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Aurore : Ombre de mes jours

Aurore : Ombre de mes jours

Ombre H

5.0
avis
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Chapitres

AURORE OMBRE DE MES JOURS Jour ou nuit, je n'ai jamais su faire la diffĂ©rence. J'ai toujours vĂ©cu dans la pĂ©nombre, dans le noir. Cette obscuritĂ© qui me noie dans l'ocĂ©an de mes larmes. Je ne suis que l'ombre de ma pensĂ©e, l'ombre de mon ĂȘtre. Je ne me suis jamais sentie. Je ne me suis jamais vue. Cependant, on m'a toujours dit que j'Ă©tais sublime et que mes cheveux sont d'un brun profond. Et que j'avais les yeux d'un marron Ă  en rendre la vue au aveugle.(Rire) Si seulement j'avais ce pouvoir de rendre la vue, je me serais rendu moi-mĂȘme la lumiĂšre... la clartĂ©. Si c'Ă©tait possible, j'aurais quittĂ© depuis bien longtemps les tĂ©nĂšbres. Mon prĂ©nom c'est Aurore. Aurore du matin, lorsque le vent doux venant du nord vient vous caresser le nez. Aurore du jour quand le soleil se lĂšve et commence sa course vers le zĂ©nith en vous Ă©clairant de ses rayons. Je raconte, je parle, c'est vrai. Mais que sais-je rĂ©ellement de tout cela puisque je ne suis que l'ombre de mes jours. *********** Aurore : Jeune PDG, vit sa vie et suis le destin qui lui est tracĂ© mais un jour l'amour frappera Ă  sa porte. Saura-t-elle lutter contre ces Ă©motions entre lĂąchĂ©s prise et travail. _____

Chapitre 1 Chapitre 01

Partie 1 (Ombre de mes jours)... "Histoire de famille ?"

Que sais-je? Je ne suis que l'ombre de ces quatre murs qui parle mieux de mon histoire que moi-mĂȘme.

Je ne sais mĂȘme pas par oĂč commencer.

J'ai tellement Ă  dire , mais peu de mot dans mon vocabulaire pour vous expliquer cette impression de vide qui rĂšgne autour de moi.

Lazare, cet homme qui m'a accueilli chez lui depuis mon jeune Ăąge, devient de plus en plus bizarre au fur Ă  mesure que le temps passe.

Pourquoi doit-il me déshabiller chaque matin et chaque soir?

Pourquoi ne me permet-il pas de monter chez lui et enfin rencontrer cette lumiĂšre qui m'Ă©claire depuis les petits trous du plafond.

Je ne peux pas parler, ni manger pendant ce qu'il appelle la journée. Aussi loin que je me souvienne, je suis toujours entre ces 4 murs. Je pense avoir 22 ans et... »

-"Sors de ton livre de conte de fée miss Aurore, tu as une longue journée qui t'attend.

On débute tout de suite avec un rendez-vous avec ton coach sportif de 10 à 12h, puis on enchaßne avec une conférence dans l'immeuble du PG à 13h.

Et il y' a aussi une réunion de la plus haute importance..."

- "Ok! ok! Suzanne c'est bon on y va".

Cette femme d'une classe irréprochable aux épaules carrées et à la posture de star s'appelle Aurore DJANZ.

Au-delĂ  d'ĂȘtre une femme magnifiquement belle, elle Ă©tait grande femme d'affaires. Il faut dire que la rĂ©putation et la carriĂšre de son pĂšre lui confĂ©rait une certaine aura.

C'était un des plus grands hommes d'affaires au monde. Un magnat de l'immobilier et un géant de la restauration. Il avait également réussi dans l'hÎtellerie. Sa réussite était connue de tous.

Malheureusement, ce dernier rendit l'Ăąme le lendemain du 14Ăšme anniversaire de sa seconde fille.

