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MY TORRID STEPBROTHER !

MY TORRID STEPBROTHER !

nesslodd

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Une chose était sûre : Elle ne laissera personne la séduire.. Mais lui, la laissera-t-elle ne pas être séduite ? Tout se passait comme prévu : Edenelle était heureuse, vivant avec sa mère et ses sœurs, prévoyant ses projets futur.. Mais ses projets seront bouleversé par l'annonce soudaine de sa mère ayant rencontré un homme sur internet : Déménager en Grèce. Pour Eden, pas question de déménager et d'abandonner ses projet ! Eden trop bouleversé par cette nouvelle percutera un garçon nommé James, sexy, beau, possédant tous les adjectifs les plus flatteurs dans un bar et avec lequel elle aura une alchimie. Quelque temps après sa torride rencontre, Edenelle devra se rendre contre son gré en Grèce pour le mariage de sa mère. Edenelle revera alors ce James avec lequel elle avait fallit coucher et qui s'avéra être son demi-frère. Edenelle essayera par tout les moyens de l'éviter mais James, lui, ne lui rendra pas la tâche facile, la provocant, la séduisant et la poussant à bout. Edenelle pourra-elle résister au charme de cet apollon tout droit sortit d'une série américaine ? Mais encore, pourra-elle caché son attirance malsaine pour son demi-frère au yeux de sa mère, ses sœurs et son beau-père ? Le désir aura t-il raison de l'interdit ?

Chapitre 1 PROLOGUE

Edenelle

Je me saisis avec humeur de mon portable qui ne cesse de vibrer dans la poche arrière de mon pantalon et prends la communication :

- J'arrive, maman ! Je sors du métro !

Faux ! Je suis encore dans la rame, mais si je le lui dis, elle va se mettre en colère.

Je raccroche, joue des coudes pour m'extraire de la foule avant que les portes du métro se referment, et je m'élance. Je ne sais pas être ponctuelle, c'est comme ça, je n'y peux rien. Quoi que je fasse, je suis systématiquement en retard. J'ai toujours un truc de dernière minute à faire avant de partir, pensant en avoir le temps : écrire un article sur mon blog, répondre à un mail ou à mes followers, passer vite fait sur Insta, discuter des derniers potins de l'école avec mon amie Stéphanie.. Si j'ajoute à ça les cours à réviser pour les examens qui approchent à grands pas, je ne suis pas loin d'être surbookée et je vis à cent a l'heure sans jamais profiter

de rien.

Je regarde Google Maps : j'y suis presque.

Plus que quelques mètres !

Un quart d'heure de retard... ça va... J'ai connu pire !

Je pousse la porte de la très belle brasserie du 16° où m'attendent ma mère et mes sœurs. Une brasserie comme il en existe beaucoup dans Paris, mais celle-ci, avec sa salle de restaurant aux allures de hall de gare qui lui a valu d'être classée monument historique, est considérée comme mythique. Je m'arrête un instant pour admirer le cadre : c'est clinquant, surchargé et un peu bling-bling, mais je dois avouer qu'il s'en dégage un certain charme.

Je traverse la salle, bondée, pour enfin repérer les cheveux blonds de ma sœur Bella, de trois ans mon aînée. Elle m'aperçoit, me fait un petit signe de la main. À ses côtés, ma mère est penchée sur Nyria, ma jeune sœur de 8 ans, qu'elle est très certainement en train de briefer pour qu'elle se tienne tranquille. Ma mère, tailleur griffé, chignon strict. Austère et tirée à quatre épingles, comme à son habitude.

Elle lève la tête lorsque j'arrive près d'elles, et a un hoquet de surprise.

- Qu'est-ce encore que cette couleur de cheveux, Edenelle ?

Moi aussi, je suis contente de te voir, maman. Ma mère et moi, c'est. compliqué ! Enfin... ça l'a toujours été, d'aussi loin que je me souvienne.

- Edène, maman, pitié !

Ouais. j'ai aussi un peu de mal avec mon prénom ! Mes parents devaient être bourrés quand ils l'ont choisi. Comme j'ai été un « accident » - ce que j'ai appris à l'adolescence -et que leur mariage a mal fini, je ne suis pas très sûre que le choix de mon prénom ait éte judicieux. Mais ça, c'est une autre histoire !

