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L'amour prédestiné

L'amour prédestiné

EstelleCramail

4.6
avis
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202
Chapitres

ElĂ©a se retrouve forcĂ©e de s'acquitter d'une dette qui n'ai pas la sienne, son frĂšre LĂ©o est depuis toujours accro au jeu, jusqu'Ă  jouer l'argent qu'il n'a pas. Julian prince de la mafia italienne compte bien rĂ©cupĂ©rer son argent et mĂȘme plus que cela. Lorsqu'il rencontre ElĂ©a il voit en elle l'occasion de faire souffrir LĂ©o et de s'amuser en attendant son argent. Il va alors proposer un arrangement Ă  LĂ©o, qui ne va pas avoir d'autre choix que de l'accepter. ElĂ©a va se retrouver du jour au lendemain avec un homme qu'elle ne connaĂźt pas, dans un pays qui n'ai pas le sien et ĂȘtre forcĂ©e de faire ce que Julian lui dictera. Mais personne ne lui dit quoi faire, ce n'est pas une fille facile ni docile. Elle va donner du fil Ă  retordre Ă  Julian. Entre dispute, violence, amour et sexe , va naĂźtre une histoire d'amour hors du commun . ElĂ©a va tomber amoureuse de son geĂŽlier mais une fois la dette payĂ©e elle va devoir choisir entre retrouvĂ© sa vie ou rester aux cĂŽtĂ©s de l'homme qu'elle aime sans foi ni loi. Que va-t'elle choisir ?

Chapitre 1 Eléa.

Me voilĂ  en train de faire mes comptes pour trouver une solution. Mais comment je vais m'en sortir?

Léo mon frÚre cadet de deux ans m'a mis dans une sacrée merde ! Depuis toujours Léo adore jouer aux jeux d'argent, cela me dérangeait bien sûr mais jusqu'à aujourd'hui je ne mettais jamais retrouver dans la merde.

Mon cher frérot à décider de parier de l'argent qu'il n'avait pas avec des gens qu'il ne fallait pas ! Super.

Du coup me voilĂ , moi ElĂ©a 20 ans, serveuse, Ă  rĂ©flĂ©chir Ă  une solution pour trouver 250 000€. 250 000€ putain ! Comment je vais faire ? Je gagne Ă  peine 1200€ par mois. Je ne peux mĂȘme pas faire un emprunt Ă  la banque, je suis interdit bancaire, et LĂ©o n'en parlons pas !

Je dĂ©laisse la paperasse pour me lever et marcher jusqu'Ă  la fenĂȘtre de mon salon. Les rues sont calmes, faut dire qu'il fait un temps pourri , les nuages sont gris Le soleil est cachĂ©. Je soupire passe la main dans mes longs cheveux chĂątains regarde l'heure, il me reste encore cinq heures avant d'embaucher mais je dĂ©cide de m'y rendre avant afin de voir avec mon patron si je peux effectuer des heures supplĂ©mentaire. Je me rend donc dans la salle de bain afin de prendre une douche.

Une fois habillĂ©e je me rends dans mon salon, je prends mon sac, mes clĂ©s et quitte l'appartement. Je me rends Ă  l'arrĂȘt porte de Bourgogne pour prendre le tram puis effectue un changement au Quinconce direction la victoire pour rejoindre le bar oĂč je travaille. Il est Ă  peine 20h le bar est encore vide les clients n'arriverons qu'Ă  dans quelques heures, mais j'ai dĂ©cidĂ© d'arriver plus tĂŽt pour voir avec le patron si je pouvais effectuer des heures supplĂ©mentaires. Je ne suis pas naĂŻve je sais bien que ça ne suffira pas Ă  payer la dette de mon frĂšre, mais il faut bien que je fasse quelque chose. Justement voilĂ  Éd mon patron.

- Salut, tu arrives tĂŽt, tu commences Ă  minuit normalement. Me dit-il

- Je sais justement je voulais te voir pour te demander si je pouvais effectuer des heures sup.

Il semble y rĂ©flĂ©chir quelques instants avant d'hocher la tĂȘte et de me dire :

- Oui, bien sĂ»r pas de problĂšme. Je te propose de venir tous les soirs Ă  20h au lieu de minuit. Ça te va ?