Etant la "tĂȘte" de la famille et l'aĂźnĂ©e des deux filles de ce grand homme, Aurore reprit les affaires familiales non san mal. Mais tel Ă©tait la volontĂ© de son pĂšre. Mourrant, ce dernier savait qu'Aurore voulait devenir Ă©crivain et certainement pas PDG d'une multinationale, mais il insista pour qu'elle dirige l'entreprise.

Elle attendait que son assistante personnelle lui donne les prĂ©visions de la semaine concernant son habillement. Aurore n'avait mĂȘme pas le droit de choisir ses vĂȘtements seules.

Aurore se devait d'ĂȘtre toujours Ă  l'affĂ»t de la mode, tout comme sa mĂšre, qui d'ailleurs ne tolĂ©rait jamais un fashion faux pas.

Elle n'acceptait aucune faute de goût et aucun retard sur les tendances actuelles. Ces filles devaient avoir un style irréprochable.

(Suzanne, l'assistante)

- "Boucles ta ceinture Aurore, nous sommes déjà trÚs en retard sur le planning de la journée".

- "Ok", répondit seulement Aurore. De toutes les façons elle ne pouvait rien dire d'autre. Elle ne faisait jamais son programme seule, on le lui imposait.

Elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© finir son idĂ©e pour son nouveau livre. Livre, qui devait ĂȘtre sans intĂ©rĂȘt pour Aurore d'aprĂšs sa sa famille. Les affaires Ă©taient plus importantes que ses divagations littĂ©raires.

Suzanne lui tendit le téléphone, c'était sa mÚre:

« Tu es en retard, jeune femme. Je suis dĂ©jĂ  Ă  la salle Aurore. Quel est ton soucis ? DĂ©pĂȘches-toi petite sotte », puis elle raccrocha sans lui laisser le temps de s'expliquer.

- " Une journée comme les autres quoi! ", pensa aurore en soupirant.

(Suzanne)

- "Zut! Nous sommes à peine arrivés et il y'a déjà plein de paparazzi, on va attendre un peu", dit son assistante.

Aurore ne voulu pas écouter Suzanne et prit l'initiative de descendre immédiatement de la voiture.

Une foule de photographes et de journalistes l'entourait et aucun moyen de s'Ă©chapper.

-"Miss Aurore, à ce qu'il parait votre ligne de restaurant a été vendue ?"

- "Miss Aurore, ĂȘtes-vous mariĂ©e ? -Miss Aurore. Miss Aurore....

RĂ©pondez bon saang ! "

Ces agents de sécurité l'entourÚrent enfin et l'emmenÚrent jusque dans l'immeuble.

Elle ne pouvait pas répondre aux questions des journalistes. Il fallait d'abord que tous les dossiers soient officiellement signés.

- "Bonjour Aurore, tu es en retard. Vas vite te changer pour l'entrainement de."

- "Ok! J'y vais"

Une rencontre anodine?

Aurore, il faut que tu apprennes Ă  ĂȘtre Ă  l'heure. Te rends-tu seulement compte de l'impact que peut avoir ton retard sur l'entreprise. C'est inadmissible, lui dit sa maman.

- "Mais Mam"...

- "Ça suffit"! L'interrompit sùchement sa mùre.

- "Ne perds pas plus de temps. Entraines-toi vite et rejoins-nous en salle de réunion pour préparer la conférence".

Abigaël, était souvent trÚs dure avec Aurore, pour on ne sait qu'elle raison, elle exigeait qu'elle fasse du sport. Sa devise était "un esprit sain dans un corps sain".

En fait, elle exigeait toujours plus de son aßnée, sans tendresse ni compassion.

Aurore ne la comprenait pas. Mais elle se rĂ©signait Ă  faire sa volontĂ©. Elle n'aimait les conflits et ne voulait surtout pas ĂȘtre un problĂšme pour les siens et encore moins pour sa mĂšre.

Elle avait acceptĂ© son destin et agissait du mieux qu'elle pouvait pour servir les intĂ©rĂȘts de l'entreprise familiale.