- C'est très tendance au Japon, ajouté-je en lui faisant un baiser sur la joue, qu'elle me rend du bout des lèvres.

- Moi, j'aime beaucoup ! s'écrie Nyria, mon feu follet de petite sœur.

J'embrasse son visage tout juste sorti de l'enfance, après avoir posé ma main sur ses cheveux blonds coiffés (pour une fois !) en queue de cheval.

Je réponds d'un clin d'œil à ses grands yeux marron admiratifs.

- Merci, Nyny, c'est gentil ! Salut, toi ! ajouté je à l'intention de ma sœur Bella.

Après l'avoir embrassée à son tour, je m'installe, dépose la bride de mon sac à main sur le dossier et retire mon perfecto, tout en regardant autour de moi.

- C'est sacrément chouette ici ! On fête quelque chose de spécial ? enchaîné-je, pour faire dévier la conversation vers autre chose que la couleur de mes cheveux.

Ma mère a un petit air pincé.

- Heureusement que je t'avais dit de faire un effort vestimentaire.

- Pardon ? J'ai fait un effort !

Mis à part mes cheveux bleus, le reste est ultra classique : escarpins, pantalon noir, petit pull manches courtes, bleu également, bon... c'est vrai. il a de longs poils et il brille, mais je le trouve très sympa. Et j'ai rehaussé le tout avec de grosses créoles, noires egalement, assorties à mon rouge a lèvres et à mon fard à paupières.

- Pourquoi dis-tu ça, maman ? Je suis d'accord avec Nyny, le bleu lui va bien. Tu es superbe, comme toujours.

Je serre la main de ma grande sœur et lui souris pour la remercier. À mes yeux, c'est elle qui est parfaite : grande, blonde, hyper bien foutue, déterminée. Mais elle n'est pas seulement jolie, elle est aussi dévouée, douce et compréhensive. Infirmière en pédiatrie, elle ne vit que pour son job, sa grande passion, qu'elle supporte avec devotion, et je ne sais pas comment elle fait ! Quand elle me raconte son quotidien, j'ai envie de pleurer ou de rendre mes tripes. En tout cas, il ne lui viendrait pas à l'idée de se teindre les cheveux en bleu ! Et c'est pour cette raison qu'elle est la petite préférée de maman.

- T'es très belle ! décrète Nyria. On dirait Rio !

Je ne peux m'empêcher de rire, alors que ma mère fronce les sourcils.

- Arrête de dire n'importe quoi, Nyria, et tiens toi droite ! Combien de fois faudra t-il que je te le répète ?

Ma mère n'est jamais très agréable mais là, elle semble sur les nerfs. Qu'est ce qu'elle a, enfin ?

Elle devrait être contente, nous sommes toutes réunies, fait assez exceptionnel pour être souligné.

- Si je vous ai demandé de me rejoindre ici, les filles, ajoute t-elle, c'est pour vous annoncer une grande nouvelle !

Pour une fois, je ne dis rien, j'attends la suite, mais son air soucieux ne me dit rien qui vaille.

- Tu vas retravailler à la télé ? avance Bella.

Avant d'avoir Nyria, notre mère a été quelques années présentatrice d'émissions de téléachat.

Elle secoue la tête.

- Non...

- Tu as enfin réussi à faire publier ton livre ? tente encore Bella, que le jeu amuse.

Ah oui... ma mère écrit ! Mais je ne saurais dire de quoi parle son livre. Je vous l'ai dit, ma mere et moi... c'est compliqué !

Nyria lève la main, comme si elle était à l'école.

- Moi je sais, moi je sais ! s'écrie t-elle. Je peux leur dire, maman ?

- Comment ça, tu sais ? s'étonne ma mère.

- Je t'ai entendue en parler avec papa.

Ma mère fronce les sourcils.

- Quand ça ?

- La semaine dernière ! La porte de ta chambre était ouverte, et tu criais.

Ma mère, crier ? Impossible.