- Absolument ! Merci Ed !

Une fois aprÚs avoir signé mon avenant pour mes heures supplémentaires, je me rends dans les vestiaires afin de me changer et entamer ma nuit de travail.

La nuit c'est déroulé sans accroche, sans mec lourd qui me drague pour une fois.

J'arrive chez moi Ă  7h et je n'ai toujours pas de solution Ă  mon problĂšme, mĂȘme en enchaĂźnant les heures supplĂ©mentaires je n'aurai jamais cette somme. RĂ©flĂ©chi ElĂ©a. Je ne vois qu'une seule chose Ă  faire, mais quelque chose me dit que c'est une trĂšs mauvaise idĂ©e. Je dĂ©cide d'appeler LĂ©o pour voir si lui a trouver une solution Ă  son problĂšme.

- Ouais ! Dit-il avec la voix encore endormie.

- C'est moi, tu as trouvé une solution ?

- Putain sƓurette tu fais chier ! Tu as vu l'heure ?

-Oui merci je débauche ! Contrairement à toi moi je bosse ! A cause de toi j'ai dû faire des heures sup !

-Je ne t'ai rien demander ! Crache-t-il.

- Mais t'es sérieux Léo ! Dois-je te rappeler que tu dois une énorme somme d'argent à des gens peu recommandable ?!

-Je sais, je sais. Souffle-t-il. Ne t'inquiĂšte pas je gĂšre...

-Tu gùres ?! Permets-moi d'en douter ! Tu dors alors que tu devrais tout faire pour trouver cette somme. Est-ce que je dois te rappeler que tu as jusqu'à la fin de la semaine pour leur rendre 250 000€ ! Espùce d'idiot !

-J'ai dĂ©jĂ  rĂ©ussi Ă  rĂ©unir 50 000€ pour le reste je vais me dĂ©merder. Je t'ai dit que ce n'Ă©tait pas ton problĂšme alors pourquoi tu t'obstines ?

-Mais parce que tu es mon frÚre ! Ma seule famille ! Hurlés-je hors de moi.

Silence au bout du fil...

Je repris mon souffle quelques seconde avant de lui faire part de mon idée.

- Écoute, tu vas venir avec moi ce soir voir ces types ! J'ai une idĂ©e pour gagner du temps.

- ElĂ©a ! ArrĂȘte ! Il n'y a aucune chance qu'il t'Ă©coute, quand bien mĂȘme qu'il te laisse entrer il ne te laisserai mĂȘme pas la chance de parler !

- Laisse-moi m'occuper de ça. Je te garantis qu'ils m'écourteront.

- Quelle idĂ©e as-tu derriĂšre la tĂȘte ?

- Tu verras frérot, bon je te laisse viens me chercher à 22h je ne bosse pas ce soir. En attendant je vais me coucher.

Je ne lui laisse pas le temps de me répondre, je raccroche. Il aurait tenté de me dissuader, mais il ne comprend pas qu'il n'a pas le choix. S'il ne rembourse pas ces brutes ils vont lui faire la peau. Bon ce n'est Pas tout mais faut que je dorme.

Je me rĂ©veille vers 18h, Je traĂźne des pieds dans mon appartement, je me demande si je ne suis Pas folle de me rendre dans l'antre du dĂ©mon. Mais as-tu vraiment le choix. 20h faut que je mange quelque chose mais mon estomac est lourd comme ci il Ă©tait rempli de plomb. 21h je saute dans la douche , je me lave les cheveux, me rase les jambes, les aisselles je me prĂ©pare comme ci j'allais Ă  un rencart, alors que peut-ĂȘtre je vais droit vers la mort .

Une fois sĂ©chĂ© je m'habille, j'ai choisi une robe bleu Ă©lectrique m'arrivant Ă  mi-cuisses, je ne met pas de soutien gorge car elle est dĂ©colletĂ© dans Le dos. Je sĂšche mes cheveux et les boucles, je me maquille lĂ©gĂšrement mais accentue les yeux pour faire ressortir leur couleur. J'ai les yeux vert Ă©meraude et les cheveux chĂątains long jusqu'en bas du dos, je suis plutĂŽt jolie mais je suis toujours cĂ©libataire, je ne sais pas pourquoi, je pense que je n'ai tout simplement pas trouver d'homme capable de faire battre mon cƓur. J'espĂšre bien le trouver un jour.

