Le roman Les gladiatrices du XXIe siĂšcle met en scĂšne un couple propriĂ©taire d'un club sado-maso dĂ©nommĂ© « Le Crotale ». Dans le but de gagner beaucoup d'argent, le duo met en place un projet fou : enlever dix jeunes filles, les entraĂźner en vue de les faire combattre dans une arĂšne comme des gladiatrices de l'Ă©poque romaine. Suspense, sexe et violence sont au cĆur de l'action pour partager avec vous les Ă©motions que vivent les personnages au fil des pages. Ă PROPOS DE L'AUTEUR AprĂšs cinq annĂ©es dans la Marine nationale, Edmond Gaugler a entrepris une formation d'Ă©ducateur spĂ©cialisĂ©. En 2018, il se lance dans l'Ă©criture de ce roman inspirĂ© du film Gladiator.
L'ouvrage étant l'aboutissement de l'esprit de l'auteur, toute ressemblance avec des personnes ou des situations existantes ou ayant existé ne serait que pure coïncidence.
1
Le projet fou
En rĂ©gion parisienne, au cĆur de l'hiver, Jean Charles d'Avignon, cinquante ans, un mĂštre quatre-vingt-cinq, brun, avec une fine moustache surmontĂ©e par des lunettes cerclĂ©es d'or, erre dans le centre commercial VĂ©lizy 2 dans les Yvelines. Il dĂ©ambule lentement car il rĂ©flĂ©chit au courrier des Finances Publiques qu'il a reçu ce matin. Un rattrapage sur trois ans qui reprĂ©sente une forte somme d'argent lui est demandĂ©. Il faut dire qu'il avait espĂ©rĂ© y Ă©chapper en maquillant les comptes de son entreprise, dans l'espoir de payer moins que prĂ©vu. Ils sont, avec son Ă©pouse, propriĂ©taires du « CROTALE » un club sado-maso situĂ© Ă quelques kilomĂštres de son domicile en forĂȘt de Chevreuse.
Le « CROTALE » est leur bĂ©bĂ© et ils y passent tous les week-ends. Ils y organisent des soirĂ©es spĂ©ciales oĂč se cĂŽtoient de nombreuses personnes triĂ©es Ă l'avance. Il faut ĂȘtre membre pour recevoir les invitations et cela se fait par le parrainage de personnes dĂ©jĂ inscrites. Il cherche Ă faire rentrer de l'argent pour asseoir leur place dans la bonne sociĂ©tĂ©. Avec Marie Louise, sa femme, ils forment un couple en vue dans le monde un peu glauque du sadomasochisme de la rĂ©gion parisienne.
La somme demandée correspond aux sommes non déclarées et à l'amende qui va avec. Tout en marchand le long des magasins de la galerie commerciale, il pense au moyen de remédier à cette échéance qui le met mal à l'aise. Il faut à tout prix trouver une solution à ce problÚme de façon à se renflouer pécuniairement.
En passant devant un bar, il se dit que boire un café bien chaud lui ferait du bien. Il entre et s'assoit à une table derriÚre la baie. Le serveur vient s'enquérir de sa commande.
- Un café s'il vous plaßt.
- Bien monsieur.
En attendant sa boisson, il s'efforce de ne pas réfléchir. Lorsque la consommation est là , il prend la tasse entre ses mains pour les réchauffer tout en soufflant pour refroidir un peu la boisson brûlante. Il savoure l'exquis breuvage et peu à peu, il se remet à songer à son problÚme. Que faire pour gagner de l'argent facilement et pouvoir le garder à l'abri des impÎts ?
Le temps s'Ă©coule lentement, il se lĂšve et sort aprĂšs avoir rĂ©glĂ© sa consommation. Tout Ă l'heure, il est passĂ© devant un cinĂ©ma et il se dit que ce serait un bon moyen de se vider la tĂȘte. Il retourne sur ses pas et s'arrĂȘte pour regarder l'affiche. « Gladiator » avec Russell Crowe ; Un bon film d'action au programme. Il entre, paye sa place et va s'asseoir dans la salle obscure oĂč le film va commencer dans une quinzaine de minutes. Les yeux fermĂ©s, il attend. Ici, il fait chaud alors il ĂŽte son pardessus et le plie sur ses genoux. La musique change, le film va dĂ©buter. Il ouvre les yeux et se concentre sur l'Ă©cran.