AprÚs l'intense séance de sport que le coach lui avait imposé, elle prit le temps de se doucher et de se pomponner.

Toujours impeccable et tirée à 4 épingles, Aurore sortit de la salle d'entraßnement pour se rendre directement à cette fameuse réunion.

Suzanne veillait toujours Ă  ce qu'elle respecte le planning.

- "DĂ©pĂȘches-toi stp, Aurore, oĂč je ne rĂ©pond plus de rien", rouspĂ©tait-elle.

En effet, Aurore traĂźnait des pieds et Suzanne ne pouvait que lui suggĂ©rer de montrer plus d'entrain si elle voulait ĂȘtre libĂ©rĂ©e de ses activitĂ©s au plus tĂŽt.

Pendant qu'elles avançaient vers l'ascenseur principal, un homme fonça sur elles. Il ne les apparemment pas vu arriver, et était concentré sur le document qu'il avait en main.

Tous les dossiers que Suzanne tenait s'envolĂšrent suite au choc.

Aurore s'empressa d'aider son assistante à ramasser les feuilles éparpillées sur le sol. Il fallait tout remettre en ordre rapidement, tandis que le jeune homme se confondait en excuses.

- "Ne vous inquiĂ©tez pas, ce n'est rien", dit Aurore calmement en relevant la tĂȘte vers son interlocuteur. À l'inverse, Suzanne fulminait.

Il s'excusa à nouveau, en ignorant l'assistante et en regardant Aurore droit dans les yeux. Il lui proposa un déjeuner pour se faire pardonner.

Ce qu'elle accepta immédiatement, car cet homme ne lui était pas indifférent. Pourtant, elle n'en montrait aucun signe.

C'était un homme grand, avec une sacrée carrure. Il devait avoir une trentaine d'années. Il était indéniablement beau, le teint mat et le regard incroyablement profond. Il était parfait dans son costume noir. L'élégance au masculin.

Intérieurement, Aurore bouillonnait. Tout chez cet homme lui plaisait. Son allure, son style, sa voix. C'était électrique.

D'ailleurs Aurore, ne savait plus quoi faire de ses jambes, de ses bras. Elle ne savait plus comment se tenir devant lui. Mais elle savait jouer la comédie mieux que personne et ne laissa absolument rien transparaßtre de ses émotions.

Son cƓur battait pourtant Ă  mille l'heure. Ce sentiment nouveau qui naissait en elle lui Ă©tait inconnu, tout comme cet homme d'ailleurs.

Ce dernier semblait étonnait car Aurore ne semblait pas intéressait par sa personne.

- "C'est bien la premiĂšre fois que je ne fais aucun effet Ă  une femme", pensa-t'il.

"Cette fille est froide comme un glaçon. Mais j'en fais mon affaire. TÎt ou tard elle succombera, elle ne se passera plus de moi. Personne ne me résiste" se dit-il avec orgueil.

En effet, il avait ressenti quelque chose d'Ă©trange en plongeant son regard dans celui d'Aurore. Il la trouvait magnifique certes, mais trĂšs Ă©trange aussi.

- "J'espĂšre juste que je ne m'ennuierai pas avec elle pendant le dej'".

Il prit un bout de papier et un stylo et y griffonna son numéro de téléphone.

- "Tenez!" Lui dit-il en souriant. "Et à demain pour le déjeuner"ajouta t-il sans laisser Aurore répondre. Puis il s'en alla, laissant disparaßtre sa silhouette imposante vers la sortie de l'immeuble.

Aurore lança un grand soupir, comme pour laisser tomber sa carapace.

- "Mon Dieu! Qu'il est beau ... " Se surprit à dire la jeune femme encore tout émoustillée.

Son assistante ne manqua pas de lui rappeler que sa prioritĂ© Ă©tait la rĂ©union de prĂ©paration, et qu'il Ă©tait largement temps de prendre ce maudit ascenseur au lieu de rĂȘver Ă  une amourette impossible.