Une fois maquillée et coiffée, j'enfile mes escarpins Lou Boutin (seuls petits excÚs que je me sois autorisé).

On sonne Ă  l'interphone, je regarde l'heure 22h pile. Pour une fois que LĂ©o est Ă  l'heure, je ne vais pas le faire attendre. Je rĂ©ponds et lui signale que j'arrive. Je le rejoins en bas et monte dans sa Clio. Il est silencieux, regarde droit devant lui sans m'accorder un regard. Je sais qu'il est en colĂšre mais il n'en a pas Le droit ! Si on en a lĂ  c'est sa faute ! Nous roulons donc en silence jusqu'aux quai et on s'arrĂȘte devant une boĂźte de nuit qui s'appelle « le 48 ». DrĂŽle de nom pour une boĂźte mais bon passons.

Alors que je m'apprĂȘte Ă  ouvrir la portiĂšre, LĂ©o me retiens par Le bras. Je tourne la tĂȘte vers lui et voit son visage soucieux.

- Es-tu sûr de vouloir faire cela ? Me demande-t-il. Une fois à l'intérieur nous ne pourrons plus faire marche arriÚre.

Je le regarde attentivement, tout en me demandant si je suis sĂ»r de moi, si je ne fais pas n'importe quoi. Je souffle et lui dis que oui je suis sĂ»r de moi. Il hoche la tĂȘte et relĂąche mon bras. Nous sortons de la voiture et nous rendons devant les portes oĂč deux gorilles de la sĂ©curitĂ© nous observe.

- Nous venons voir Julian. Dit mon frĂšre.

- Qui le demande ? Demande un des deux gorilles.

- LĂ©o Vasquez.

- Et elle c'est qui ? Demande le deuxiĂšme gorille en me montrant du menton.

- C'est ma sƓur. Lui dis LĂ©o.

- OK, attendez lĂ . Je vais voir si le boss est dispo.

Le gorille n°1 va à l'intérieur de la boßte pendant que le gorille n°2 nous surveille.

Quelques minutes plus tard, Le gorille n°1 reviens avec un homme tout de noir vĂȘtu, un mec Ă  tomber par terre ! Faut dire ce qui ai, il est Ă  se damner. Grand je dirai 1m90, brun tĂ©nĂ©breux les cheveux court sur le cĂŽtĂ© plus long sur le dessus, les yeux bleu clair limite transparent, une carrure de sportif, les Ă©paules carrĂ©es. MĂȘme avec son costume on voit qu'il doit ĂȘtre foutu comme un dieu grec et lĂ  je bave littĂ©ralement en l'observant.

Il a dĂ» s'apercevoir que je l'observer car quand je remonte mes yeux jusqu'Ă  son visage, je me rends compte que lui aussi m'observe avec un sourire narquois. Oups !

- LĂ©o ! DĂ©jĂ  ?! Tu as la somme que tu me dois j'espĂšre. Sinon tu es vraiment stupide pour te pointer ici.

C'est donc Ă  lui qu'il doit de l'argent. Mon dieu, ce mec Ă  l'air d'ĂȘtre impitoyable.

- Euh...non... EnfaĂźte je...je...

Mon frÚre bafouille tellement il a peur de ce que cet homme pourrait lui faire. Je décide donc de prendre la parole. AprÚs tout c'est pour ça que je suis ici.

- J'ai quelque chose Ă  vous proposer. LĂąchai-je.

L'homme qui doit ĂȘtre par dĂ©duction Julian, me transperce de ses yeux ocĂ©an.

- Et tu es ? Me demande t-il avec tout le mépris possible dans la voix .

- Je suis ElĂ©a, sa sƓur.

- Oh, je vois ! LĂ©o est venu pleurer dans les jupes de sa sƓur. Dit-il hilare.

- Pas du tout ! Mais je ferai tout pour lui, y compris perdre mon temps avec un homme arrogant comme vous ! Lui assĂšne-je .

Il me foudroie du regard, s'il pouvais tuer avec ses yeux, je serai déjà morte . Mon frÚre me sert le bras, sans doute dans l'espoir de me faire taire. Le pauvre, il devrait bien savoir que c'est peine perdu.