- Que sais tu exactement, Nyria ?

Elle sourit, mais son sourire est un peu crispé.

- Je sais que tu as un amoureux ! Et même que tu l'as trouvé sur In-ter-net !

Je repose lentement mon verre d'eau, surprise de voir ma mère rougir.

Elle se racle la gorge.

- C'est vrai, je voulais vous l'annoncer plus tôt, mais je n'en ai pas eu l'occasion. Alors voila, j'ai rencontré un homme il y a quelques semaines sur un site de rencontres et nous.. nous nous plaisons.

Je jette un coup d'œil à Bella, qui semble d'accord avec moi : ça pue la merde !

Le silence devient pesant.

- Tu es sûre qu'il est sérieux ? Il y a des types louches sur le Net, maman, énonce Bella tout haut ce que je pense tout bas.

J'aime autant que ce soit elle qui lui fasse part de nos réticences. Venant de moi, notre mère l'aurait mal pris, alors que là, dit d'une voix si douce, elle ne peut pas se fâcher. Personne ne peut se fâcher contre Bella où même lui reprocher quoi que ce soif, c'est impossible.

- Des types qui ne pensent qu'à profiter de la crédulité et de la faiblesse des femmes, ajoute t-elle, il n'y a pas si longtemps, tu étais en pleine dépression, au fond du gouffre, à te débattre contre un sentiment de totale dévalorisation, Tu penses être suffisamment guérie pour...

Quand elle se lance dans son jargon médical, je rends les armes.

Quand ? Combien de temps ? Et pourquoi je n'en ai rien su ? Pourquoi ni elle ni Belle ne m'en ont rien dit ? Est ce en rapport avec le divorce ? Parce que mon père est parti, l'a laissée après l'avoir trompée ? Encore une fois, je me sens en dehors de leur relation, et ça me fait un mal de chien, même si je suis habituée, un sentiment de culpabilité effleure ma conscience : je m'en veux d'avoir pris des distances, de ne rien avoir remarqué les rares fois où nous nous sommes vues, mais, je l'ai dit et je le répète, entre ma mère et moi, ça a toujours été compliqué ; nous ne nous sommes jamais confiées l'une à l'autre, alors ce n'est pas aujourd'hui que ça va changer ! Selon ses dires, j'étais une enfant difficile, et plutôt que de chercher à comprendre comment me prendre, elle a renoncé à s'occuper de moi et à m'adresser la parole, hormis pour me gronder.

Je devrais poser des questions, chercher à en savoir plus, mais je suis tellement atterrée d'apprendre de cette manière qu'elle a souffert de dépression, que j'en suis incapable.

- Je vais bien ! l'interrompt la principale intéressée. Et Anthonin est un homme formidable. Vous allez l'adorer, j'en suis sûre.

Bella et moi, incrédules, échangeons un nouveau regard.

- Anthonin ?

C'est encore Bella qui s'y colle!

Après tout, c'est elle l'aînee.

- Il est grec.

Ma mère sort un petit calepin de son sac, un stylo, et pose le tout à côté de l'assiette de Nyria.

- Maman, si tu nous en disais un peu plus sur cet homme ?

Elle jette encore un œil a sa montre, semblant de plus en plus fébrile.

- Oui, oui, je.. c'est prévu.

Elle prend son sac sur ses genoux et fouille à l'intérieur pour en sortir son portable, qu'ensuite elle place devant nos yeux.

- C'est lui ? demande Bella.

- Oui, c'est Anthonin. Il est armateur.

C'est la première fois de ma vie que je la vois si mal à l'aise. Pourquoi ? Est ce lié a la différence d'âge ? Il est bien plus âgé qu'elle, d'une bonne quinzaine d'années, je dirais, et d'une prestance incroyable, bien qu'un peu froid et hautain. Mais ce n'est qu'une photo après tout, peut être que dans la vie cet homme est tout à fait charmant.

- Vous avez l'air d'avoir beaucoup de points communs, prophétise encore ma grande sœur.

Je réprime un rire nerveux.

Si elle entend par là qu'ils ont tous deux l'apparence d'avoir un truc enfoui bien profond dans le derrière, je ne peux qu'être d'accord.