- Ok! Ok! Allons-y! Soupira Aurore.

Mais tu ne le trouves pas beau Suzanne?

- "Peu importe ce que je pense ma grande. Mais un conseil, ne t'emballes pas trop. Il t'a juste invité à déjeuner. Ce n'est pas une demande en mariage. Et puis je te rappelle, que tu diriges une multinationale. Reprends toi immédiatement" lui dit-elle sur un ton agacé.

Tout le monde était enfin installé dans la salle de réunion.

Il fallait vraiment qu'une décision soit prise concernant la cession des parts des restaurants DJANZ à un groupe concurrent.

L'heure de la conférence approchait, et en coulisse, les membres du conseil d'administration n'avaient toujours pas tranché sur leur décision.

Mais les pensées d'Aurore étaient ailleurs. Elles étaient captivées par ce bel inconnu qui lui avait laissé ses coordonnées, sans préciser le lieux et l'heure du rendez-vous.

Les questions se bousculaient dans la tĂȘte de la jeune femme:

"Je suis transie d'effroi Ă  l'idĂ©e de le rappeler... Et puis, je ne lui ai pas demandĂ© son nom... Je n'ai pas dit le mien non plus...J'aurai dĂ» ĂȘtre moins froide...Oh Mon Dieu! Pourquoi ai-je acceptĂ© sans rĂ©flĂ©chir!"

Elle qui Ă©tait Ă  la tĂȘte d'une entreprise, ou plutĂŽt d'un groupe mondialement reconnu, avait peur d'un dĂ©jeuner en tĂȘte Ă  tĂȘte avec un homme. C'Ă©tait un comble!

Aurore malgré son jeune ùge, avait su assoir son autorité au sein du groupe DJANZ (avec l'aide de sa mÚre et de son assistante évidemment). Elle était respectée par ses employés et par ses pairs.

En revanche, sa vie personnelle était un désastre... Un vrai désastre!

Ce qui était certain, c'est que cette rencontre avait déclenché des sentiments rares et inhabituels chez Elle.

Qu'allait-il advenir de cette rencontre ? Était-ce le dĂ©but de la fin?

*****

Quand plus rien ne va

Voilà enfin que cette rude journée se terminait pour Aurore.

Entre les signatures de contrats, et les débats interminables avec les éventuels acheteurs du groupe DJANZ, Aurore ne pouvait plus réfléchir. Elle avait besoin de repos.

Elle n'avait plus aucune force et n'Ă©tait plus capable de rien. C'est en se traĂźnant, qu'elle rejoignit sa chambre.

- "Merci mon Dieu", dit-elle en séchant une larme qui s'écoulait sans sur sa joue sans raison. Aurore pleurait souvent le soir. De fatigue et de frustration.

Elle ĂŽta ses habits, et les jeta au sol. D'un bon, elle se laissa lourdement tomber sur le lit.

- "Il faut que j'Ă©crive", se dit-elle en fermant calmement les yeux.

Elle aimait Ă©crire, c'Ă©tait pour elle un exutoire, car elle vivait une souffrance indescriptible.

Une souffrance qui la consumait un peu plus chaque jour. C'était la souffrance de ne pas pouvoir prendre de décision seule. Mais aussi la souffrance de vivre enfermée dans les habitudes et dans le rÎle qu'on lui imposait.

Elle ne manquait de rien matĂ©riellement. Mais elle manquait terriblement de libertĂ©. Aurore ne supportait plus de ne pas ĂȘtre comme les autres. Elle supportait mal qu'on lui dicte chaque jour sa vie, et s'en voulait d'obĂ©ir tel un robot programmĂ©.

Aurore n'avait réellement pas de vie. Sa soumission à sa famille était totale. Elle n'avait pas le pouvoir de se rebeller.

Depuis son jeune ùge, elle devait se plier en quatre pour satisfaire les exigences des siens, sans jamais avoir la possibilité de donner son avis.