- Alors ? Comptez-vous nous faire entrer ? Ou je fais ma proposition ici devant tout le monde ?!

Julian se dĂ©cale sur le cĂŽtĂ©, et nous fais signe d'entrĂ©e. Au moment oĂč je passe devant lui, il m'attrape par le bras, me tire vers lui afin de me chuchoter Ă  l'oreille :

- J'espÚre que tu as une sacrée offre, dans le cas contraire tu iras avec ton frÚre rejoindre les poissons dans la Garonne. Plus d'un homme est mort pour m'avoir parlé comme tu t'es permise de le faire.

Je le fixe sans ciller, et pourtant j'ai envie de m'enfuir en courant. Il observe mon corps centimĂštres par centimĂštres, comme-ci il m'Ă©valuer, avant d'ajouter :

- Peut-ĂȘtre qu'avant je baiserai ton petit cul. Maintenant avance ! Dit-il en me relĂąchant le bras violemment.

Je ne me fis pas prier, et je rejoignit mon frĂšre qui Ă©tĂ© quelques mĂštres plus loin, en me demandant si ce n'Ă©tait pas la pire erreur de ma vie d'ĂȘtre venue ici.

Nous longeĂąmes un long couloir sombre, puis les molosses nous firent emprunter un escalier qui descendre vers ce qui me sembler ĂȘtre un sous-sol. Mon dieu, c'est mauvais signe ! En gĂ©nĂ©ral quand des personnes peut recommandable vous emmĂšnes dans un sous-sol, il faut fuir ! Et surtout pas les suivre !

Nous atteignons donc le bas de l'escalier, et, oh surprise ! Un sous-sol ! Je tremble mais j'essaie de le cacher comme je peux, d'autant plus que Julian me fixe de ses yeux azur avec une pointe d'amusement. Il attend que je craque et que je parte en courant ! Jamais ! S'il croit que je vais me rabaisser devant lui, plutÎt crever ! Enfin, non c'est une façon de parler j'ai pas envie de mourir.

Les molosses nous font entrer dans une piÚce sombre, qui sent le renfermé, à l'intérieur une table avec des chaises tout autour.

- Prenez place . Nous dit Julian.

LĂ©o et moi nous asseyons cĂŽte Ă  cĂŽte, le plus loin possible de ce mec.

- Bien, alors je vous Ă©coute . Quel proposition avez-vous Ă  me faire ?

Bon et bien voilà, le moment est arrivé. Je prend mon courage à deux mains, j'inspire, j'expire et me lance.

- Mon frĂšre vous doit une trĂšs grosse somme d'argent, j'en ai conscience. Il a rĂ©ussi Ă  rĂ©unir 50 000€ pour le moment. Ma proposition est la suivante : Nous vous donnons les 50 000€ aujourd'hui mĂȘme et je vous demande de bien vouloir nous accorder quelques mois afin de vous rembourser en totalitĂ©. Toutes les semaines je viendrai moi-mĂȘme vous remettre l'argent de mes heures supplĂ©mentaire, qui devrait s'Ă©lever a 2500€ par semaines. Jusqu'Ă  ce que la somme soit remboursĂ©, je vous verserai mes heures supplĂ©mentaire ainsi que mon salaire tous les mois . Ce qui ferait 11 200€ par mois. Et donc nous vous aurons rembourser d'ici 18 mois.

Une fois ma tirade fini, j'observe les molosse ainsi que ce fameux Julian tous me fixe avec un regard ahuri, et au bout de quelques seconde. Ils Ă©clatent de rires ! Tous !

- Qui a t-il de si drĂŽle ? demande-je.

- Vous croyez vous adresser à un organisme de crédit ou comment sa ce passe ?! me dit Julian

- Pardon ?

- Je vais vous expliquer comment cela va se passer. Votre frÚre va me donner l'argent qu'il me doit à la date que je lui avait donner, sans quoi il sera exécuter.

- Non mais vous ĂȘtes complĂštement malade ! hurlĂ©-je. Nous n'avons pas cette somme ! Nous ne pourrons jamais l'avoir d'ici deux jours ! Non, non il doit bien y avoir une autre proposition que vous seriez prĂ©t Ă  accepter !