Deux heures trente-cinq aprÚs, les lumiÚres s'allument et les spectateurs se lÚvent pour gagner la porte de sortie. De retour à son véhicule, il s'empresse de déverrouiller les portes et s'engouffre à l'intérieur, à l'abri du vent froid qui souffle sur le parking. Là , dans l'habitacle, il essaye de mettre ses idées en place car le film lui a révélé une idée qu'il a encore du mal à organiser. Des combats de gladiateurs feraient de bons spectacles qui rapporteraient de l'argent. Mais ils existent déjà dans des parcs d'attractions, alors il faut trouver quelque chose qui ne s'est jamais déroulé. Et si on organisait de vrais combats du style qui vont jusqu'à la mort. Ce serait nouveau et rapporterait encore plus d'argent. Mais il faudrait maßtriser des garçons costauds et ça ne serait pas facile. Alors, à la place il faudrait prendre de jeunes filles, cela faciliterait les choses. Sur son visage, un large sourire fait place à la mine chagrine qu'il se traßne depuis le matin et il commence à voir se dessiner un plan d'action. Des combats de jeunes filles seraient plus faciles à mettre en place et au XXIesiÚcle, cela ne s'est jamais vu, et ce depuis presque deux millénaires, il tient son plan. Heureusement qu'il a eu l'idée d'entrer dans ce cinéma. Il est aux anges et a hùte d'en parler avec son épouse.
Au temps de l'Empire Romain, il existait des joutes entre des hommes mais aussi avec des femmes. Ce seraient «les gladiatrices du XXIesiÚcle ».
- Super !
Il vient de crier dans la voiture tant cette idée lui paraßt excellente. Comment ne pas y avoir pensé plus tÎt ? Enfin, l'essentiel est que l'idée est là et qu'il faudra la peaufiner.
Avant de quitter le centre commercial, il s'achÚte un téléphone à carte prépayée, un iPhone 4S noir à quatre-vingt-neuf euros, on ne sait jamais, cela évitera de laisser ses coordonnées derriÚre lui.
Il redémarre en direction de la maison et roule tout en savourant les bienfaits de cette sortie en solitaire. Son épouse qui l'a vu partir sur les nerfs sera ravie de le voir si guilleret. Tous les deux sont complices de tout ce qui se passe pour leur couple. Déjà , ils sont propriétaires d'un club sélect de rencontres trÚs spéciales. Alors, il va lui révéler son incroyable idée et il en est convaincu, ensemble ils la réaliseront.
Le voilà arrivé devant le portail imposant de la propriété, et il s'engage dans l'allée bordée de gros arbres bien taillés au feuillage agité par le vent et qui conduit à la chaumiÚre. Belle et grande demeure du début du XXesiÚcle, recouverte de chaume, elle incarne bien la bourgeoisie qui en impose aux yeux de monsieur tout le monde.
AprÚs avoir rangé sa Jaguar Type E dans le grand garage à deux places dont les portes s'ouvrent et se ferment avec une télécommande, il pénÚtre dans la maison. Il fait chaud car la chaudiÚre tourne depuis le début de l'hiver et la vaste cheminée crépite dans le salon. Il aperçoit sa femme qui fait des réussites sur la grande table en bois épais, elle est assise face à la cheminée et les flammes lui font briller le visage.
Henryk Polvosky, le major d'homme et serviteur zélé s'approche pour se saisir du manteau de son patron et va l'accrocher à une patÚre placée dans le vestibule. Son épouse, Maria, cuisiniÚre et qui fait aussi le service, vient dans le salon pour s'enquérir des besoins des maßtres. Ils sont tous les deux au service des époux d'Avignon depuis leur mariage et leur sont totalement dévoués. Lui d'origine Polonaise, grand, brun avec de grosses moustaches et elle Portugaise, plus petite et brune aussi, ils assurent le service depuis que monsieur s'est porté garant pour Henryk à sa sortie de prison à la suite d'un cambriolage bien des années plus tÎt.
AprĂšs avoir dĂ©posĂ© un baiser sur la tĂȘte de sa femme, il va s'installer dans son fauteuil favori lĂ©gĂšrement Ă gauche de la cheminĂ©e et commande un verre de whisky Glenfiddich de vingt ans d'Ăąge Ă cent cinquante euros le flacon, et son Ă©pouse un thĂ© Ă la menthe. Quelques minutes s'Ă©coulent et aprĂšs avoir Ă©tĂ© servis, il demande Ă son Ă©pouse, Marie Louise, quarante-quatre ans, brune, un mĂštre soixante-cinq, de venir le rejoindre dans l'autre fauteuil, situĂ© lui Ă droite du foyer ouvert qui ronfle. Et lĂ , durant vingt minutes, il lui relate son incroyable idĂ©e.