Elle aurait tout donné, pour s'échapper de cette prison et vivre libre comme les femmes de son ùge le font.

Mais, cela lui était tout simplement impossible. Elle avait des devoirs envers les siens et ne pouvait pas les décevoir. Sa vie était verrouillée.

Lorsqu'il il lui arrivait de penser Ă  son dĂ©funt pĂšre, une grande haine envahissait son cƓur. La rage prenait possession d'elle.

- " Tout est de ta faute Papa" se disait-elle chaque jour. Cette phrase résonnait en elle.

En effet, pour Aurore, tout Ă©tait de la faute de son pĂšre.

D'aussi loin qu'elle se souvienne, ce dernier ne lui avait jamais montré le moindre signe d'amour ou d'affection.

Et sa mÚre, encore moins. Cette derniÚre était obsédée par le luxe et ne pensait qu'à l'argent.

- "Aurore dĂ©maquilles-toi immĂ©diatement, si tu veux garder ta peau de pĂȘche. Tu risques d'avoir un tas de boutons. Et dans 2 jours nous avons un shooting. Tu devais faire plus attention.

Bouges-toi bon sang!

Pourquoi es-tu encore affalée dans ton lit?" dit Suzanne qui venait d'entrer dans sa chambre. D'un seul bon, Aurore bondit et s'exécuta tel un soldat.

En entrant dans sa salle de bain pour se démaquiller et prendre sa douche, elle remarqua qu'on lui avait apporté tout un tas de nouveaux parfums. Ils étaient posés sur sa coiffeuse.

Elle savait dĂ©jĂ  que c'Ă©tait un coup de son assistante qui n'oubliait jamais de la faire travailler mĂȘme en dehors du bureau.

Suzanne souhaitait qu'elle les sente tous, et les note, pour pouvoir en parler dans sa prochaine interview pour un grand magazine de mode.

- "Ma vie est bien futile", pensa -t' elle.

Lorsqu'elle eut fini sa toilette, elle retourna dans sa chambre et se mĂźt directement au lit.

- " Au fait, je n'ai mĂȘme pas dĂźnĂ©" pensa-t-elle en palpant son ventre.

"Tant pis"!

De toutes les façons, passé dix-huit heures, elle n'avait plus le droit d'avaler quoi que ce soit.

Cet ordre venait tout droit de son coach, qui avait pour mission de lui faire maintenir sa forme et surtout sa taille de guĂȘpe.

Car, Aurore Ă©tait Ă©galement mannequin. Elle ne devait en aucun cas perdre sa jolie silhouette, sous peine de perdre par la mĂȘme occasion, ses contrats avec les cĂ©lĂšbres maisons de modes, pour lesquelles elle dĂ©filait.

Malgré la fatigue, elle eut le courage de se relever à nouveau et prit place à son bureau. Elle sortit de son tiroir son cahier d'écriture.

- "J'en Ă©tais oĂč encore... Ă  oui" dit-elle Ă  haute voix. Puis, elle apposa son stylo plume sur la feuille et Ă©crit:

«Toujours noyée dans l'obscurité de cette piÚce, Aurore restait immobile dans un coin, attendant que Lazare lui...»

- "Non et non Aurore! Hurla sa mĂšre" qui venait d'entrer dans sa chambre comme une sauvage. - "Quittes ce bureau et couches toi tout de suite, lui ordonna - t'elle.

- "S'il te plaĂźt maman"... (sa mĂšre L'interrompit)

- " Non, non et non! Je ne veux pas que tu sois en retard demain. Cesses de griffonner tes histoires insensées, tu n'es pas écrivain, tu es PDG "

A nouveau, Aurore s'exécuta sans broncher.

Une fois sa mĂšre partie, elle pleura Ă  chaudes larmes, maudissant encore et toujours son pĂšre et ce destin cruel qu'on lui avait infligeait.

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