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1ère Partie : La rencontre
Tout est parti d’une vive dispute dans la boutique. Un échange musclé entre deux femmes. Comme la plupart des jeunes, nous avons l’habitude de nous tenir juste à côté de la boutique, après le boulot. C’est notre lieu de rencontre. Nous sommes toujours témoins de tout ce qui se passe dans ce secteur : les accidents, les disputes, bref tout. Y’a que les voleurs qui nous échappent lol. Un jour, j’étais seul avec mon poto Junior à côté de la boutique.
Nandité : Wa fils noumou démé nonou ? Tu entends les insultes dans la boutique, si nous n’intervenons pas, elles vont se battre (il jette un coup d’œil).
Junior : Elles sont matures, c’est la nouvelle femme du coin qui habite dans la nouvelle maison de mon père. Celle qui vient juste de terminer et que nous avions séparé par appartement. Elle est trop belle et Adja Kiné mou beuri histoire bobou.
Nandité : Ah bon, y’a une nouvelle venue ??? Je ne savais pas. Donc ton père augmente son capital lol, aka meuneu lidieunti khaliss sa papa. Mais en attendant, allons régler ce problème.
Nous entrons dans la boutique. J’étais frappé par la beauté de cette femme. Junior avait raison cette femme est plus que belle Mashallah.
Nandité : SVP, vous êtes des grandes dames. Vous pouvez régler votre différent dans le plus grand calme. Ce n’est pas comme ça. Adja, lou khew ???
Adja Kiné : Elle est venue en dernière position et elle veut acheter en première. Est-ce qu’elle est plus pressée que nous. Niouy wakh mouy diay toubab. Sof ba dé.
Nandité : Adja nak ya ngi togn. Waroko khass. Depuis tout à l’heure c’est toi qui parle. Tu n’as pas à l’insulter. Tu déconnes, j’sais que tu as le sang chaud mais ce n’est pas une raison de te comporter de la sorte.
Adja Kiné : Sa yoone nékouci yow. Tu es comme les hommes du quartier. Kou bess ngène di bagna guiss.
Nandité : On dirait que tu avais une dent contre cette dame. C’est la première fois que j’croise cette dame et je ne pense pas qu’elle est problématique. Ya Adja bayil kou nieuw nga xoulo ak mom. Wala rafétay bi mola titeul. Wa légui dieundeul after mou dieund.
Adja Kiné : Sama temps lay dieul. Ce n’est pas à toi de m’accélérer Satan que tu es. En plus, je m’en fiche de sa beauté, li ngey beug djiguène ki dou sa morom. Vous les mecs du quartier, vous êtes trop faibles. Khawma lolène guiss si ki.
J’fais signe à l’autre dame de se taire avant de dire au boutiquier « Barry diayal ki mou dém ». En tout cas, elle a fait ce qu’elle sait faire le mieux perturbé avant d’insulter tout le monde. A sa sortie, je me tourne vers la dame.
Nandité : Sokhna si, on s’excuse déé. Ki moy Adja Kiné, histoire rek ley def. La prochaine fois, évite d’avoir des problèmes avec elle. Elle ne lâche jamais. Reconnais là sinon, tu risques gros. Niawna beurina histoire.
La dame : Pourtant, je n’ai rien fait de mal, j’ai salué tout le monde avant de demander au boutiquier s’il pouvait me vendre parce que j’étais un peu pressée. Mon gaz est fini alors que j’chauffais de l’eau pour mon fils. Subitement la dame a commencé à répondre avec une forte insolence. J’crois qu’elle a une dent contre moi. Et pourtant, je n’ai que 3 semaines dans ce secteur.
Nandité : Ne m’explique rien. J’connais Adja Kiné, elle se dispute avec tout le monde c’est dans sa nature. Mais ne tombe pas dans son jeu, tu es belle, charmante, civilisée et joyeuse. Quant à elle, Dafa beuri histoire baparé niaw. Une belle dame comme toi, ne doit pas se disputer comme ça.
Le boutiquier : Ya wakh lolou Adja Kiné bamou degg leu.
Nandité : Adja dafa sof waye. Diay ko gaz. J’vais t’aider à l’emporter. Tu n’habites pas loin, j’espère.
La dame : Non derrière cette ruelle. L’avant dernière maison à droite. Au 2ème étage.
Nandité : Ok c’est bon on y va.
Je n’arrive pas à y croire. Chez moi, personne n’ose me demander de recharger le gaz. Aujourd’hui, j’suis en train de transporter un gaz pour femme que je ne connais pas encore. Y’a qu’une fille qui peut avoir ça de moi. Junior ne cessait de rire. J’prenais le gaz, avant de sortir de la boutique, son portable sonne. Elle décrocha. Junior en profite pour me parler.
Junior : QU’est-ce qui se passe ??? Tu vas aider cette dame à emporter le gaz ??? Je te connais, tu aimes trop les filles. Elle n’est pas ton égal sur tous les points.
Nandité : Goo. Comment pourrai-je regarder une dame transportait quelque chose de lourd. T’es con quoi.
Junior : J’jure que tu n’agis pas par gentillesse. Je t’avertis, elle est une femme divorcée et elle a 1 gamin de 4ans. C’est moi qui ai signé son contrat.
Elle venait de terminer son appel.
La dame : Grand on y va. Je m’excuse.
Nous prenons la direction de chez elle. Elle voulait me donner un coup de main mais j’avais refusé di diay neex mais souma khamone, j’allais accepter. Moins de 3mn de route, nous entrons dans la maison, avant de prendre les escaliers un par un. J’pouvais pousser un ouf de soulagement. J’ai déposé le gaz au sol.
La dame : Merci. Je ne t’ai pas demandé ton nom c’est comment.
Nandité : Bab’s, c’est le nom le plus familier et toi ???
La dame : Yacine mais on m’appelle Yass
Nandité : Enchanté, comme tu es nouvelle, si tu as besoin de quoi que ce soit tu peux me faire signe. J’descends chaque jour 18h et les week, je ne travaille pas.
Yass : C’est noté. J’suis séduite par ta gentillesse. On dirait que j’dérange, depuis que j’suis là, les femmes me regardent avec un œil suspect, comme si je leur avais fait quelque chose.
Nandité : Ne prêtes pas attention, elles sont justes jalouses et y’a de quoi nak, les hommes du quartier aiment les belles dames. Elles ont peur pour leur mari. Ce quartier est regorgé de caïman. Ils te feront la cour.
Yass : Elles n’ont rien à craindre. Je ne suis pas là pour leur prendre quoi que ce soit. Je ne m’occupe que de mon travail. J’suis commerçante, je ne sais que travailler. Heureusement que le petit ne s’est pas réveillé à mon absence.
Nandité : Tu as un enfant donc, tu ne blaguais pas quand tu disais que tu avais un fils.
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