- Vous vous connaissez depuis quand, au juste, maman ? demandé-je, en lui adressant un grand sourire afin qu'elle ne s'offusque pas de ma question.

Elle me surprend en répondant à mon sourire.

- Depuis plusieurs semaines.

Plusieurs semaines, ça veut dire... ? Quatre, cinq, douze... elle ne peut pas être plus précise ?

- Vous vous êtes déjà rencontrés ? ajoute très justement Bella.

- Oui, plusieurs fois. Il est formidable, et je suis persuadée qu'il va vous plaire, reitère t-elle.

Elle rayonne. Maintenant qu'elle a levé le voile, elle semble un peu plus détendue, mais une expression soucieuse demeure sur son visage.

Que nous cache t-elle encore ? S'ensuit un long moment de silence.

- Je suis impatiente de faire sa connaissance ! Pas vous, les filles ? dis-je encore, un peu crispée.

- Justement, ça tombe bien, parce que Anthonin et moi avons décidé de...

Elle s'interrompt.

- De ? Putain, maman ! Finis tes phrases !

Elle doit vraiment être perturbée car elle ne me reprend pas sur ma façon de parler, qu'habituellement elle ne supporte pas.

Elle se redresse sur sa chaise.

- Nous avons décidé de vivre ensemble, là bas, en Grèce, et de nous marier ! Nyria va vivre avec nous et vous êtes également les bienvenues.

Elle plaisante, j'espère !

Ils ne se connaissent que depuis quelques semaines ! Quelques semaines... ça veut bien dire ce que ça veut dire, bordel de merde ! Et c'est la première fois qu'elle nous en parle ! Je pense aussitôt à Nyria, à ce qu'elle devra quitter, ses copines, son école, au fait qu'elle sera encore plus loin de papa. Et loin de nous. De moi ! Car il est hors de question que je quitte Paris pour aller vivre en Grèce ! Elle est malade, je ne veux pas partir d'ici ! Je n'ai pas fini mes études. Après ces trois années d'études politiques et journalistiques, je compte faire une specialisation en communication. Si tout va bien, j'en ai encore pour trois ans. Je suis loin d'avoir terminé. Et à la tête que fait Bella, je sais que nous sommes une fois de plus sur la même longueur d'onde. Elle non plus ne quittera jamais son poste auprès de ses petits malades qu'elle aime tant pour la Grèce.

- D'ailleurs, Anthonin ne devrait plus tarder, annonce t-elle après avoir regardé pour la millième fois sa montre.

Alors là, c'est le bouquet !

Qu'elle nous parle de ce type qu'elle a rencontré, soit, il est même grand temps. Mais nous déballer tout le reste sans ménagement : son remariage, son départ de Paris, avec Nyria est d'une brutalité insoutenable.

J'ai des bourdonnements dans les oreilles en l'entendant planifier leur arrivée. En sentant la main de Nyria se crisper sous mes doigts, je me rends compte que je suis en train de la lui broyer. Nos regards se croisent. Elle me sourit, genre : « Ça va bien se passer ! »

Mais non ! Pas du tout !

Ma mère ne peut pas foutre en l'air la vie de sa fille comme ça ! La couper de tout ! Et d'abord, elle ira où à l'école ? Il faudrait que j'éclaircisse cette histoire, mais pour le moment, je suis tellement bouleversée que j'en suis incapable. Je n'aime pas gérer mes émotions à chaud. Je dois me calmer, pour ensuite aborder la situation sereinement et en évaluer les implications.

Je m'en veux de réagir à toutes ces nouvelles avec autant de réticence, voire de véhémence, mais je n'aime plus les surprises depuis que mes parents nous ont annoncé leur divorce un matin au petit déj. Et là, je ne suis plus capable de faire face. Je ne veux pas voir ce type ce soir, c'est trop pour moi.

- Je suis désolée, maman, je ne vais pas pouvoir rester, annoncé-je en me levant brusquement, Je t'appelle plus tard.

Je saisis ma veste, mon sac à main, et je m'enfuis comme si j'avais le diable aux trousses.

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