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Ainsi va la vie de Malèna

Ainsi va la vie de Malèna

NYEM

4.9
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Chapitres

Ainsi va la vie de Malèna Ainsi va la vie et nous ne pouvons nous y opposer. N'est il pas écrit que l'homme propose et Dieu dispose ? On ne choisit pas son destin encore moins les personnes qui rentrent dans nos vie par pur hasard...Pensez-vous que le hasard existe ?! Ou que tout est écrit , une grande impression que la mienne est écrite. Si je pouvais décider des personnes qui rentre et sort de ma vie, ma vie aurait été beaucoup plus simple . Ainsi va la vie diront t-ils avec un air désolé. Le malheur arrive t-il seul ?! Ou est-il toujours accompagné par deux abrutis. Le malheureux n'est t-il pas heureux ?! Celui qui est heureux n'est t-il pas malheureux ?! Tout est vanité des vanités, ne jamais envier les autres, l'envieux n'est t-il pas envié ?! Je retiens que la souffrance vient des proches . Ainsi va la vie de Malèna

Chapitre 1 01

Ainsi va la vie de Malèna

Chapitre 1

En regardant par la fenêtre de ma chambre d'hôpital coulait dehors la pluie, il pleuvait à flou, les routes étaient mouillées, le vent soufflait sur les arbres on aurait eu l'impression qu' ils allaient être déracinés d'une seconde à l'autre .

Infirmière : Malèna ?! Voici tes médicaments

Moi : merci .. Dis-je en prenant les médicaments qu'elle me tend . Je sort quand ?!

Infirmière : demain ma belle

Moi : d'accord ..

Infirmière : as tu besoin de quelque chose ?!

Moi : non merci cava aller . Dis je en tournant la tête vers la fenêtre

J'en ai marre de rester en ferme ici, le goût des médicaments amer dans ma gorge m'écœure ! L'ambiance de mort dans l'hôpital me fait peur ... j'ai peur de mourir, à ce qui paraît je ne risque plus rien et je l'espère pour moi du plus profond de mon cœur mais j'ai vécu dans l'angoisse de mourir pendant deux ans, deux années de ma vie et c'était horrible.

Il y a deux ans de cela, je me rendais à l'université et j'ai fait un malaise dans le bus, j'avais vingt ans, à mon réveil j'étais à l'hôpital, on m'a diagnostiqué une tumeur au cerveau, j'en tremble encore quand j'y repense, ce jour été tellement gris . Je me souviens encore de la réaction de mes parents, ma mère a pleurait comme si on venait de lui annoncer ma mort et mon père n'arrivait même pas à me regarder dans les yeux. Je ne serais vous dire, il y avait du monde autour de moi mais je me sentais seul , il avaient tous cette air désolée, remplis de tristesse et de pitié à chaque fois qu'ils posèrent tous les yeux sur moi , personne ne me voyait comme une personne normale j'étais devenu Malèna la maladive qui va bientôt mourir .

Je suis l'aîné de ma famille, nous sommes deux enfants, j'ai un petit frère, de deux ans de moins que moi, il était le seul à me parler normalement et le seul à ne pas voir la maladie en moi .

Après deux années de combat contre la maladie, Dieu a fait de moi une championne ! J'ai vaincu le cancer, j'ai été enfin soulager mais je me rends quelquefois à l'hôpital pour qu'ils puissent voir mon état de santé et qu'ils puissent faire un bilan, je rentre une semaine et aujourd'hui c'est la dernière semaine pour toujours par la grâce de Dieu .

Le lendemain matin

mes parent sont venu très tôt le matin pour me récupéré , je peu enfin faire mes adieux et dire merde !

Maman : donne ton sac à ton père

Moi : je peu le porter seul

Maman : hors de question, tu donne se sac à ton père !

J'ai tendu le sac à mon père . Je quitte l'hôpital mais je vais rentre dans une nouvelle prison qui est chez moi .

Dans la voiture

Moi : maman j'espère que tu n'a pas toucher à ma chambre

Maman : pourquoi dis tu cela Malèna ?!

Moi : parce que à chaque fois que je m'en vais à l'hôpital tu change tout dans ma chambre et à mon retour c'est compliqué pour moi de retrouver mes affaires !

Maman : non je n'ai rien toucher

Moi : quand est-ce que je reprend l'école ?!

Maman : c'est beaucoup trop tôt ma chéri

Moi : pardon ?! Maman sa fait six moi que je vais mieux ! Tu n'arrête pas de repoussé ma rentré !

Maman : Malèna

Moi : papa dis quelque chose !!

Papa : je suis du même avis que ta mère cette fois-ci, je pense que c'est beau ...

Il n'avait pas fini sa phrase, que j'étais deja descendu de la voiture. Nous étions déjà arriver à la maison

Maman : Malèna ne sort pas comme ça de la voiture tu n'as pas de manteaux !!

Nous étions en pleins mois de novembre il commençait déjà à neiger, nous sommes en période de grands froids au Canada, dans la voiture j'avais enlevé mon manteau car mon père avait mis à fond le chauffage, il fessait super chaud .

Je suis vite monté dans ma chambre et j'ai fermé la porte à clé , je ne veut entendre et voir personne !

Je veux mené une vie normale, la vie que je menais avant que tout cela arrive, je veux que les gens se comportent avec moi normalement ! Je ne suis pas une maladive ou du moins je ne le suis plus ! Vais-je porter ce fardeau sur mes épaules toute ma vie ?!

Après une heure passée la musique à fond dans mes oreilles avec mes écouteurs, je me suis décidé à prendre une douche , j'ai de la chance d'avoir une salle de bain dans ma chambre, ça me permets de rester dans mon intimité quand je le souhaite.

