L'alpha tout-puissant reconquiert sa compagne
Divorcée et mariée à un chef de guerre
Mon nouvel amant est un mystérieux magnat
Le retour de l'héritière adorée
Choyée par le chef de la mafia
Le retour de l'héritière délaissée
Une danse avec trois princes
Les regrets de mon ex-mari
Son retour en grande pompe
Le retour de l'épouse indésirable
Je suis derrière le comptoir-caisse comme tous les mardis soir. C’est un libre-service. Je n’ai donc pas à faire le service aux pompes. Tout est plutôt calme à cette heure tardive, ce qui me permet de réviser pour mon examen pratique de jeudi qui vient. Mon bouquin est ouvert devant moi et je surligne certains passages et en prends des notes dans mon carnet de temps à autre… Transcrire et retranscrire avant un examen m’aide à me sentir plus en confiance par la suite.
C’est ma dernière année, le dernier droit dans la course à la graduation ! Je souhaite ardemment passer cet examen pratique avec brio, ce qui est un prérequis pour le stage qui suivra dans la clinique vétérinaire de mon charmant petit quartier, où je fus acceptée, et qui sera la dernière étape en vue de ma graduation…
Quelqu’un tousse afin de signaler sa présence.
Je sursaute vivement.
J’étais tellement concentrée que je n’ai même pas entendu la sonnette de l’entrée principale du dépanneur / station-service…
Je lève lentement les yeux de mon précieux bouquin.
Oh. My. Fucking. God.
«Monsieur muscle» en personne est penché au-dessus du comptoir, et il examine avec curiosité ce qui retient mon attention. Il est aisé de deviner en les examinant que je suis étudiante au centre hospitalier universitaire vétérinaire de Ste-Hyacinthe, ville dont les trois prochaines sorties se situent un peu plus loin sur l’autoroute et qui est un établissement très reconnu dans la région…
Il n’en parait pas très impressionné ni même intrigué, son attention se centrant de nouveau sur moi. Je suis pour ma part assez surprise par sa présence, au point que j’en échappe le marqueur que je tenais dans la main. Ma mâchoire pend de manière ridicule tandis que je salive sur cette appétissante pièce d’homme. J’avale des mouches. Je me sens incapable de prononcer une parole face à ce dieu grec.
Ce type n’est pas du tout ordinaire. Il pourrait aisément faire la couverture des magazines de sport –¬ ou de vente d’armes?
C’est un homme. Un vrai. Bourré de testostérone et qui remplis son jean délavé plutôt bien, suis-je bien placée pour observer, tout en me mordillant la lèvre inférieure.
OK. Ordinairement, les hommes dans la trentaine ne me disent rien, mais je ferais bien une exception pour celui-là…
Grand, le visage ciselé, la mâchoire carrée et d’une carrure imposante, il a les cheveux noirs, et des yeux d’un vert irisé de jaune qui lui donne un regard très pénétrant. Il est vêtu d’une veste de cuir aux coudes rembourrés et d’un teeshirt noir au logo étrange fait de serpents en forme de «S» et de «V» entrelacés. Ses jeans noirs délavés et usés par endroits lui pètent sur le corps et moulent plutôt bien son…paquet? Il a bien tout c’qu’il faut là où il faut!
Toutefois nous ne sommes pas du même calibre. Lui c’est le gros minet et moi je suis la petite souris, du haut de mes un 5 pieds et une face à ce géant de plus de six pieds.
Il émane de ce type une aura particulière.
Séduisante. Intoxicante. Dangereuse. Violente.
Je frissonne à la fois d’excitation et d’appréhension. Attention! Danger! Mon instinct me pousse à faire un pas en arrière, et je me bute aux étagères des packs de cigarettes si habilement dissimulés derrière un panneau.
Ses yeux sont rivés sur moi et il se lèche la lèvre inférieure de manière intoxicante. Il me fait l’effet d’un prédateur prêt à fondre sur sa proie. Je frissonne sans le vouloir et je sursaute de nouveau quand il s’adresse à moi de sa voix grave aux accents destructeurs:
— La pompe numéro trois.
Il s’exprime dans un français aux accents étrangers. Slave, je crois. Sa voix me fait un tel effet que je titube maladroitement pour conserver mon équilibre, me déplaçant en direction de la caisse enregistreuse sans le quitter des yeux.
Sa voix a quelque chose d’envoutant. Je me sens prise au piège. Par sa voix. Par son regard qui ne me quitte pas. Comme si cet homme avait une emprise sur moi… Lentement, ses lèvres charnues s’arc pour former un sourire plein d’arrogance et une lueur de malice se mets à danser dans ses yeux. Il sait qu’il possède un ascendant sur moi… Il est conscient de l’effet qu’il a sur moi.
Des ricanements sur la droite du bel inconnu me tirent de ma torpeur. Deux de ses compagnons viennent d’apparaitre dans mon champ de vision. Je réalise qu’il n’est pas seul. Il est accompagné de deux beaux mecs dans la fin de la vingtaine ou le début de trentaine tout comme lui. (Du moins, je pense).
L’un est un grand blond cendré aux yeux bleu clair aux lunettes rondes, et l’autre un petit brun aux yeux noisette qui a l’air d’un minus à côté des deux armoires à glace, mais qui possède lui aussi un certain charme.
Je réalise que pendant que j’étais occupée à dévisager le gros méchant loup, deux autres membres de sa horde se sont amenés dans le dépanneur à pas de souris et déposent à présent sur le comptoir des packs de bières et des sacs de chips.
Mon bel inconnu ne me quitte toujours pas du regard. Nous poursuivons ce petit duel à savoir qui va rompre le contact visuel le premier.
Les deux autres mecs le taquinent et le bousculent. Il est évident que cet échange entre nous – et surtout l’effet qu’il a sur moi – ne leur a pas échappé et que même, ça les amuse! L’un d’entre eux (le p’tit brun) siffle même entre ses dents :