Il est allĂ© se promener dans un centre commercial car il faisait froid, il a traĂźnĂ©, a bu un cafĂ©, est allĂ© au cinĂ©ma et lĂ , aprĂšs le film, l'idĂ©e gĂ©niale lui est venue. Il va monter un business qui consiste Ă faire combattre des filles entre elles jusqu'Ă la mort. Ce projet va leur rapporter beaucoup d'argent car il y a sur la planĂšte Ă©normĂ©ment de gens assez barges qui vont ĂȘtre intĂ©ressĂ©s par ce programme.
Il lui explique ce qui devra ĂȘtre fait pour rĂ©aliser cette entreprise. Trouver des personnes pour enlever des filles qui seront entraĂźnĂ©es pour combattre dans une arĂšne jusqu'Ă la mort. Trouver un lieu et une personne qui financera le projet et qui recrutera des spectateurs capables de payer trĂšs cher pour assister Ă un pareil spectacle. Et, aprĂšs les avoir entraĂźnĂ©es, les transporter jusqu'au lieu oĂč sera Ă©rigĂ©e l'arĂšne. Cela devra ĂȘtre fait loin de France pour Ă©viter les ennuis.
Tout cela va prendre quelques mois pendant lesquels il va ĂȘtre particuliĂšrement pris afin de tout organiser et il s'en excuse auprĂšs de sa femme. Elle l'a Ă©coutĂ© sans l'interrompre et Ă la fin de l'exposĂ©, elle prend la parole pour lui demander si cette aventure n'est pas trop risquĂ©e. Son mari la rassure, il prendra toutes les prĂ©cautions nĂ©cessaires de façon Ă Ă©viter les problĂšmes juridiques. La joie de son homme dĂ©teint sur elle et elle l'assure de son entiĂšre aide Ă la mise en place de ce nouveau dĂ©fi.
Elle lui demande, puisqu'il est question de kidnapper de jeunes filles, s'il est possible d'en sĂ©lectionner une pour leur fils, Charles Ădouard, qui a des problĂšmes psychiatriques et reste cloĂźtrĂ© Ă la maison malgrĂ© ses vingt-deux ans. Il la rassure, cela est faisable. Il en sĂ©lectionnera une lui-mĂȘme avec son aide. Tous les deux sirotent leur breuvage en attendant l'heure du repas du soir. Ce faisant, ils devisent de la façon de mettre en place cette nouvelle affaire.
D'abord acheter un tableau et des feutres pour lister et mettre dans l'ordre les diffĂ©rentes Ă©tapes du projet. Il faudra ĂȘtre trĂšs rigoureux afin de ne pas commettre d'erreur dans le dĂ©roulement de l'opĂ©ration. Ă ce moment, Maria vient leur dire que le repas va ĂȘtre servi dans la salle Ă manger.
Ils se lĂšvent et se dirigent vers la piĂšce attenante oĂč la table est dressĂ©e, prĂȘte Ă les accueillir. Henryk est lĂ , debout prĂšs de la porte, attendant les ordres. Monsieur lui demande de faire les courses le lendemain et lui tend la liste des achats Ă effectuer.
Chapitre 1 No.1
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Chapitre 2 No.2
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Chapitre 3 No.3
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Chapitre 4 No.4
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Chapitre 5 No.5
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Chapitre 6 No.6
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Chapitre 7 No.7
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Chapitre 8 No.8
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Chapitre 9 No.9
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Chapitre 10 No.10
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Chapitre 11 No.11
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Chapitre 12 No.12
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Chapitre 13 No.13
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Chapitre 14 No.14
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Chapitre 15 No.15
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Chapitre 16 No.16
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Chapitre 17 No.17
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Chapitre 18 No.18
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Chapitre 19 No.19
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Chapitre 20 No.20
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Chapitre 21 No.21
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Chapitre 22 No.22
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Chapitre 23 No.23
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Chapitre 24 No.24
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Chapitre 25 No.25
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Chapitre 26 No.26
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Chapitre 27 No.27
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Chapitre 28 No.28
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Chapitre 29 No.29
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Chapitre 30 No.30
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Chapitre 31 No.31
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Chapitre 32 No.32
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Chapitre 33 No.33
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Chapitre 34 No.34
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Chapitre 35 No.35
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Chapitre 36 No.36
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Chapitre 37 No.37
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Chapitre 38 No.38
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Chapitre 39 No.39
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Chapitre 40 No.40
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