Dans ma salle de bain et dans ma chambre j'ai fais enlevé tout ce qui avait un rapport avec un miroir, je ne veux pas me voir nue, j'ai la peau sur les eaux, je me rappelle que j'en pleurai à chaque fois que je pose les yeux sur moi devant un miroir , je pouvais voir tous les os de mon corps ressorti, mes yeux sortaient de leurs orbites, je fessais peur . Mais cheveux commencent à repousser doucement mais je n'aime toujours pas, suis-je désirable ?! Bien sûr que non ! L'ancienne Malèna était désirable. J'avais un copain avant tout ça, quand il posait ses yeux sur moi on voyait du désir, de l'amour ou du moins une facette de l'amour, comme tous les autres, il est parti ... au début il était présent mais quand il a vu celle que je devenais et qu'il ne pouvait plus se vider en moi comme il savait si bien le faire il est parti, parti avec des prétextes plus bidons les unes que les autres . Malèna te voir comme ça me fait du mal je ne pourrais supporter de te perdre . Je ne suis pas une bonne personne pour toi ma Malèna, tu mérites mieux que moi . De même pour ceux que j'appelais mes amies mais eux au moins ils ne m'ont pas sorti d'excuse, ils ont juste arrêter de me parler du jour au lendemain, j'étais devenu Malèna la maladive, personne ne voulais m'approcher parce que j'étais une casse ambiance, je ne pouvais sortir ou si je sortais je devais tenir les gens pour marcher, je ne pouvais me rendre en boîte de nuit ou dans les lieux publics. En deux ans je me suis retrouvé seul ! J'étais entouré par famille peut-être mais j'étais seul . Ainsi si va la vie diront-ils ! les gens viennent et repartent n'est-ce pas .! C'est le cycle de la vie .

Toc toc

Moi : qui es-ce !?

Ron: c'est moi Malèna

Je me suis levé de mon lit pour lui ouvrir la porte

Ron: pourquoi tu t'enferme dans ta chambre . Dit-il en rentrant dans la pièce

Moi : parce que j'ai envie d'être seul. Ferme la portez clé derrière toi , je n'ai pas envie que maman rentre

Ron: qu'est-ce que elle a encore fait ?! Dit-il en s'installant sur le canapé en face de mon lit

Moi : elle m'insupporte Ronny ! Elle veut tout contrôle dans ma vie, je me sent étouffé, j'ai l'impression d'être encore malade

Ron: tu sais très bien que elle fais ça pour toi

Moi : mais elle en fais trop ! Je ne peut pas reprendre l'école , je ne peut pas sortir ! Je suis sensé faire quoi au juste !

Ron : moi je vais te faire sortir

Moi: comment ?!

Ron: ne t'inquiète pas , quand tu vaudra sortir tu vient me dire et on sort

Moi : d'accord ...

Ron: bon moi je m'en vais

Moi : ou va tu ?!

Ron : je vais travailler

Moi : tu t'est trouver un nouveau boulot ?!

Ron : non j'ai toujours le même mais la nuit et les week-end je suis chauffeur pour un mec comme ça

Moi : il te paye bien ?!

Ron : le double de ce que je me fais dans mon autre boulot !

Moi: super !

Ron : bon je te laisse je dois partir

J'aurais tellement voulu qu'il rester, je me sens moins seul quand il est avec moi, ont discute de tout sauf de ma maladie, c'est ce que j'aime avec mon frère, avec mes parents nos sujets de conversation tourne autour de ma maladie et rien d'autre, cela me gave .

Je n'ai rien d'autre à faire que regarder la télé, mon père a fait installer une télévision dans ma chambre, cela m'empêche de me rendre en bas dans le salon, je me demande si ce n'est pas une technique pour empêcher les visiteurs de me voir, ont-ils honte de moi mes parents ?! J'ai quelque fois cette impression car je ne suis malheureusement pas présentable physiquement, mon petit frère lui il est beau, plus il grandit, plus il devient un bel homme que toutes les filles courent derrière, et moi toute fine et pâle, je ne suis ni clair, ni foncé de peau de base, j'ai une couleur de peau caramel un peu foncée, mais j'arrive quand même à être pâle, c'est la maladie .

Oh qu'est-ce que je déteste ma vie !

Papa : Malèna . Dit-il en rentrant dans la chambre

Moi : papa tu ne peut pas toquer ?!

Papa : t'a porté été entre ouvert c'est pour cela que je me suis permis. Comment tu va ma princesse

Moi : j'irais mieux le jour où tu arrêtera de me regarder avec ses yeux !

Papa : quel yeux ?!

Moi : regarde toi , tu me regarde comme ci j'étais morte

Papa : Malèna ! Non jamais ! Je suis juste inquiet pour toi

Moi: je vais bien papa

Papa : je veut que tu ailler au mieux de ta forme , je veut trouver ma fille, celle qui était pétillante et joyeuse

Moi : laissez-moi , maman et toi , faire les chose de moi-même et tu verra que je vais redevenir ta fille

Papa : il faut quand même être prudent

Moi: la maladie est parti papa je vais mieux

Il a posé sa main sur la mien puis la serre fort

Papa : je ne sais pas si je vais avoir la force de vivre si je te perds.

Moi : plus tu t'inquiète et plus il va m'arriver quelque choses, protège moi mais autrement, protège moi avec pleins d'amour et laisse moi respirer car j'en ai grandement besoins

Papa : d'accord, je vais parler à ta mère pour que tu puisse sortir un peu plus souvent

Nous avons discuté un petit moment et je ne sais comment je me suis endormi, peut-être pendant notre conversation mais je me souviens que mes paupières commençaient à devenir lourde et je me battais contre le sommeil.

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