au cœur du Ranch...
Complètement recouverte d'une épaisse couche de neige, Cunégonde peina à courir pour s'échapper de son kidnappeur. Voyant qu'il n'était pas si loin et qu'il finira par la rattraper, elle prit son courage à deux mains et courut aussi vite qu'elle le pouvait. Le rythme du battement de son cœur s'accéléra, elle regarda de temps en temps en arrière pour s'assurer que son kidnappeur n'était pas si près d'elle. Il n’en était pas question qu'elle se retrouve une nouvelle fois dans cet enfer, ligotée sur une chaise, un bandana recouvrant sa bouche. Non ! Elle voulait absolument le fuir et même sans laisser de trace. Elle commença à avoir affreusement froid, la neige lui colla la peau et elle grelotta sous l'effet de la fraîcheur. Elle avait longuement couru sans savoir où elle allait. Tout ce qui comptait pour elle en traversant ces bois était fui ce monstre une bonne fois pour toute. Sa première tentative avait échoué, mais cette fois-ci, elle savait qu'elle l'avait échappé étant donné qu'elle n'entendit plus ses pas ni ses cris.
Cependant, elle était au milieu de nulle part. Il faisait sombre et la brune avait recouvert l'horizon. Elle avança d'un pas et par mégarde elle trébucha un rocher et tomba. Elle poussa un gémissement de douleur et lorsqu'elle massa sa cheville pour atténuer la douleur, elle se rendit compte qu'elle saignait abondamment. Dieu, elle avait horreur de ça. Elle détestait voir du sang. Elle déchira une partie de sa robe et l'attacha autour de sa cheville pour arrêter l'hémorragie.
_ Cunégonde!!!
Elle frissonna de peur à l'entente de son prénom. Son kidnappeur était toujours dans les parages. Elle se leva brusquement du sol et se mit à courir malgré la douleur qu'elle ressentait. Elle vit au loin une maison éclairée. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elle avança. Elle était enfin sauvée, songea-t-elle.
Elle toqua à la porte en bois et en profita pour surveiller ses arrières. Personne ne vint ouvrir pourtant elle Jura qu'il y avait une présence humaine dans cette maison. Elle toqua à nouveau, mais personne n'ouvrit. Bizarre !
Elle boita jusqu'à la fenêtre et jeta un coup d'œil. Elle apercevait une silhouette assit devant la cheminée avec une tasse en main. Elle boita jusqu'à la porte et donna un violent coup à la porte manquant de faire craquer le bois.
_ Ouvrez-moi cette porte, cria-t-elle. Je sais qu'il y a quelqu'un à l'intérieur.
Voyant qu'elle n'ouvrait pas elle continua à frapper la porte en vain.
_ Je vous en prie, supplia-t-elle en sanglots. Je suis en danger, ouvrez-moi cette porte.
La porte s'ouvrit brusquement. Un homme braqua son fusil sur elle. La jeune femme mit ses mains en évidence en claquant de peur.
_ Qui êtes-vous ? Que faites-vous chez moi à une heure tardive ? Questionna-t-il en rapprochant son fusil plus près du visage pâle de la jeune femme.
_ Je... Laissez-moi entrer dans votre maison, balbutia-t-elle.
_ Vous blaguez j'espère, s'écria-t-il en chargeant son fusil.
Cunégonde grimaça et recula. Quel grotesque homme ! Ces trois mois, enfermée dans une chambre sombre sans pour autant voir l'extérieur était un cauchemar pour elle et maintenant qu'elle avait réussi à s'échapper ou presque, elle s'était retrouvée devant la maison d'un homme odieux et sans grâce qui avait rien à faire qu'une femme vulnérable soit-elle frappait chez lui pour lui demander de l'aide.
_ Allez-vous-en, s'égosilla-t-il en menaçant de tirer.
Voilà elle n'avait que deux options. Répartir et se faire attraper à nouveau par son kidnappeur ou affronter cet homme désagréable pour se réfugier de force chez lui. En y pensant, elle n'aura pas le cran pour faire demi-tour et se retrouver une nouvelle fois dans cet enfer insupportable qu'elle avait eu du mal à s'extirper. Quoiqu'il en soit, aussi odieux soit-il elle allait quand même entrer dans cette maison qu'il le veuille ou non.
_ J'exige que vous vous effaciez de la porte pour me laisser entrer. Ordre de la princesse, manda-t-elle en lui tenant tête.
Prise de stupeur, il baissa son fusil et retira son chapeau en paille qui avait couvert la totalité de sa chevelure noire. Elle remarqua qu'il était plus grand qu'elle. Les sourcils froncés, il la mitrailla du regard et poussa un rire moqueur qui énerva la jeune femme.
_ Pourquoi Riez-vous ? Demanda-t-elle en restant impassible.
_ Ordre de la princesse ? Railla-t-il. Qu'est-ce qui ne faut pas entendre. Allez-vous-en, ordonna-t-il en voulant fermer la porte.
La jeune femme étant rapide, cala la porte avec son pied en foudroyant cet homme du regard.
_ Je suis la princesse de Clèves et je vous ordonne de me laisser entrer, insista-t-elle.
_ Et moi je suis le roi, ironisa-t-il. Et je vous ordonne de retourner dans vos quartiers jeune fille.
En proie à la lassitude, elle poussa un soupir de désespoir et baissa furtivement la tête.
_ Quelqu'un veut ma mort. J'ai fait tout ce chemin pour venir devant votre porte. Il ne tardera pas à me retrouver et me tuer.
_Qui ça il ? Interrogeait-il en portant durement son regard sur elle.
Elle releva la tête, émerveillée par ses yeux de couleur bleu azur qu'elle vit lorsqu'il s'était plus rapproché d'elle.
_ J'attends ! S'impatienta-t-il.
_ Un...
_ Cunégonde!!!
La bouche légèrement entrouverte, elle se retourna. Elle entendit des pas qui se rapprochaient. Elle regarda ensuite l'homme qui était en face d'elle d'un œil craintif.