Julian me regarda, enfin, m'Ă©valua. Encore ! Se penchant en avant sur la table, posant ses bras sur la table en joignant ses mains.

- Il y a effectivement une proposition que je pourrais accepter . dit-il.

Je l'observai Ă  mon tour, et vu dans ses yeux une lueur de malice, m'indiquant que quelques soit cette proposition elle ne va sĂ»rement pas me plaire. Par principe je demandai quand mĂȘme .

- Quel est-elle ?

- LĂ©o nous donnes les 50 000€ aujourd'hui , et j'accepte de lui donner un an pour me rembourser en Ă©change de quelques chose.

- Laquelle ?

- Vous ! me dit-il avec un sourire en coin .

- Je vous demande pardon ? Je n'ai pas dĂ» bien comprendre .

- Pendant l'année que j'accorde à votre frÚre, vous serez à moi ! Vous resterez à mes cÎtés afin de servir de garanti de paiement.

Mon frÚre qui jusqu'ici été rester silencieux, se leva de sa chaise et se mit à hurler :

- Jamais ! Jamais ma sƓur ne t'appartiendra ! Tu n'as qu'à me tuer ici et maintenant !

- Je pourrais effectivement. rĂ©pondit-il Julian . Mais mĂȘme mort il me faudrait quand mĂȘme cette somme, et donc c'est Ă  ta sƓur que reviendrai la tĂąche de me rembourser .

- Ce n'était pas ce qui été prévu ! hurla Léo .

- Non ! Ce qui Ă©tait prĂ©vu, petit merdeux . cracha Julian en agrippant mon frĂšre par le col . C'est que tu ne joue pas au plus fin avec moi ! Quand on Ă  pas d'argent on ne joue pas ! Parle moi encore une fois comme tu viens de le faire et je butte ta sƓur devant tes yeux, avant de te butter ! Est-ce que c'est clair !

LĂ©o hocha la tĂȘte. Julian le lĂącha et repris sa place Ă  la table. Ces molosses n'avait mĂȘme pas bouger depuis tout Ă  l'heure, ils sont toujours poster Ă  chaque coin de la piĂšce .

- Bien alors que décidé vous ? Me demanda Julian.

- Je pense ne pas avoir vraiment le choix ! craché-je.

- Nous avons toujours le choix mademoiselle .

- Certes ! Mais nous n'aurons jamais la somme d'ici deux jours, je ne veux Ă©videmment pas mourir, et je ne veux pas que mon frĂšre meurt .

- Tu n'as pas Ă  faire sa pour moi . Me chuchota LĂ©o.

- Bien sûr que si ! Tu es ma famille, mon petit frÚre ! Je dois veiller sur toi ! lui glissai-je à l'oreille . Et puis, il ne me sera fais aucun mal. N'est-ce pas ? demande-je à l'intention de Julian.

- Si vous respecter votre part de marché il n'y aura aucun problÚme !

- Bien ! Quand devrai-je vous suivre ?

- DĂšs ce soir trĂšs chĂšre , Hors de question que vous profitiez de la nuit pour vous Ă©chapper !

Ce soir ? mais comment vais-je bien pouvoir faire ? j'ai mes affaires, mon appartement, mon travail je ne peux tout simplement pas tout quitter comme ca. Toute ces questions passe en boucle dans ma tĂȘte. Julian semble s'en rendre compte car il rĂ©pond Ă  mes questions silencieuse.

- Mes hommes vont vous accompagner à votre appartement afin que vous puissiez prendre des affaires, pour le reste votre frÚre devrais pouvoir se charger de régler tous les petits souci.

Je ne sais absolument pas quoi rĂ©pondre Ă  cela, je ne pense pas qu'il y ai quoi que se soit Ă  dire, je hoche donc tout simplement la tĂȘte. Nous nous levons tous et prenons la direction de mon appartement .

Seigneur, j'aurai vraiment dû laisser mon frÚre faire au lieu d'avoir voulu la jouer Wonder Woman . Je vais me retrouver à la merci de cet homme pendant un an ! Mais pourquoi, tu ne peux pas te taire Eléa ! Pourquoi toujours ramener ta fraise !

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